Vous êtes beau-père ou belle-mère et malgré tous vos efforts, vous n’arrivez pas à vous dire « J’aime mes beaux-enfants ! » ?
En fait, ce n’est pas que vous ne les aimez pas, c’est que vous n’arrivez pas à les aimer d’amour !
Quoi qu’il en soit, vous avez du mal à mettre des mots sur cette situation. Cela vous ronge de l’intérieur ? Vous vous sentez coupable vis-à-vis de votre chéri-e et de ses enfants, ainsi que de la société que vous posez en juge suprême ?
Cette société qui nous envoie ce message : « Une belle-mère qui n’aime pas ses beaux-enfants, elle est mal barrée ! D’ailleurs si elle aime le père, elle aime les enfants, ils font partie du package, pas le choix ! »
Pourtant, vous n’êtes pas seul-e. En effet, bon nombre de belles-mères et beaux pères se posent un jour la question et se rendent à l’évidence : « Pourquoi je n’arrive pas à aimer mes beaux-enfants alors que j’aime leur père/leur mère ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Ce sont des enfants ! Ils sont faits pour être aimés ! Je suis leur beau-père/leur belle-mère, je suis obligée de les aimer ! Sinon, quelle espèce d’horrible personne suis-je ? »
Aimer des enfants, c’est facile, non ?
Je vais vous raconter mon histoire personnelle : mes premières années en tant que belle-mère ont été chaotiques, comme je le décris dans l’article Parcours chaotique d’une belle-mère : comment la famille recomposée m’a rendue meilleure !
Dès le départ, j’ai mis la barre bien trop haut. J’ai toujours mis un point d’honneur à m’occuper pleinement de mes beaux-enfants, à éviter le favoritisme, à les soigner, à les traiter avec respect, et à les aimer.
J’espérais secrètement qu’ils m’apprécient à la hauteur de tout ce que je faisais pour eux. Je m’épuisais et je ne récoltais pas grand chose en retour. Je m’échinais à devenir la belle-mère parfaite.
Quelle erreur !
Plus de place pour la spontanéité, je m’occupais d’eux avec raison, pas avec le cœur ! Et ma culpabilité grandissait de jour en jour, consumait toute mon énergie ! Je me suis repliée sur moi-même, imaginant que j’étais la seule dans ce cas. Je me sentais incomprise, mais aussi puérile, honteuse et immonde…
Immonde de me mettre dans un état pareil à cause d’enfants qui n’ont pas choisi ma présence dans leur vie, alors que j’étais l’adulte qui leur avait imposé cette situation.
Je me répétais, comme pour me punir encore un peu, que j’aimais tellement leur père qu’il était impossible de ne pas les aimer aussi ! Parfois, dans un sursaut d’orgueil mal placé, je me surprenais à penser qu’ils étaient bien ingrats (le lot de beaucoup de belles-mères) !
Bon sang, je crevais d’envie de me dire « Je les aime d’amour ! » Pourquoi n’y arrivais-je pas !!! Pourquoi, pourquoi, pourquoiiii ?!!!!
La remise en question
J’ai décidé que ruminer et me plaindre devait cesser ! Car même si mes beaux-enfants étaient sous influence par ailleurs, j’étais responsable de mes propres réactions. J’ai voulu sortir de la condition de victime dans laquelle je m’étais moi-même placée. Pour cela, j’avais besoin d’un coup de pouce.
J’ai alors cherché de l’aide autour de moi, en parlant.
Je n’en ai pas trouvé dans mes connaissances. Pas étonnant. Ce n’est pas facile d’évoquer ses difficultés de belle-mère à ses proches ! Ils ne sont pas forcément prêts à entendre ! On se doit d’être irréprochable et aimante aux yeux de la famille comme de la société.
Alors j’ai cherché sur internet… Pas grand chose non plus.
En dernier recours, je me suis tournée vers les livres. Et j’en ai trouvé quelques uns. Tous les bouquins que j’ai lus m’ont aidée à me sortir de cette douloureuse solitude. J’ai alors compris que j’étais loin d’être la seule dans ce cas !
Le déclic
Le déclic est arrivé grâce à une phrase, quelques petits mots qui ont tout bouleversé et qui ont défait tout ce sac de nœuds qui s’était formé dans mon cerveau : « On ne force pas l’amour. »
C’est ce que j’essayais de faire depuis des années : me forcer à aimer mes beaux-enfants, et m’auto-flageller du manque de résultat. Mais c’est évident, on ne force pas l’amour ! C’est d’une logique implacable, et pourtant, quand on s’engage dans une relation avec un homme qui a déjà des enfants, on y croit ! On se dit que l’amour va forcément couler de source.
Et ben non !
Le Dr Christophe Fauré, auteur du livre « Comment t’aimer, toi et tes enfants ? » insiste sur ce point :
« On ne force pas l’amour. S’il est là, c’est formidable, mais si ce n’est pas le cas, ce n’est pas la fin du monde. De plus, on aime rarement ses beaux-enfants dès les premiers instants. Les apprécier demande du temps et de la patience. »
Et il ajoute : « Par ailleurs, le fait de ne pas aimer d’amour vos beaux-enfants ne signifie pas une absence d’attention, de respect ou même d’une certaine tendresse à leur égard. »
La libération
BING ! Déclic dans ma tête, gros soupir de soulagement ! Je me suis pleinement retrouvée dans ces mots ! Ma culpabilité s’est envolée en un rien de temps, et tout de suite, j’ai vu la vie autrement !
Je ne suis PAS OBLIGEE d’aimer mes beaux-enfants ! Cela ne fait de moi ni une femme horrible, ni une mauvaise belle-mère ! Et oui, j’ai le droit d’aimer mes enfants davantage ! C’est tout à fait normal !
Tout comme mes beaux-enfants ont le droit d’aimer leur père plus que moi ! Et mon mari a également le droit de ne pas aimer mes enfants ou d’aimer les siens davantage.
L’essentiel, c’est de bien faire la différence entre l’amour inconditionnel qui nous lie à nos propres enfants, et celui, conditionnel, qui nous lie à nos beaux-enfants. Même si au final, ces deux formes d’amour peuvent être de même puissance.
Changement de cap !
Purée, toutes ces années d’auto-torture mentale, empêtrée dans une culpabilité qui me rendait fausse, maladroite, et inaccessible !!!
M’en libérer en assumant mes sentiments m’a permis de faire une espèce de réinitialisation de mon système beau-parental ! Je me suis calmée, je suis devenue plus authentique avec mes beaux-enfants. De fil en aiguille, je les ai (re)découverts, je leur ai ouvert la porte de ma bulle, et ils s’y sont engouffrés sans difficulté. C’est devenu facile, presque évident.
Alors certes, je ne suis pas obligée d’aimer mes beaux-enfants, mais rien ne m’en empêche non plus !
Alors je peux affirmer sans hésitation et le plus sincèrement du monde que je les aime, que je suis fière d’eux et de les avoir dans ma vie.
Et vous ? Savez-vous vraiment ce que vous ressentez pour vos beaux-enfants ? Culpabilisez-vous de ne pas les aimer autant que ce que vous imaginiez au départ ? Ou au contraire, l’amour a-il été immédiat ? Témoignez dans les commentaires ci-dessous !
Pour remercier le Dr Christophe Fauré pour le déclic libérateur qui m’a aidée à devenir une belle-mère aimante, je lui fais un petit coup de pub qu’il mérite largement 🙂 Plus sérieusement, je vous conseille la lecture de son ouvrage : « Comment t’aimer, toi et tes enfants ? » Il existe désormais en format Poche, à petit prix.
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Merci pour cet article!
Je vais commander de ce pas le bouquin que vous conseillez.
Belle mère de 2 garçons de 10 et 13 depuis 6 ans, l'amour ne vient toujours pas, et c'est meme de pire en pire avec l'adolescence qui s'installe…
J'espère me sentir moins seule!
Bonjour,
je suis actuellement dans une relation chaotique, 1 filles chacun de notre côté, du même âge, ayant été chez la même assistante maternelle. Vous me direz trop cool!!
Mais non… C'est juste un enfer! Elles passent leur temps à se chamailler, la sienne voulant avoir le dessus sur la mienne.
Je n'arrive vraiment pas à ressentir des choses bienveillantes pour cette enfant… Pourtant j'ai essayé… vraiment…
Une ex envahissante, un père laxiste et qui voit son enfant comme la perle… Comment lutter ?
Cerise sur le gâteau ? Un bébé est venu se greffer à tout ça.. une magnifique surprise mais plus qu'inattendue…
Difficile pour notre enfant en commun de pouvoir rivaliser dans le coeur de son père avec sa demi soeur…
Tout ceci est tellement compliqué à gérer que nous ne vivons pas ensemble au bout de 2 ans et demi, un bébé et de multiples séparations.
Je ne sais même plus si la patience est de mise ? Ou si c'est peine perdue.
A mon sens, c'est une enfant manipulatrice et toxique qui prend un malin plaisir à semer la zizanie et garder son père rien que pour elle. Je n'y arrive plus, vraiment…. Je n'ai pas confiance à la laisser seule avec mon ainée ou mon bébé, trop peur qu'il se passe quelque chose.
La mère de M considère bébé comme inexistante, elle n'a qu'une petite fille c'est l'ainée de M.
Quant à ma mère elle a tout fait pour considérer les filles comme identiques mais la fille de M sème tellement la zizanie que ma mère n'en veut même plus chez elle … Mais cette enfant aura toujours raison face à tout… Tout le temps, je suis toujours fautive de la situation.
Bonne ambiance hein…?
Je lis avec attention vos articles, j'essaie de m'en inspirer mais franchement j'ai juste l'impression que c'est la fin de cette histoire d'amour… Elle était si forte et maintenant si fade, inexistante, chacun posté sur ses positions, le seuil d'intolérance grimpant encore et encore.
Et ce mal être de me dire que je vais devoir lui confier mon bébé alors que j'ai peur des contacts avec son aînée, peur parce qu'il ne sait pas lire en mon bébé, répondre à ses besoins, les différences affectives flagrantes…. Je crois que la rupture n'est pas franche car je ne veux pas lui donner mon bébé… je l'a gère seule depuis la naissance et elle approche les 1 an alors pourquoi devrait-il l'avoir en garde ? sera t'elle en sécurité ?
Etre bienveillante au point de s'oublier et de briser son couple.
Parfois nos vies d'avant son plus des casseroles que des bénédictions.
Merci de m'avoir lu
Bonjour, je viens de lire votre article et bien pour ma part c'est bien pire☹️. Je suis enseignante, j'aime bien mes élèves et je suis maman de 4 enfants et je les adore. Je suis belle mère depuis 4 ans d'un garçon de 8,5 ans, j'ai essayé pendant 2ans mais je dois avouer que je ne l'aime pas et que depuis 2 ans j'ai baissé les bras. En effet, il n'est pas agréable, parle mal aux adultes, veut toujours avoir raison et dire qu'il sait tout même s'il dit beaucoup de bêtises. Il a souvent des mots de la maîtresse pour violences et vulgarités à l'école. J'ai essayé d'intervenir sur son éducation mais son père ne supporte aucun reproche sur son fils. Du coup, pour éviter les conflits avec le père et l'insolence du garçon, je lui parle que très peu et cela est d'autant plus difficile qu'il vit une semaine sur deux chez moi. Il n'a pas trop d'amis et son père ne voit rien et ne l'emmène pas chez un psychologue. Il me dit que si je l'aime je devrais aussi aimer son fils. Et bien non, d'autant qu'il ne lui ressemble pas alors je ne peux même pas m'attendrir sur leur ressemblance physique. Je crains même l'adolescence de ce garçon et je ne vois pas d'issue. Mon témoignage est bien plus négatif que le votre je t.rouve sur la relation avec les beaux enfants
Mon compagnon a 3 enfants de 16, 9 et 6 ans. Moi encore une de 19 ans qui vit avec moi mais qui est souvent "en vadrouille". Au début de notre relation, les enfants étaient en garde alternée mais la situation chez la maman s'est vite dégradée; les services sociaux s'en sont mêlés et maintenant la maman ne peut plus les voir qu'un samedi sur deux et elle ne vient pas toujours. Alors c'est du 24/24, 7j/7; le papa n'a pas de relais familial auquel il pourrait faire appel de temps en temps. Il prend toutes ses responsabilités et il y a un vrai partage dans les tâches de la maison mais parfois je me sens étouffée. Mon compagnon fait son maximum pour nous offrir des petites bulles d'air comme un petit resto ou une sortie mais ce n'est pas assez pour moi. Ah si on pouvait retrouver cette garde alternée … mais ça n'arrivera sans doute jamais. Je n'ai pas l'envie de m'investir avec ses enfants comme je le faisais avec les miens (sortie, bricolage, jeux, …) et donc je ne le fais pas et je m'en veux un peu. Je suis uniquement dans le soin et parfois même ça c'est lourd pour moi. J'ai beaucoup de difficultés avec celle du milieu qui a verbalisé qu'elle aurait voulu que papa et maman se remettent ensemble (c'est tout à fait normal) mais que comme j'étais là ça ne pourrait pas se faire. Il faut souvent lui rappeler qu'elle n'a que 9 ans et que ce n'est pas elle qui commande. Pourtant c'est elle qui souffre le plus de ne plus voir sa maman. Je mets énormément de distance entre elle et moi et je n'arrive vraiment pas à entrer en relation avec elle. Et puis je me dis que je ne suis pas leur mère et que c'est elle qui devrait prendre toutes ses responsabilités et pas moi. Aimer leur papa ne m'oblige pas à endosser ce rôle là. Je suis malgré tout très heureuse dans mon couple et ne changerais ma situation pour rien au monde.
Bonjour
Je viens de lire votre article et sur certains points je me retrouve. Comme par exemple la culpabilité de ne pas arriver à les aimer.
Oui il y a 6 ans j'ai rencontré un homme moi j'habitais dans le sud lui région parisienne.
Au bout de 2 ans j'ai tout quitté pour le rejoindre (mes enfants, mes amis etc… ).
Nous étions heureux il a 3 enfants 2 de la même mère et 1 d'une autre union.
Il y a 2 ans la maman des 2 enfants est décédée, quelle tristesse pour ses 2 enfants, depuis nous les avons en continu à la maison.
Tout est arrivé soudainement et je me suis investie à fond dans mon nouveau rôle de belle mère à plein temps.
Et puis 2 ans se sont écoulés, le plus jeune un garçon de 10 ans m'en fait voir de toutes les couleurs en l'absence de son père (arrogance irrespectueux etc…..) Alors quand son père est là il est très attentionné envers moi même trop.
La grande de 20 ans elle est une feignante.
Du coup en plus de mes journées bien remplies je dois servir de bonne de chauffeur bref tout ça me ronge de l'intérieur et je n'arrive plus à communiquer. Petite précision des discussions et remises en question durant ces 2 années ont eu lieu.
Actuellement je ne suis ni épanoui ni heureuse et j'en arrive à ne plus supporter leur présence, leur voix ni même leur geste. Je suis également peinée d'être comme ça car je me dis les pauvres ils n'ont plus de mère 😢😢.
Quand au père il lui arrive parfois de se rendre compte de la situation et ils s'emporte parfois avec sa fille de son comportement puis après lui cède tout et reviens sur tous ce qui lui a dit (des exemples j'en ai mais ils seraient trop long à écrire).
Je discute avec mon compagnon de mon ressenti vis-à-vis de cette situation que je vis très très mal.
Je penses même quitter la maison mais ici je n'ai personne pour rappel j'ai tout quitté.
Je ne sais plus quoi faire, comment faire, comment réagir et comment me reprendre.
Je suis tellement triste 😥 😥 que parfois je voudrais disparaître.
Avez-vous des solutions à m'apporter, des conseils je suis preneuse de tous ce qui pourrait améliorer mon/notre quotidien.
Merci et désolé pour le roman.
Bonjour Palacio, je pense qu'il faut que vous appreniez à poser vos limites, à faire respecter vos besoins, et à prendre soin de vous avant de prendre soin des autres Ce n'est pas parce que ces enfants ont perdu leur mère qu'ils ont tous les droits sur vous. Vous pouvez me croire, j'ai aussi perdu ma mère quand j'étais enfant. Autre chose, si votre compagnon ne remplit pas son rôle de père, s'il est trop laxiste et n'apporte pas à ses enfants le cadre rassurant dont ils ont besoin, alors vous serez le punching-ball tout désigné de vos beaux-enfants, qui ont en réalité des griefs contre leur père. Mais il est plus pratique de s'en prendre à la belle-mère dans ces cas-là, surtout si en plus, elle fait passer ses propres besoins après ceux des autres. C'est aussi très pratique pour votre conjoint que ce soit vous qui "preniez" à sa place. Il tient le beau rôle auprès de ses enfants, tout en maintenant (sûrement de façon inconsciente) le conflit : "Mes enfants et ma femme ne s'entendent pas, je suis pris en 2 feux !". Réagissez, sortez de ce petit jeu qui vous détruit. Bon courage !
Merci pour cet article. En effet, on ne trouve pas grand chose sur internet à ce sujet et vos propos me conforte mais je trouve le questionnement d'annabelle (10 juillet 2021) très intéressant. Accepter qu'on ne puisse pas forcer l'amour est une chose mais de manière générale, est'il possible de vivre avec quelqun qu'on n'aime pas?
Je pense qu'il est important de délimiter ses espaces, savoir où se situe notre seuil de tolérance, bien communiquer avec notre conjoint et se concentrer sur les petites choses que nous apprécions ou admirons chez nos beaux enfants et fermer les yeux sur le reste. Gardez à l'esprit que c'est notre conjoint que nous aimons et que ses enfants ne feront partie de nos vies qu'une petite partie de celle-ci. Courage à toutes et retirez uniquement le meilleur de ces belles familles recomposées !
Bonjour,
Merci pour vos écrits, je n’ai personne dans mon entourage qui est beau parent, je me sens moins seule à présent. J’ai 2 belles filles avec qui j’habite depuis 1 an. Elles sont adorables mais je ne les aime pas vraiment. Certaines de leurs habitudes m’agaçent. J’hésite à fuir. Je n’ai pas d’enfant et je serai peut être plus heureuse avec un conjoint sans enfant. Quand je lis les commentaires cela ne fait que confirmer cette envie de fuite. Je n’ai pas envie d’accepter cette situation très inconfortable pendant plusieurs années encore. Mais je vais faire beaucoup de peine autour de moi si je m’en vais. Et arriverais-je à quitter l’homme que j’aime ? Tout cela est bien compliqué…
Bonsoir. Dans le même cas que vous….je n’y arrive pas… impression de me forcer parce que j’aime leur père…de trouver ma fille mieux élevée,plus calme….je ne prends pas de plaisir à m’en occuper ou partager des moments avec eux, je fais semblant mais cela me coûte (stress, angoisse, alcool, culpabilité…). Je voudrais que notre famille recomposée sente le bonheur et me comble mais je pense qu’il y a encore un peu de chemin…en tout cas pour moi.
Je viens de tomber sur cet article sans savoir de quand il date. Ni une ni deux, j’ai commandé le livre. Une bouffée d’air frais, voilà ce que vos écrits ont déclenchés automatiquement. Belle-mère de deux garçons depuis 4 ans, ils ont aujourd’hui 5 et 6 ans. Et je n’y arrive toujours pas. Ce n’est pas naturel. Je le sens. Et c’est horrible. En espérant que le livre que vous conseillez me permettra enfin de me sentir bien dans cette famille que nous construisons.
Merci infiniment.
Bonjour Julianne ! Merci beaucoup pour votre témoignage ! J’espère que ce livre pourra vous aider autant qu’il m’a aidée moi. Et je le répète, nous ne sommes pas obligées d’aimer nos beaux-enfants. Cela ne signifie pas qu’on doive être horribles, méchantes, et les détester, bien entendu. Nous devons les respecter, respecter leurs besoins, prendre soin d’eux. Mais les aimer, ça vient ou ça ne vient pas ! Je ne suis pas la seule à le penser. A le dire, c’est une autre histoire, parce-que la société nous juge. Et pourtant, cela parait évident : vous ne pouvez pas vous forcer à aimer quelqu’un, tout comme personne ne peut vous forcer à aimer quelqu’un. Avec les enfants, c’est pareil. Et c’est normal. Ne culpabilisez pas, ne vous mettez pas la pression. Cela viendra peut-être tout seul… ou pas 🙂 Bon courage !