Etre belle-mère n’est pas toujours simple, comme évoqué dans l’article « Les 7 raisons d’être fière d’être une belle-mère ». Le moindre faux pas et vos beaux-enfants vous qualifieront de « sorcière ». Et ce même si vous respectez scrupuleusement les principes de base :
- respecter et prendre soin des beaux-enfants,
- être attentive à leurs besoins,
- assurer leur sécurité.
La belle-mère doit aussi être attentive à certains détails qui peuvent devenir des montagnes pour les enfants… et les marquer à vie. Et faire de vous la belle-mère « sorcière » !
La sorcière conquérante
Sarah avait 8 ans quand son père Vincent a rencontré Isabelle. Isabelle est rapidement venue s’installer chez Vincent. Aujourd’hui, Sarah est étudiante et vit en coloc avec des amis.
Elle se souvient : « Isabelle est arrivée telle un bulldozer ! Elle a débarqué un samedi alors que j’étais chez ma mère. Quand je suis retournée chez mon père, tout avait changé. Elle avait viré les affaires de mon placard de la salle de bain pour y mettre les siennes. Et elle en avait beaucoup ! Elle avait pris possession des lieux en un week-end ! Mon père n’a rien dit, et moi non plus, j’étais trop petite. Je n’ai pas osé. Mais cela m’a blessée. Je me suis sentie mise de côté. Si elle ne respecte pas mes affaires, elle ne me respecte pas, moi !« .
Pour les femmes qui emménagent chez leur conjoint, alors qu’il vit dans ce lieu depuis plusieurs années avec ses enfants, bon courage déjà !!!, mais surtout, allez-y en douceur !
En effet, lui et ses enfants ont une histoire commune et leurs habitudes dans cet endroit. Par conséquent, ne débarquez pas comme la reine mère ! Cela peut être très perturbant pour les enfants, qui ont besoin de stabilité. L’idéal au début, c’est que ce soit votre compagnon, père des enfants, qui vous fasse de la place dans ses placards ! Et qu’il ait préparé ses enfants à votre arrivée, bien entendu…
Si vous avez besoin de plus de place pour vos affaires, prenez la peine de communiquer avec les enfants. Demandez-leur symboliquement s’ils veulent bien vous faire un peu de place pour poser votre crème de jour sur l’étagère, puis continuez pas à pas. Si la situation est trop conflictuelle, ne forcez pas. Laissez le temps agir en votre faveur et en attendant, profitez-en pour faire le tri dans vos affaires
La sorcière pin-up
Antoine se souvient : « J’avais 6 ans quand mon père, veuf, s’est mis en couple avec ma belle-mère. Elle était beaucoup plus jeune que lui et elle faisait exprès de rester collée à lui tout le temps. Moi qui n’avais plus ma maman, c’était horrible de voir cette femme roucouler, toucher mon père sans arrêt et m’empêcher d’y accéder. Je l’ai tout de suite détestée ».
Oui, vous êtes jeune et vous êtes amoureuse ! Donc vous resplendissez. Vous faites attention à votre apparence, vous voulez plaire à votre homme. Vous aimez être sexy pour lui et votre libido est à son plus haut niveau. Sauf que ses enfants, eux, ils vont détester votre sex-appeal ! Ils risquent de réagir violemment face à votre potentiel érotique. Par jalousie envers leur père mais aussi par loyauté envers leur mère. Et puis tous les enfants trouvent très gênant, voire degueu (et beurk !) de voir les adultes se caresser, se tripoter ou s’embrasser à pleine bouche…
Ayez donc de la pudeur, par respect pour les enfants. D’autant plus si c’est le début de la relation ! Vous devez donc vous organiser en couple pour trouver des moments pendant lesquels votre intimité sera la priorité. Mais évitez quand les enfants sont là !
La sorcière jalouse
Ouch ! c’est la pire ! celle-là elle est vraiment nuisible pour les beaux-enfants ! Une calamité qui peut ruiner une enfance entière ! La jalouse, c’est celle qui n’agit que pour elle, qui fait sentir à ses beaux-enfants qu’ils sont de trop. Envieuse, elle accapare leur père, considérant qu’il ne doit rester que les miettes aux beaux-enfants. Elle ne s’occupe jamais ni d’eux, ni des devoirs, ni des loisirs. Elle les humilie au quotidien, ne leur sourit jamais, ne les prend jamais dans ses bras, ne les console pas (et pour cause, elle est souvent la cause de leurs misères)…
Oui, elles existent, et ce qu’elles font subir aux enfants s’appelle de la maltraitance psychologique. Combien sont-elles à travers le monde ? Aucune idée. Trop, assurément !
Sans en arriver à cette extrémité, si vous voulez éviter de tomber dans ce sentiment négatif qu’est la jalousie :
- Ne créez pas de rivalité entre vous et vos beaux-enfants concernant l’amour que donne votre compagnon. Vous êtes une adulte et vous avez des enfants en face de vous. Les besoins ne sont pas les mêmes. Ne vous mettez pas au même niveau.
- Même si vos beaux-enfants vous envoient des piques, ne tombez pas dans leur piège. Il y a quelques années, nous étions en promenade et ma belle-fille qui devait avoir 5 ans, attrape la main de son père. Elle tourne la tête vers moi et avec un petit sourire triomphant, elle me lance : “Tu vois Anne-Laure, c’est moi qui donne la main à Papa”. J’en souris quand j’y pense aujourd’hui. Sur le coup, sa réflexion m’avait piquée au vif, mais je lui ai dit qu’elle avait bien raison de tenir la main de son papa. Avec le recul je me dis que j’aurais dû prendre son autre main. En bref, lorsqu’ils vous décochent des phrases acides, dites-vous qu’ils ont besoin d’être rassurés sur leur place dans la famille. Rassurez-les.
- Si vous n’arrivez pas à surmonter la jalousie vis-à-vis de vos beaux-enfants, peut-être avez vous besoin d’être rassurée également ? N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus sur le coaching familial ! Plus d’infos ? C’est par ici !
La sorcière sadique
Ne vous transformez pas en harpie dès que vos beaux-enfants vous titillent un peu ! Oui, au cours de votre carrière de belle-mère, vous allez vous manger quelques réflexions bien cassantes qui font mal. Oui, vous allez avoir envie de crier un bon coup tellement ils vous énervent. C’est hélas le lot de toutes les belles-mères qui se plient en 4 pour gérer leur tribu et qui n’obtiennent pas beaucoup de reconnaissance.
Malgré cela, évitez les phrases qui tuent et qui peuvent s’imprégner de façon indélébile dans leur mémoire. A vie (si si ! c’est du vécu !). Par conséquent, ne cédez pas à la tentation de l’humiliation pour vous faire du bien de façon provisoire.
Bannissez donc les phrases du type:
- “C’est ta mère qui t’élève comme ça ?” quand il/elle agit d’une façon qui ne vous convient pas => Attaque gratuite de sa mère. Evidemment l’enfant va se braquer et prendre position pour sa mère, et donc contre vous. Et ça risque de durer. Pour peu que ses frères et sœurs soient témoins de la scène et vous avez la fratrie entière contre vous.
- « De toute façon y’ a rien à voir ! » quand votre belle-fille adolescente vous demande de quitter la salle de bain dans laquelle elle est en train de s’habiller. Respectez l’intimité et la pudeur des ados.
Alors avant de balancer une phrase destructrice que vous regretterez, tournez votre langue 7 fois dans votre bouche. Puis demandez vous, si vous avez des enfants, comment vous réagiriez si les provocations venaient d’eux.
Enfin, essayez de reporter votre agacement en pensant toujours au même objet, qui vous servira de “punching-ball” virtuel. Cela peut également être une personne, un collègue qui vous agace. Vous pouvez également avoir un vrai petit objet comme une fève, que vous mettrez dans votre poche et que vous pourrez serrer fort entre vos doigts chaque fois que l’envie de répondre aux provocations montera. En gros, attendez que la pression retombe.
Bien entendu, si l’enfant est impoli ou irrespectueux, il faut réagir de manière adaptée. Sans chercher à être méchante…
La sorcière maladroite
Même s’ils sont involontaires, certains comportements sont à proscrire :
- Ne dénigrez pas la mère de vos beaux-enfants, même si celle-ci ne se gêne pas pour vous critiquer vertement, et même si ça vous démange ! Ceci s’applique également à votre compagnon. Restez droits et intouchables. Les enfants s’en souviendront et apprécieront.
- Ne faites pas de l’enfant un messager : “Tu diras à ta mère…” . Vous êtes des adultes, prenez votre téléphone si vous avez quelque chose à lui dire.
- Si vous avez des enfants, soyez juste et ne faites pas de favoritisme (facile à dire, je sais).
De manière plus générale, n’abordez pas les sujets suivants devant ou avec les beaux-enfants et enfants. Sujets qui peuvent être une source inutile d’angoisses et de stress pour eux :
- l’argent et plus précisément la pension alimentaire,
- les jugements,
- les griefs entre ex.
Et vous, avez-vous déjà eu des comportements inadaptés dans votre relation avec vos beaux-enfants ? Comment les avez-vous corrigés ? N’hésitez pas à réagir dans les commentaires.
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Bonjour,
Moi c'est Nathalie .. 39 ans maman d'un petit homme de 9 ans et demi et belle-mère de 2 ados (13 et 15 ans).
Au démarrage… nickel… ok on sait que lorsqu'on refait sa vie avec qqn il y a donc un ou une ex et donc de potentiels pb possibles. Ici tout est arrivé au bout de 6 mois et à cause d'une coupe de cheveux….
depuis hé bien 3 ans de procédure, et surtout je suis devenue moi (qui n'ai rien dit ou fait) LA GROSSE VILAINE, celle qui est méchante, qui fait leur fait " peur" et surtout qui décide de tout………parfois je me sens comme dans un jeu vidéo je suis le petit personnage qui est coincé dans le donjon et qui n'a pas le niveau pour affronter les dragons (enfants), le troll ( mon mari qui bien sûr ne voit rien .. enfin ne veut pas voir ni entendre, ni comprendre …) et le big boss l'ex……
Parfois je regrette et pourtant j'aime mon mari et même ses petits boulets mais franchement aujourd'hui j'ai plutôt envie de les étriper et de les réexpédier chez leur mère et qu'ils nous fichent enfin la paix …
non belle-mère c'est un horrible job vraiment.
Bonjour Nathalie ! J’aime beaucoup votre métaphore du jeu avec les trolls et le dragon. Je suis certaine que cela parle à beaucoup :o) Et oui, pour peu que la belle-mère aspire à un peu de cadre et d’organisation dans son foyer, et qu’elle ait un conjoint englué dans la culpabilité, alors elle endosse ce rôle de méchante. Ce qui est épuisant et dévalorisant. La mère des enfants ne doit pas intervenir dans votre façon de gérer votre foyer. Tenez bon, malgré les bourrasques. Vous êtes légitime ! Bon courage !
Bonjour,
Je parle en tant que mère ayant une fille (15ans) qui subit "la sorcellerie" de sa belle-mère.
Je ne sais pour quelle raison, cette femme m a détesté dès le premier jour sans même m avoir vu. Jusqu ici ça ne me posait pas de problème car ce qu elle pouvait penser de moi ne m atteignait pas.
Seulement, après plusieurs fois où ma fille revenait chez moi et me disait que sa belle mère disait ci et là sur moi, je me suis demandé ce que pouvait ressentir ma fille, et celle ci m a dit que ça lui faisait mal d entendre des choses sur moi.
J avais compris que ma fille souffrait et qu il fallait que je réagisse, ce que j ai fait.
J ai demandé à son père que lorsqu ils parlaient de moi, qu ils veillent à ce qu elle ne soit pas présente car cela lui faisait mal d entendre ce qu ils peuvent bien dire de moi,
En leur disant ça, j ai déclaré la guerre, alors que je ne voulais que protéger ma fille d autres souffrances.
Depuis c est ma fille qui subit les conséquences.
Sa belle mère la maltraite, l insulte, la dénigre, la rabaisse, l empoigne, la menace, et elle a même été jusqu'à lui ordonner de lui planter des ciseaux dans la gorge, ce que ma fille n a pas fait heureusement mais j imagine l état qu elle a dû se trouver à ce moment là.
Quant au père, il ne fait rien, il leur demande d arrêter de se disputer sinon il va se suicider, ou partir.
Alors je ne sais pas quel genre de sorcière elle pourrait être, je n emploi d ailleurs pas ce genre de terme, je suis une maman qui relativise beaucoup, qui prend en considération le mal être d être une belle mère car je le serai peut-être un jour et de sa place dans une famille recomposée, je prends aussi en considération le rôle du père, ainsi que la place des enfants, ici ma fille, mais je suis surtout une maman qui s inquiète car cette femme détruit tout, et je dois recoller les morceaux.
Dans quel état vais-j retrouver ma fille ?
Je pourrais être une de ces mères qui rendent la vie des compagnes de leur ex ainsi que leur ex insupportable mais je ne suis pas comme ça car pour moi chacun a le droit d avoir une deuxième chance pour reconstruire sa vie, et si pour le bien du père, cette deuxième chance peut rendre une famille recomposée épanouie, c est tout bénef pour ma fille.
Comment peut-on être aussi méchante, jalouse, sadique, et se mettre au niveau d un(e) enfant, d un(e) ado alors que nous sommes sensé(e)s être des adultes responsables, reflechi(e)s?
Enfin voilà, après avoir lu le texte, et les commentaires, j avais besoin de m exprimer.
Non pas que je veuilles juger, juste par ce que je ne comprends pas, sans doute parce que je ne l ai pas encore vécu.
Stephanie.
Bonjour Stéphanie, merci pour votre message ! Votre témoignage est vraiment glaçant ! Les paroles que cette femme dit à votre fille sont inadmissibles et d’une violence inouïe. Je ne suis pas spécialisée dans les procédures officielles mais il me semble que vous pouvez faire appel à une assistante sociale, voire carrément à la police. Le père de votre fille fait du chantage au suicide, c’est vraiment un environnement affreux et peu sécurisant pour votre fille.
Si une lectrice de Tribu Radieuse qui s’y connait dans de tels cas peut vous conseiller, ce serait sympa !
Bien entendu, il y a des mamans qui ne posent aucun problème aux belles-mères, et heureusement ! J’accompagne plusieurs belles-mères qui ont une relation constructive et cordiale avec l’ex de leur conjoint. Pour répondre à votre question « Comment peut-on être aussi méchante, jalouse, sadique… », je peux témoigner avec ma propre expérience en tant que petite fille. Ma belle-mère était comme ça. Je vivais avec elle 24h sur 24 puisque ma mère est décédée lorsque j’étais encore un bébé.
Aujourd’hui, j’ai compris qu’elle rejetait sur moi ses propres blessures, frustrations, trauma, etc. Quand on souffre, on s’en prend parfois à plus faible que soi pour se soulager… Cela n’excuse en rien son attitude envers votre fille. Continuez de la protéger et j’espère que vous trouverez de l’aide pour stopper les pratiques de Madame marâtre. Bon courage à vous ! Anne-Laure
J’espère ne me reconnaître que dans le profil de la belle-mère jalouse. Je vis avec mon compagnon depuis 4 ans. Nous avons chacun une fille, la sienne 13 ans et la mienne 10 ans. J’ai du mal depuis le début à établir une relation saine avec sa fille. Je la trouve agressive, sournoise, menteuse. Non pas que la mienne soit parfaite, loin de là je pense avoir une conscience juste de qui elle est elle aussi. Elle est là tous les week-ends et prend énormément de place. Elle suit son père partout (bien que préado) et parle en permanence, la plupart du temps pour dire des choses sans grand intérêt. Pour meubler et signifier sa présence sans doute. Pour se rassurer peut-être. Les week-ends où elle est là et qu’il n’y a pas ma fille, je m’efface, je fais d’autres activités seule, bien consciente de la nécessité pour elle d’être seule avec son papa. J’ai essayé de faire plein d’activités avec elle, cuisiné sorties shopping , cinéma, mais rien n’y fait, je ne m’y attache pas. Pire elle m’insupporte.
J’ai vu des psys, une kinésiologue, une énergéticienne pour tenter d’améliorer cette situation. Rien n’y fait. Ça m’attriste profondément. Je pense être quelqu’un de gentil et ouvert et dans cette situation j’ai du mal à me reconnaître.
Bonjour. J’ai lu cet article en essayant d’être la plus objective possible pour voir si j’étais une « belle mère sorcière » ! Et là, je ne me reconnais pas forcément dans ces portraits… Ouf … Mais cela n’empêche pas que ma relation avec mon beau fils n’est vraiment pas géniale. Il me reproche de ne pas jouer avec lui (mais il oublie toutes les activités manuelles, balades, sorties …. Que l’ont fait ensemble), son insolence et son comportement d’enfant qui veut se la jouer ado (alors qu’il en est loin…) font que je n’ai pas envie de me rapprocher de lui. Il doit le ressentir et au final, c’est le serpent qui se mord la queue…. Que faire quand on n’a pas envie de faire d’effort ? Je n’ai pas un caractère à me forcer (même en amitié) c’est dur
Bonjour
Ça me fais du bien de lire vos articles ! Et à la fois je me demande si j’arriverais à y croire ….
Je suis belle-mère de deux garçons et j’ai un garçon du meme âge que le dernier de mon mari
Cela fait 3 ans que nous vivons ensemble et cela ne c’est pas fait sans heurt.
Normal à priori, sauf que le fils de mon mari du même âge que le mien (11 ans cette année) a été si méchant avec mon fils que je n’arrive pas à pardonner !
Durant ces 3 années il s’est montré agressif, violent, sournoi avec mon fils. Il n’a absolument rien fait pour l’accueillir et l’intégrer dans sa vie (c’est nous qui sommes venus vivre chez eux…)
On a tout fait il nous semble pour que les enfants se sentent bien mais a priori ce n’est pas assez !
Bilan : le plus vieux ddec mon mari est parti vivre chez sa mère où il fait les 400 coups du haut de ses 15 ans et le dernier reste en garde alternée avec la dernière vacherie en date du mois de juin : raconter aux copains de l’école que c’est de la faute de son beau-frère si il ne les suis pas dans le même collège ! Resultat : les copains s’en sont pris à mon fils dans la cours et le pauvre ne savait pas ce qu’il avait fait !
Quant à l’ex, elle s’évertue à cancaner sur nous auprès de qui veut bien l’écouter et surtout dans le huis clos familial où là elle laisse éclater toute sa jalousie sur mon mari et moi devant ses enfants qui reviennent chez nous remontés contre nous ou bourrés de jalousie et de rancoeur sans raison
Bref dur dur d’être une belle mère !
Emma
Bonjour Emma, merci pour votre témoignage ! Effectivement, situation difficile pour vous et votre fils. Vous devez accumuler de la rancœur si les problèmes ne sont pas discutés. Vous écrivez que vous et votre fils êtes allés vivre chez votre conjoint : c’est difficile de trouver sa place dans ces circonstances. Ceux qui arrivent dans le foyer peuvent être perçus comme des intrus et ne jamais trouver leur place. Quant à l’agressivité de vos beaux-fils, elle traduit sans doute un mal-être. Si les parents sont en conflit, si la mère les monte contre vous et leur père, si les choses ne leur ont pas été expliquées clairement, votre fils est le punching-ball idéal (si j’ose dire), même s’il n’a rien fait et rien demandé. Une discussion sérieuse entre votre compagnon et ses fils ne serait peut-être pas superflue 😉
Bon courage !
Anne-Laure
Bonjour,
C’est bien vu les 5 façons de devenir une sorcière. Moi je ne me reconnais que dans la « belle-mère jalouse », à un certain degré: mon mari était tellement tout le temps focalisé sur ses enfants qu’il n’y avait pas de temps pour nous deux. Nous ne sortions jamais à deux, jamais une soirée à deux, jamais de vacances à deux. Je précise que j’ai aussi un fils mais que je n’ai pas la même « poulitude » envers lui. Je pense que c’est une des raisons qui a fait qu’à un moment donné, j’ai ressenti une rivalité avec eux. Pour moi cette jalousie venait de la situation: ses enfants prenaient toute la place, donc aussi ma place. Mon mari ne les recadrait jamais, ne leur disait pas d’aller se coucher etc. C’est pourquoi je pense que cette jalousie n’était pas malsaine, mais bel et bien liée à une réalité. Alors je trouve qu’il ne faut pas stigmatiser la jalousie. C’est un sentiment que tout le monde voudrait ne pas connaître, mais qui hélas, est généré par certaines situations. Et la famille recomposée peut être une très belle occasion…
Même si je ne « coche » qu’une des mauvaises cases sur les 5, je pense que ma famille reocmposée est un échec. En tout cas à 21 ans, ma belle-fille est toujours hyper hostile envers moi. Mon beau-fils est sympa, lui, et j’ai de beaux sentiments envers lui, mais malgré tout j’aimerais qu’il quitte le foyer (il a 23 ans et son diplôme en poche dans un mois), car j’aimerais pouvoir profiter un peu d’une vie sans les tiraillement de la famille recomposée: même s’il est sympa, il y a plein de choses que je ne peux pas lui dire car ce n’est pas mon fils et qu’il a toujours été hyper protégé par son père, lequel ne supporte pas que je lui fasse la moindre réflexion. Conclusion: après 13 années de vie avec lui, je n’ai qu’une envie, c’est qu’il n’habite plus avec nous.
Bonjour Anne !
Un grand merci pour votre partage ! Je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites ! J’ai créé ce blog justement parce qu’à un moment donné, en tant que belle-mère, j’ai ressenti toutes ces émotions négatives, dont la jalousie faisait partie. Vos mots résonnent car j’ai vécu cette situation pendant les premières années. Je ne dénigre pas la jalousie, la « concurrence » avec les enfants du conjoint. Au contraire ! Je me suis d’ailleurs sentie mal à maintes reprises à cause d’elle. Je pense que beaucoup de belles-mères ressentent cette jalousie, mais n’en parlent pas, parce qu’elle n’est pas avouable aux yeux de la société et de l’entourage. D’ailleurs je vous trouve courageuse d’avoir témoigné à ce sujet !
Ce dont je parle dans mon article, ce n’est pas de la jalousie en elle-même, mais le comportement qui en découle chez certaines belles-mères : elles se vengent sur les enfants, elles les maltraitent, que ce soit psychologiquement ou physiquement, voire les deux. Je sais que ces femmes là existent, parce-que j’ai vécu ça en tant qu’enfant. Ma mère est décédée quand j’étais bébé. Mon père s’est remis avec une femme quand j’avais 5 ans. J’ai écrit cet article avec mes tripes et mes souvenirs d’enfant, d’ado, et de jeune adulte. C’est pourquoi en tant que belle-mère, j’ai tout fait pour que mes beaux-enfants ne souffrent pas de mes émotions négatives, qui sont quand même bien légitimes ! 🙂 Mais comme je le répète beaucoup dans mes articles, on n’est pas parfaites !
Dans votre cas, c’est dommage que vous n’ayez pas pu construire de relation aimante avec votre belle-fille. Mais votre mari vous a-t-il laissé faire ? Vous a-t-il fait confiance ? Vous a-t-il laissé la place que vous méritez ? Vous a-t-il présentée correctement auprès de ses enfants au début ? Votre mari a son rôle à jouer pour que vous vous sentiez légitime auprès d’eux.
Et que vous aspiriez à une vie plus tranquille, plus intime avec votre mari, est parfaitement compréhensible !
Je vous souhaite le bonheur !