Du moment de solitude qu’on redoute…
Quelle belle-mère n’a pas connu cette expérience, ce moment de solitude, cet instant où tout vacille ? Celui où la terre se dérobe et où tu as l’impression que tu vas tomber dans la faille béante qui s’est ouverte brutalement sous tes pieds ?
Parce-que en face de toi, un petit bout de chou de 5 ans t’ignore superbement ou bien t’envoie sur les roses, genre « Ce n’est pas à toi que je parle, mais à mon papa ! ».
Parce qu’à la boulangerie, on te félicite sur la jolie frimousse de ton adorable « fille », qui s’empresse de crier haut et fort, avec un petit air mutin : « Non mais elle, c’est juste ma belle-mère ».
Ou encore parce-que l’amour de ta vie, l’homme de tes rêves, celui en qui tu mises tous tes espoirs te dit, un matin de juin : « Ma chérie, il vaudrait mieux que tu ne viennes pas à la fête de l’école des enfants… tu comprends, leur mère sera là, et avec sa mère en plus ! ». Le coup de massue qui t’achève ! V’là que le père s’y met maintenant !
Certes, c’est important d’éviter les incidents diplomatiques au spectacle de danse de la petite belle-fille ou au concert de piano du beau-fils.
La paix dépend de toi, belle-mère ! Donc, reste dans ton coin, bien sagement à l’écart !
Tu n’as pas ta place là-bas, même si tu passes des heures à t’occuper de tes beaux-enfants depuis des années, à leur faire la popote, à les soigner, à vérifier les devoirs, assurer la propreté de la maison dans laquelle ils vivent avec toi, leur hygiène corporelle (oui, on en parle de la morve, du caca et du vomi ??)… Même si ta relation avec eux est déjà instaurée, basée sur la confiance et une bonne dose d’amour. Quand viennent les événements en société, importants pour les beaux-enfants, tu n’existes plus.
Alors tu restes à la maison, à ruminer ce bouillon d’émotions ! Colère, sentiment d’abandon, regret, culpabilité, ingratitude, tristesse et bien sûr : solitude. Tu te sens comme un parent de substitution qui ne bénéficie pas des côtés sympas… C’est ingrat à souhait !
Mais heureusement pour toi et pour toutes les belles-mères, le temps est ton allié !
A celui qu’on sollicite !
Le temps qui passe a cet avantage qu’il guérit les blessures, nous fait grandir et aide à accueillir les aléas de la vie autrement que de façon négative. Vous savez, le verre à moitié plein plutôt que vide…
C’est pourquoi aujourd’hui, dans de telles circonstances, j’en profiterais pour me faire un ciné entre copines ou me payer un soin dans un institut. J’aurais cette vision d’une super occasion de faire ce dont j’ai envie !
Pourquoi ?
Parce que j’ai confiance ! Confiance en mon couple, en mon rôle de femme, de mère et de belle-mère. Et parce-que j’ai le droit de prendre soin de moi quand l’occasion se présente ! Si en plus, je suis LA garante de la paix dans la vie de mon homme et de ses enfants, que demander de plus ?
Mais quand t’es jeune et idéaliste, quand tu as des idées bien arrêtées sur ce que tu veux pour ta famille, tu rumines dans ton coin, tu te sens délaissée, mise à l’écart, rangée dans un placard. Tu te dis que cette famille recomposée a un avenir incertain et sera toujours ébranlée par ce genre d’événements…
Solitude ? Même pas peur !
Faut pas s’arrêter à ça ! La voilà la morale de tout ça ! Et non, les familles recomposées ne sont pas des familles classiques !
Vous n’êtes pas la mère de vos beaux-enfants ! L’idéal de la famille « recomposée-classique » n’existe pas ! Même quand la mère est décédée, on ne prend jamais sa place.
Alors on peut en rêver au début, on a le droit bien sûr ! On a toujours le droit de rêver ! Mais faut vite que ça passe. Parce que sinon, on rêve de l’impossible, on regarde dans les nuages et du coup, on se prend les pieds dans le tapis.
Aujourd’hui, ce qui il y a 10 ans m’aurait complètement déstabilisée par manque de confiance en moi me fait sourire et me conforte dans l’idée que je suis à ma place vis-à-vis de mes beaux-enfants : celle d’une belle-mère présente et bienveillante ! Je n’en demande pas plus, j’y suis bien.
En outre, je suis une belle-mère adaptable et flexible : je me comporte d’une certaine façon avec ma belle-fille qui vit chez sa mère, et d’une autre façon avec mon beau-fils qui vit chez moi (quoique là, je me cherche encore, cela fait seulement 6 mois qu’il a emménagé chez nous). C’est selon. Maintenant qu’ils sont ados, ce sont eux qui donnent la cadence, en quelque sorte.
Bon, j’admets que quand je pense à leur éventuel mariage dans quelques années, je me dis que ma présence, ainsi que celle de toute ma famille, va certainement poser problème (oui, petit souci de rancune tenace). D’ailleurs, même celle de mon mari (leur père quand-même !) pose problème, c’est dire ! Mais je me vois mal prendre un billet pour une semaine au soleil entre copines alors que ma belle-fille se marie ! Non, là, j’y ai ma place, je ne veux rater ça pour rien au monde ! Et elle voudra que je sois là, j’en suis sûre !
Finalement, nous belles-mères, on s’en sort bien ! Ben oui, imaginez vos beaux-enfants ! Tiraillés entre leurs familles, même à l’âge adulte ! Les miens nous ont déjà prévenus : si vous venez au mariage, maman a dit qu’elle ne viendrait pas…
Passé le moment de sidération, je me dis que je ne suis pas la plus à plaindre !
Et vous ? Avez-vous connu des petits moments de solitude liés à votre statut de belle-mère ? Avez-vous réussi à lâcher prise ? Ou bien êtes-vous encore dans la tourmente ? Racontez-nous dans les commentaires !
En complément de cet article, profitez du mini-coaching gratuit « 5 PETITES ACTIONS POUR UNE FAMILLE RECOMPOSEE SEREINE » en remplissant le formulaire ci-dessous.
Bonjour,
Il y a quelques week-end, c était le mariage de ma belle fille qui a maintenant 27 ans. Son père et moi sommes ensemble depuis 15 ans, avons un fils en commun et nous nous sommes mariés. Ses 2 enfants issus du premier mariage étaient en garde alternée, grossonmodo ça s est bien passé et ils sont top avec leur petit frère. On ne se croisait pas avec leur mère et il n y avait pas de difficultés particulières.
J étais invitée au mariage et si ma belle fille a fait une allusion au divorce de ses parents dans son discours (je m en serais passée…), c ets surtout à mon mari que j en veux car il ne m'a pas traité du tout comme sa femme sur ce week-end.
La veille dumariage, il y avait un petit dîner organisé avec les membres des 2 familles, au départ mon mari devait juste faire un tout mais en dernière minute, il m a dit de ne pas l attendre pour manger.
Le jour du mariage, il conduisait sa cousine et sa famille donc on n est pas arrivé a pas daigné me présenter aux parents du marié.. Autant dire que depuis je suis d une humeur exécrable et ne lui adresse plus la parole. Est ce que j exagére ???
Bonjour Sandrine, votre réaction est sans doute proportionnelle à votre déception concernant cette situation. J’espère que vous vous êtes apaisée depuis que vous avez écrit ce message. Je vous encourage à ne pas vous enfermer dans le silence, et à communiquer. D’une part, exprimez à votre mari vos ressentis, sans le juger. Prenez conscience de vos besoins et exprimez-les. Car votre mari était peut-être stressé par ce mariage ? Mais son intention n’était peut-être pas de vous mettre de côté. Parlez-en avec lui. D’autre part, je vous encourage à toujours prendre la place que vous souhaitez occuper. N’attendez pas de votre mari qu’il vous fasse cette place, c’est à vous de la prendre ! Ce sera mieux fait (on n’est jamais si bien servi que par soi-même) et en plus, vous ne serez plus dans cette position de la belle-mère qui attend de son conjoint qu’il fasse des choses (qui ne viennent pas). Votre place est légitime, prenez-la. Bonne continuation !
J'adore votre blog, je me reconnais tellement!
Des moments de solitude? J'ai l'impression de ne vivre que ça mais le premier m'a vraiment marqué : j'arrive chez la mère de mon compagnon pour l'anniversaire de l'un de mes beaux-fils (j'étais en couple avec leur père depuis déjà un an). Je fais comme d'habitude, comme si je ne voyais pas le joli portrait de mon chéri et de son ex qui trône encore dans le salon près de trois ans après leur séparation et je me hâte de voir la réaction du petit qui ouvre le cadeau que je lui ai offert. Je l'ai bien écouté, je sais que c'est ce qu'il veut, un super circuit de toupies! Il l'ouvre, explose de joie et sa grand-mère regarde mon compagnon et lui dit : "mais il a déjà un truc dans ce genre non? Envoie une photo à Tiff (son ex) et demande lui si c'est une bonne idée".
Le rouge s'empare de mes joues, la honte et le sentiment de rejet m'envahissent et je jure que j'ai l'impression à ce moment-là, de voir l'ex sourire sur le joli portrait qui trône dans le salon….
Bonjour à toute, je vis actuellement cette solitude, c'est le spectacle de danse de ma belle fille âgée de 61ns nous avons une très belle relation depuis que je suis avec son papa. Elle souhaite que tous le monde soit présent mais s'est qu'il est difficile que sa maman et moi soyons au même événement. Surtout pour la maman car moi j'y vois surtout l'intérêt de la petite. Malheureusement Monsieur ne se positionne pas envers moi et décide d'y aller avec sa soeur et son ex .. Et moi je dois donc rester seule et me contenter d'une vidéo du spectacle. C'est très dur pour moi à gérer, j'ai l'impression d'être abandonné et d'être la que pour gérer le quotidien mais ne pas pouvoir profiter de ces événements qui tiennent à coeur à tous le monde. Je ne sais pas comment me positionné et me sens perdue concernant ma place
Bonjour à toutes,
je suis la belle-mère de 2 enfants de 11(fille) et 13 ans ( garçon); mon fils à 7 ans.
Nous vivons en famille recomposée depuis 2 ans. Je n’ai pas de liens très forts avec eux, ils sont très envahissants, et nous n’avons pas élevés nos enfants de la même manière.
Les enfants de mon compagnon a élevé ses enfants » dans du coton » et sa fille de 11 ans couine toute la journée, a toujours mal quelque part, c’est un peu infernal.
Ils sont très écoutés par leur père.
Nous les avons une semaine sur 2; tout comme mon fils .
L’année dernière il y a eu la communion de son fils, j’ai été littéralement éjectée de cette réunion familiale car leur mère ne voulait pas que je sois là. Je suis donc bonne à laver les chaussettes, à faire les gâteaux d’anniversaire, à les habiller, etc mais pas assez « légitime » pour assister aux cérémonies. J’en ai été très choquée et cela à générer un très sérieux conflit qui a failli faire basculer notre couple.
Et dans quelques semaines rebelote : c’est la communion de la fille.
Sujet très épineux. Je ne veux pas y aller ; je n’irai pas; je n’ai pas envie de me forcer.
Je n’ai pas envie de me contraindre. Même si je ne sais pas encore si je suis invitée.
Commet réagir ? je commence à ne plus dormir.
Quelle est la bonne attitude ?
Exiger 2 repas avec chaque famille ?
Fermer sa bouche et subir ?
Merci de vos conseils et merci de m’avoir lue.
Bonjour Hélène, merci pour votre témoignage ! Ah, la place de la belle-mère ! Sujet compliqué ! Dans un monde idéal, je me dis que la mère, pour le bien de ses enfants, ne devrait pas rejeter la nouvelle compagne du père de ses enfants. Mais cela ne sa passe pas toujours comme ça… Je vois que vous n’avez pas de liens très forts avec vos beaux-enfants. Du coup, vu la situation générale, vous pouvez très bien ne pas aller à la communion. Vous en avez parfaitement le droit. Expliquez-leur que comme leur maman préfère que vous ne veniez pas, vous restez à la maison, mais que vous leur souhaitez quand même une très belle communion.
Je vais peut-être vous paraître un peu brusque, mais finalement, dans votre situation comme dans celle de beaucoup de belles-mères, c’est à votre conjoint de taper du poing sur la table et de vous imposer. Il a le droit d’emmener qui il veut aux événements importants qui concernent ses enfants. Tant qu’il ne fera pas respecter ses droits par son ex, vous en subirez les conséquences. Discutez avec votre conjoint, il ne peut pas vous laisser dans le flou. Et ce n’est pas la mère qui décide de tout… Quoiqu’il en soit, prenez soin de vous ! Anne-Laure
Bonjour Hélène, pour la communion, je sais ce que c’est, je n’ai pas été conviée, alors que j’élève ma belle-fille depuis qu’elle a 20 mois (elle a 11 ans auj). Le papa n’était pas invité non plus en fait, et il s’est auto-invité à l’église dès qu’il l’a appris… Nous avons fait un petit cadeau pour symboliquement marquer l’événement dans la « maison de papa ». Les ressentiments de l’ex sont parfois trop forts, et il vaut mieux éviter de ruminer… c’est assez destructeur. Petite question pour vous : pour les événements concernant votre fils, est-ce que vous invitez le papa avec sa compagne ou comment cela se passe ? comment ressentez-vous les choses par rapport à ça ?
Bonjour Marie-Julie,
merci pour votre commentaire.
La communion est passée, mais cet événement m’a beaucoup marquée.
Cela a été un véritable tsunami. Nous avons failli nous séparer.
Le fait qu’il ne m’impose pas et qu’il réponde au chantage affectif de sa fille de 11 ans m’était insupportable. Nous avons nos enfants en garde – alternée, une semaine, une semaine et de ce fait je m’occupe autant de ses enfants que lui ou que leur mère.
Dès lors, le fait de m’écarter de cet événement était intolérable pour moi. Ils ne pouvaient pas décider pour moi. Un jour je suis la , et un autre je ne suis pas la si ça leur chante.
Nous avions le projet d’acheter une maison en commun, pour que chacun ait plus d’espace. Et avec ce projet la, j’étais mise à l’écart ?
La maison a été sous tension des semaines, je ne supportais plus sa fille, dès qu’elle ouvrait la bouche, je n’avais qu’une envie : l’emplatrer.
Un jour, j’ai failli partir, les amis m’ont retenue, on a mis tout sur la table.
On a vu les enfants quelques jours plus tard, fait une grosse réunion de crise ou tout le monde a vidé son sac; et ça a soulagé tout le monde.
Il faut savoir qu’un an avant ils m’avait fait le même coup avec la communion de l’ainé, et la j’ai été mise de côté; alors une récidive était source de séparation.
Donc le père des enfants m’a imposée et j’y suis allée.
La communication est essentielle, mais c’est loin d’être facile.
Pour répondre à votre question, je ne suis pas croyante, le père de mon fils non plus alors nous échappons à ce genre de fête. Mais il y a 2 ans il est venu seul à la fête de l’école; il aurait pu venir accompagné, cela ne m’aurait pas dérangée. Je m’en fiche.
Et en plus j’imagine même pas le scandale qu’il me ferait si j’exigeais une telle chose.
Je me ferais renvoyer dans mes 22, c’est une certitude.
Je ne la connais pas, je ne rentre pas chez eux, j’attends mon fils le dimanche soir à la barrière et cela me va très bien comme cela.
Bonjour à tous,
J’avoue traversée un moment très difficile en ce moment. Je n’ai pas d’enfant et suis la belle mère d’un garçon de 5 ans et d’une fille de 7 ans depuis un an. Nous les avons 1 semaine sur 2. J’essaye de faire au mieux et les relations se passent plutôt correctement pour l’instant. Le problème c’est moi : je ne supporte plus de les entendre parler H24 de leur mère (qui soit dit en passant est omnipotente et toxique). Ils me comparent à elle ou l’évoque parfois dès le petit déjeuner et je sature. Je ne sais pas ce que je peux dire ou faire pour arrêter de subir la situation. Pour le moment je ne bronche pas et reste silencieuse « maman fait ça mieux que toi », « avant papa et maman s’aimait très fort », « on est le résultat de la moitié de maman et la moitié de papa », « maman fait ça comme ci », « maman elle aime ci, maman elle aime ça… » ect… J’en peux plus, je subis sans rien dire, mon conjoint ne sait pas quoi dire… Et moi je sature qu’elle existe constamment chez nous malgré son absence.
Avez vous des conseils ?
Je sais très bien que les enfants parleront toujours de leur mère, mais que puis je leur dire pour réduire le flot ? Stopper un peu tout ça…
Merci par avance
Bonjour Pauline et merci pour votre commentaire. Votre réaction est parfaitement compréhensible ! Plus d’une belle-mère en aurait marre d’entendre parler de l’ex de leur conjoint sans arrêt, surtout pour s’entendre dire qu’elle fait mieux que vous, etc. Mais vous avez la bonne attitude, vous ne réagissez pas 🙂 Et pour cause, ces mots ne sont pas une attaque personnelle contre vous mais contre votre statut de belle-mère.
A vous lire, j’ai l’impression que vos beaux-enfants sont pris dans un conflit de loyauté, et que ce sont les mots de leur mère qui sortent de leur bouche. Leur mère a peur, et transmet sa peur à ses enfants. Ils essayent peut-être de se rassurer car leur mère les met en insécurité. Leur mère se mettrait-elle en compétition avec vous vis-à-vis de ses enfants ?
Vous ne pouvez pas faire grand chose pour elle, mais vous pouvez agir au niveau des enfants en les rassurant. Vous (et leur père bien sûr !) pouvez leur dire que vous n’êtes pas leur mère et que vous ne souhaitez pas prendre sa place. Pas facile mais très efficace, vous pouvez aussi complimenter la maman auprès des enfants. Cela les rassurera vis-à-vis d’elle et vous gagnerez leur respect. Vous pouvez aussi abonder dans leur sens quand ils disent des vérités telles que « on est le résultat de la moitié de maman et la moitié de papa ». Par exemple Oui, c’est vrai ! Moi aussi je suis le résultat de la moitié de mon papa et de ma maman ». Profitez-en pour leur parler un peu de vous, de votre histoire, de votre famille.
Enfin, le papa peut leur parler, leur dire que papa et maman les aimeront toujours, mais que maintenant, la chérie de papa c’est vous. J’ai vraiment l’impression que vos beaux-enfants ont besoin de sécurisation. Bon courage, et patience ! Cela prendra un peu de temps ! Anne-Laure
Je vous comprends Pauline. Moi j’ai pris sur moi et je fais souvent des compliments sur leur maman (évidemment, elle n’est pas toxique..): Maman fait de plus beaux gâteaux que les miens (et c’est vrai :-p), oui votre Maman est plus belle, etc.
Je leur dit aussi que, même si je ne suis pas « de leur famille » (ils le disent encore parfois et ça me blesse), je prends soin d’eux autant que de mes propres enfants (et je détaille les soins)
Ils finissent par se lasser car ils comprennent que vous n’êtes pas une ennemie.
Bon courage!
J’ai toujours tellement l’impression que tu écris pour moi 😀
Tout à fait ça ici ! La mère (et ses parents) qui me nient superbement à la fête de l’école (alors que le beau-père me fait la causette). Mon avis mis de côté alors que, comme tu le dis, je nettoie le vomi, le caca et les traces de pipi sur la lunette des wc 😉
Parfois l’impression d’être juste bonne à penser à rendre « le pantalon bleu Pat’Patrouille (et propre svp) » et de passer pour la mausvaise car chez moi, on ne regarde pas la télé en semaine
Ils grandissent et ils commencent tout doucement à me considérer. Ce qu’en pense leur mère m’est égal, tant qu’elle ne leur parle pas de moi en mal car moi, je ne me le permettrais pas.
Et j’espère de tout cœur être à leur mariage, et en bonne place lol (mais là, j’ai bien le temps !)
Mais c’est vrai Aurélie, j’écris pour toi 🙂 Merci pour ton commentaire ! Au moins tu y vas à la fête de l’école, c’est déjà pas mal 🙂 De mon côté, c’était inutile que je m’y pointe. La mère aurait été capable de prendre les enfants par la main et de rentrer chez elle. Dans ces moments là, j’ai préféré m’effacer. Je me suis dit que pour les beaux-enfants, en cet instant précis, la présence de leurs deux parents était ce qu’ils souhaitaient le plus.
La fête de l’école ça va, on était invités… par l’école, qui prévoit des ‘tickets’ pour tout le monde (grands-parents, fratrie complète, oncles, tantes, et donc beaux-parents aussi)… On ne s’assied pas tous ensemble, mais ça passe.
Par contre, ‘maman’ avait organisé la 1ère communion de son côté, sans marâtre (=moi) mais sans le papa, ni la marraine (car amie du papa). Quand il l’a appris, mon mari s’est auto-imposé à l’église évidemment. La petite n’a pas compris pourquoi ça s’est passé comme ça… triste quand même…