Il fait passer son ex avant moi !

la 5eme roue du carrosse

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“Comment puis-je construire une relation amoureuse solide avec Guillaume, un homme divorcé depuis des années, alors qu’il fait passer son ex avant moi ?”.


C’est la question qui tourne dans la tête de Caroline depuis quelques mois. Depuis cette fâcheuse rencontre inopportune au Mc Do, pour être plus précise.


⏪ Si vous ne savez pas qui sont Caroline et Guillaume, je vous invite, avant de continuer votre lecture sur cette page, à lire la première partie de leur histoire, disponible ici. Sinon, il va vous manquer des infos !

Entre 2 chaises

Revenons au Mc Do justement.

Caroline vient de quitter le resto avec ses jumeaux. Guillaume la suit du regard, la gorge nouée. Il n’arrive plus à parler. Pourtant, il était conscient qu’il y avait des chances de croiser Caro ici ! Après tout, elle est en vacances avec ses enfants et il sait qu’elle avait le projet de les emmener au ciné. 


Mais c’est Sonia qui a insisté ! Sonia, c’est son ex, la mère de ses 2 fils. Et elle a des exigences, encore ! Et pour cause, elle l’a “convoqué”, il n’y a pas d’autres mots, pour discuter. Ils allaient commencer à le faire quand Caroline est apparue.


Pris en flag ! “Mais quel con, mais quel con je fais !”. Guillaume s’en veut ! Il a encore laissé son ex décider de sa vie.


Car s’il n’est pas en Espagne, comme prévu, c’est parce que la maison où il devait loger près de Valencia pendant la semaine appartient aux parents de Sonia. Et comme elle voulait lui parler absolument aujourd'hui, elle lui a fait du chantage : “Si tu ne viens pas, pas de maison en Espagne ! Je partirai là-bas avec les enfants pendant ma semaine, tu te trouveras une autre location !”.


Alors, comme d’habitude depuis leur divorce, il a cédé. Et il n’a pas voulu mettre Caroline au courant de son changement de programme. Car il veut la préserver des conflits avec Sonia, il veut que sa jolie relation avec Caroline reste comme une bulle de bonheur intacte, cachée aux yeux du monde. Le plus longtemps possible, même s’il sait que c’est utopique.


D’ailleurs, il se remémore les quelques fois où Caroline lui a exprimé ses doutes et ses incompréhensions : “Guillaume, je suis d’accord pour que tu aies une relation de coparentalité avec elle, mais j’ai le sentiment que tu fais passer ton ex avant moi, globalement ! Ce n’est pas très agréable !”. Elle l’avait prévenu, et il avait gardé ses bonnes grosses œillères : “Mais non, tu te trompes, pas du tout !”


Et patatras, tout s’écroule aujourd’hui !

Fin de l'histoire ?

Non seulement son ex va encore lui demander une modification de la garde alternée en place, mais en plus, il va perdre Caroline. 


Il a vu dans ses yeux qu’elle était d’abord perdue, puis en colère. Il a vu qu’elle a rassemblé toutes ses forces pour rester digne, mais qu’elle souffrait horriblement, par sa faute.


Va falloir ramer Guillaume, si tu veux reformer ta bulle, qui vient tout juste d’éclater sous tes yeux !


Il n’a qu’une envie : planter son ex et courir après Caroline. Mais il regarde ses fils qui crapahutent dans l’aire de jeux, et il se ravise.


“Bon, qu’est-ce qu’elle veut encore” se demande-t-il en se tournant vers son ex. Effectivement, elle lui parle de la garde alternée. Mais cette fois, elle le menace : “Je vais demander au juge une modification de la garde alternée, pour les raisons que tu connais déjà. Ton travail ne te permet pas de t’occuper d’eux correctement, tu es obligé de vivre avec ta mère, et ce n’est pas à elle de les élever. Autant qu’ils soient avec moi. Tu les aurais un week-end sur 2 et la moitié des vacances. Bien entendu, je vais aussi demander une pension alimentaire adéquate. Dans tous les cas, je vais arrêter de te dépanner chaque fois que ta mère n’est pas disponible. Il est temps que tu prennes tes responsabilités et que tu te comportes comme un père responsable”.


Guillaume regarde Sonia, cette femme qu’il a jadis aimée et que là, tout de suite, il déteste au plus haut point. D’humeur cynique, il a envie de lui rétorquer “Mais tu sais, je travaille aussi les week-ends, et parfois dans la nuit de samedi à dimanche”. Mais bien sûr, cela ne ferait qu’apporter de l’eau au moulin de Sonia.


Il pense à Caroline et son cœur de serre. D’un coup, la colère l’envahit, d’une intensité qui le surprend lui-même, tant il a l’habitude de gérer le stress, notamment pour son travail. Sans quitter Sonia des yeux, il lui lance d’un ton glacial : “Va te faire foutre !”.


Puis il se lève, appelle ses garçons, leur dit de saluer leur mère, et à son tour, quitte le Mc Do sans se retourner.

Guillaume se serait-il acheté du courage ?


Pour ce qui est de ramer, Guillaume a ramé avant de recoller les morceaux avec Caroline ! L’équivalent d’un aller-retour Brest–New-York à la rame !


Au bout de quelques jours, quand elle a accepté de répondre à ses appels, il lui a pu lui expliquer les tenants et aboutissants, et elle les a compris.


Mais le mensonge, c’est pire que tout ! Plus jamais ! Sans parler des conséquences néfastes sur elle et ses enfants, un peu déboussolés eux-aussi !


Repentant, Guillaume accepte les reproches, qui lui paraissent fondés ! De toute façon, il est prêt à tout pour elle ! Si bien que Caroline pose des conditions : plus de bulle, plus de cachotteries, et la relation doit être officialisée aux yeux du monde entier !

La suite est fulgurante : emporté par la joie immense de retrouver son amour, Guillaume propose à Caroline de venir s’installer chez lui.


En effet, il possède une maison, très grande, avec suffisamment de place pour tout le monde ! Chacun des enfants aura sa chambre, et cela n’implique pas de changement majeur dans les habitudes de Caroline et de ses jumeaux : même commune, même quartier, même boulangerie, même école !


Tous les feux sont au vert, c’est inespéré !


Donc, nos 2 tourtereaux foncent : Caroline quitte son petit 2 pièces qu’elle louait, vend la plupart de ses meubles et s’installe chez Guillaume.


Ce dernier lui donne enfin ce qu’elle attendait, et après tout, ses demandes sont complètement légitimes !

Non mais !


Elle n’imagine pas ce qui l’attend...

Il prend des décisions !

Pourquoi tout est si compliqué ?

Si Caroline appuyait sur le bouton “Pause” et prenait un peu de recul sur la tournure des événements, elle pourrait se dire que Guillaume a obtenu ce qu’il redoutait le plus !


Pendant des mois, il a refusé de révéler sa situation amoureuse à ses fils, à son ex, à sa mère, à tout le monde, tout en prenant le risque de décevoir sa dulcinée ! Soi-disant pour ne pas les brusquer


Mais au fond, Caroline le sait bien, c’est parce qu’il avait peur de s’engager avec elle, empêtré dans sa culpabilité vis-à-vis de ses enfants et de son ex ! Peur de tout bousculer, alors que son quotidien est si bien organisé !


Et finalement, au lieu de faire les choses petit-à-petit, en ménageant la chèvre et le chou, il fait tout dans la précipitation, comme un gros bourrin, poussé par la peur de perdre Caroline !


Dire que son ex et sa propre mère ont bien réagi est un euphémisme !


En réalité, Guillaume a dû affronter les foudres de Sonia : “Non mais tu plaisantes ? Ça veut dire que l’autre jour au Mc Do, c’était déjà ta nana et tu n’as rien dit ? Ça fait des mois que tu es avec elle et nos enfants ne sont même pas au courant ?? Je comprends mieux pourquoi ses enfants à elle étaient si familiers avec toi ! Tu as construit quelque chose avec eux dans le dos de tes propres enfants ! Bravo ! Et là, d’un seul coup, elle s’installe chez toi, dans la vie de nos fils ! Et je suis censée accepter sans rien dire !? Et puis elle, comment elle vit le fait que tu nous l’aies cachée aussi longtemps ? Elle doit se sentir super importante à tes yeux ! Ah ah, on voit bien que ce qui compte, c’est toi ! Les autres tu t’en fous ! Ça va, t’arrives encore à te regarder dans la glace ?”.


Elle crie après son ex

 


C’est à ce moment-là qu’il lui a raccroché au nez…faut pas pousser mémé dans les orties quand même !


Pour sa mère, ce fut moins violent mais tout aussi douloureux : “Guillaume, cette femme s’installe chez toi, comme ça, avec ses enfants. Es-tu sûr qu’elle est fiable ? Ce n’est pas parce que c’est une institutrice qu’elle sait y faire avec les enfants des autres dans la vie quotidienne ! Que sais-tu d’elle ? Es-tu sûr qu’elle va bien traiter mes petits-enfants ? Tu sais ce qu’on dit sur les marâtres… Ce n’est pas par hasard ! Et puis moi, je deviens quoi dans l’histoire ? Après toutes ces années de bons et loyaux services ? Je comprends que tu aies certains besoins… mais pense d’abord à tes garçons.


Oui, Guillaume a obtenu ce qu’il redoutait le plus.


Alors il a misé sur le temps. Le temps qui passe et qui, parait-il, guérit tout.

Une semaine sur deux

Les premiers jours se passent bien. Tout le monde se découvre. Les enfants, qui se connaissent déjà de la cour d’école, semblent s’apprécier.


Néanmoins, les premiers petits conflits de territoire arrivent lorsque les fils de Guillaume sont bien obligés de laisser une des chambres, qui leur servait de salle de jeux, à la fille de Caroline. Malgré tout, la pilule passe.


La vie à 6 s’organise, tant bien que mal, les adultes comptant sur la bonne volonté de tout le monde.


A la fin de la première semaine tous ensemble, il faut bien le reconnaître, Guillaume et Caroline sont épuisés !


Ils ont passé leur temps à ranger, réorganiser, bouger les meubles, réprimander les enfants, gérer les conflits naissants pour savoir qui a la priorité aux toilettes ou dans la salle de bain. Alors quand ils se retrouvent tous les deux pour une semaine entière, ils ne boudent pas leur plaisir ! Jusqu’au lundi suivant.


Au fur et à mesure que les semaines passent, Caroline se rend compte que quelque chose cloche. Elle ne saurait pas dire quoi.


En tout cas, elle constate que son sourire se fait plus rare. C’est une amie qui lui a fait la remarque : “Tu es sûre que ça va Caro ? Je te trouve moins enjouée ces derniers temps”. D’abord surprise, Caroline s’est justifiée à la hâte : “Je suis fatiguée, pardi ! La nouvelle vie à 6 n’est pas toujours de tout repos. C’est juste le temps que les choses se mettent en place.”


Mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit que son amie a raison. Au début, elle se voile la face, ne veut pas trop y penser, se juge trop exigeante, se concentre sur la chance qu’elle a de vivre auprès de son homme dans une si belle maison.


Et puis ses jumeaux ont l’air heureux, malgré les quelques chamailleries d’enfants. Son boulot lui plait, son ex et elle s’entendent, contrairement à Guillaume et Sonia. Mais alors pourquoi sourit-elle moins, suffisamment pour que son amie s’en inquiète ? Finalement, elle se met en alerte, s’auto-observe dans le quotidien.


Et elle constate. Qu’elle a une boule au ventre quand les enfants de Guillaume arrivent, qu’elle n’aime pas du tout quand ils débarquent dans la chambre parentale sans frapper, qu’elle ne se sent pas forcément bien dans cette maison, qui n’est pas la sienne.


Elle n’apprécie pas forcément Guillaume en tant que père : il est trop laxiste, fuit les conflits, laisse ses garçons faire à peu près ce qu’ils veulent, tolère l’insolence.


En revanche, il tolère beaucoup moins qu’elle intervienne auprès d’eux. Il ne lui laisse pas la place. Enfin, quand ça l’arrange ! Parce que Caroline, pour soutenir son compagnon face à son ex, lui a proposé de s’occuper de ses fils quand lui est au travail, en horaires décalés.


Pour elle, c’est naturel ! Ils forment une famille, alors elle traite ses beaux-enfants comme ses enfants.

Cela fait partie du deal !


Entretemps, Sonia a stoppé sa procédure auprès du Tribunal, consciente que la présence de Caroline stabilise la situation de Guillaume et de ses enfants. Sonia en garde de l’amertume et de la colère. Qu’elle partage avec ses fils. Cela revient aux oreilles de Caroline sous de diverses formes :

  • paroles blessantes : “Papa, c’est quand que Caroline retourne vivre chez elle ?”, “De toutes façons, maman attend que Caroline s’en aille pour retourner avec Papa”,
  • insolence : “C’est pas à toi que je demande, c’est à mon père!”
  • comparaisons : “Maman elle fait mieux la cuisine que toi”, “J’en ai marre de manger des légumes, c’est pas bon ! Maman elle nous fait toujours des trucs qu’on aime”, “Maman elle est plus jolie que toi”
  • non-respect des “règles” quand papa est absent : “Papa m’a dit que j’avais le droit de ne pas me doucher ce soir alors je n’y vais pas !”, ou même quand il est là !
  • disputes avec les jumeaux : “Vous êtes pas chez vous ici, c’est chez nous !”, “T’as pas le droit de toucher à ça !”
  • les câlins, les discussions réservées uniquement à Papa : “Maman elle dit qu’on n’a pas le droit d’aimer Caroline, que c’est pas notre famille”,
  • Les jugements, les accusations : “Il faut changer de gel douche car Maman dit que le vôtre nous donne des boutons”, “Maman nous a pesés la dernière fois, et on a pris du poids à cause de vous”, “Maintenant, on vient plus avec nos beaux vêtements car maman dit que vous les abîmez exprès”
  • Etc., etc., etc.
beaux enfants désagréables

Le bon petit cocktail explosif !


D’autant plus que Guillaume balaye tout ça d’un revers de la main et planque la poussière sous le tapis, avec un sourire qui dit “Tout va bien !”.


Il a le beau rôle ! Il est souvent absent, c’est Caroline qui gère la plupart des tâches ménagères, et quand elle essaye d’instaurer des règles pour que les enfants participent et lui fassent la vie plus douce, il s’interpose : “Laisse-les donc ! Ce sont des enfants et je ne les ai pas souvent. On ne va pas leur imposer tout ça !”.


Cette petite voix qui lui murmure à l’oreille : “Il fait passer son ex avant moi, il fait passer ses enfants avant moi, il fait passer tout le monde avant moi ! Il ménage tout le monde, sauf moi !” n’arrange pas les choses !

Un fruit pourri

Caroline sent sa frustration monter, petit à petit.


Au début, la semaine en couple lui permettait de se rappeler pourquoi elle était là, car Guillaume est un amoureux et un amant adorable et prévenant ! Mais désormais, l’angoisse s’invite dès le jeudi, alors que ses beaux-enfants n’arrivent que le lundi soir suivant.


Un sentiment de stress la pousse à se mettre en retrait dès qu’ILS sont là, car elle se sent de plus en plus invisible, reléguée au dernier plan ! Elle le voit bien, elle se referme, se recroqueville et perd sa joie de vivre, à petit feu.


Elle n’aime pas ce qu’elle devient, ce qu’elle ressent. Le peu de fois où elle a tenté d’en parler autour d’elle, elle a reçu des :

  • “Oh ma grande, c’est toi l’adulte, ce sont des enfants !”,
  • “A toi de faire les efforts ! Ils n’ont pas choisi, toi oui”,
  • “T’as pris l’homme, tu prends les enfants avec” (le fameux !),
  • “T’es jalouse ou quoi ?”,
  • “Ils n’ont pas leur père en permanence, c’est normal que tu te mettes en retrait quand ils sont là”,
  • “T’as qu’à partir quand ils sont là, tu fais autre chose”.


Quant à la mère de Guillaume, détrônée, poussée vers la sortie sans ménagement, elle n’accepte toujours pas la présence de Caroline. Régulièrement, elle s’invite chez eux, sans prévenir, mais Caroline n’ose rien dire (Guillaume non plus d’ailleurs).


Tout comme elle ne dit pas à Guillaume que les photos de lui et de son ex avec leurs deux bébés, accrochées bien en évidence dans le couloir la heurtent, lui transpercent le cœur à chaque fois qu’elle passe devant. Une fois, elle a osé lui en parler. Il lui a rétorqué que ces photos étaient là pour ses enfants, qu’ils sachent qu’ils ont été conçus dans l’amour, mais que lui s’en fichait, il ne les voyait même plus.


Que répondre à ça ? Evidemment, qui est-elle pour exiger qu’il enlève ces photos ? Elle n’est même pas chez elle.


“Un fruit pourri, voilà ce que je deviens !”.


Aigrie, fatiguée, négative, triste, et seule, très seule ! Et pour cause, elle ne peut pas se confier à ses amies, et encore moins à Guillaume, qui ne fait rien pour la rassurer, qui ne la légitime ni auprès de sa mère, ni de son ex, ni des enfants.


Comme s’il mettait tout ce petit monde sur un ring, allait s’asseoir dans les tribunes et attendait patiemment de voir qui sortirait vainqueur du combat.


Un jour, au milieu de sa classe devenue trop bruyante, Caroline s’effondre sur sa chaise en pleurs.


C’est le signal. Le choc de se voir dans cet état est comme un shoot d’adrénaline. C’est décidé, elle le quitte !


Ce n’est plus possible, par sa lâcheté, il l’expose à trop de haine, ne la protège pas, l’empêche de prendre sa place et fait comme si de rien n’était ! Cerise sur le gâteau empoisonné, il n’a strictement rien changé à ses habitudes d’avant, se sert d’elle comme nounou, et a laissé la déco telle qu’elle était quand Sonia vivait encore dans cette maison !


C’en est trop ! Si elle continue comme ça, elle va se perdre, tomber dans la dépression, elle qui il y a su garder le sourire et la joie de vivre malgré son divorce ! Ce n’est bon ni pour elle, ni pour ses enfants.


Elle écrit une longue lettre à Guillaume, pleine de reproches, la terminant par “J’ai besoin d’un homme qui s’engage, qui ne vit pas dans le passé, qui n’a pas peur de sa mère et qui ne fait pas passer son ex avant moi !”.


Elle le quitte !

Le soir même, elle a récupéré toutes ses affaires, fait les valises et s’est réfugiée chez sa mère.


Suite et fin au prochain épisode ! Pour la découvrir, cliquez ici !


Est-ce que cette histoire ressemble, de près ou de loin, à ce que vous vivez ou avez vécu ?

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  1. Se n’est pas du tout ma situation, mais tous ce que ressens Caroline je l’ai ressentis.
    Le coaching avec Anne Laure m’ a aidé à comprendre ce qui clochait et pourquoi je me sentais dépérir.
    Même si tous ce qui tourne autour de son ex est encore très difficile à vivre pour moi, j’en ressort avec un homme sur de lui et de notre couple et qui prend les choses en main quand ça ne va pas
    J’espère bientôt pouvoir aller plus loin dans le coaching par la suite, mais les conseils de celui ci m’on déjà apporté énormément
    Merci pour ce super blog

  2. Bonjour,
    J'ai vecu quasi la meme situation. Mais ca s'est mal termine… je l'ai quitte. Il avait une relation tres particuliere avec son ex femme qui a eu un cancer quelques annees avant notre rencontre. Ils avaient chacun des partenaires sexuels mais passait beaucoup de temps ensemble, partaient en we ou vacances ensemble des soirees avec des amis communs…. moi j'arrive avec ma fille. On habitait a 130 kms l'un de l'autre mais je faisais la route ts les we a une epoque. Mon travail etait moins loin de chez lui donc je venais en semaine parfois. Ca e faisait un beau budget voiture mais bon quand on aime… qd je n'etais pas la il continuait a faire ce qu'il faisait, il passait chez son ex femme. Pour un oui pour un non. Son ex femme acceptait qu'il ait des plans culs mais des l'instant qu'elle a decouvert que c'etait de l'amour et ben ca ete crise sur crise quand il recuperait les enfants. Ces derniers d'ailleurs sentaient des tensions et les ont assimile a moi et ma fille. Sa fille ainee me traitait comme une rivale. Cet homme etait lache vis a vis de son ex femme et ses enfants. Une fois son fils nous a fait une crise. Il a gache la soiree a tout le monde, s'en etait pris a ma fille pour qu'elle se fasse engueuler et de ce fait s'est fait prendre a son jeu et a fait la gueule. Son pere ne supportait pas qu'il boude et tourne le dos a table, perso je le snobais et il aurait du faire pareil. Ca a pete et il a demande a moi ma fille sa fille de les laisser. Pendant 2h ils ont parle… resultat tte cette histoire m'est retombee dessus…. ben oui c un mome de 9 ans qui fait la loi en plus de sa mere!!!! Son pere me dit avant d'aller dormir que son fils est mal et que c'est a cause de notre couple et de ma fille… ok…. pour moi c'etait surtout un gamin trop ecoute et gate pourri… et surtout un gamin qui ne comprenait pas la relation de ses parents qui est ambigue et que son pere voit une autre femme aussi. Pour son pere tout est clair avzc ses momes qu'ils savent que leurs parents sont divorces et plus ensemble. Mais il n'a pas compris que ses enfants qui voient leurs parents tous les jours malgre deux maisons distinctes, qui partent en vacances en we font des activites regulierement, noel nouvel an tous les anniversaires… ben oui des momes qui croient que leurs parents ne vivent pas ensemble mais sont toujours ensemble…

    1. Bonjour, merci pour votre partage ! Effectivement, rien n’était clair dans votre situation. De quoi embrouiller tout le monde, enfants comme adultes. Dans ces cas là, les enfants ne vont pas chercher bien loin et comprennent ce qui les rassure. La culpabilité pousse parfois les parents à être laxistes et à envoyer des messages flous à des enfants qui ont besoin, dans ces périodes mouvementées, de messages limpides, d’un positionnement clair et assumé, d’un parent qui cadre, qui accompagne, qui prend par la main. Ca les rassure, et même si la pilule de la séparation est dure à avaler, ils savent au moins à quoi s’en tenir et n’avancent pas dans le brouillard. Mais quand un adulte ne sait pas ce qu’il veut et n’est pas clair avec lui-même, comment peut-il l’être avec les autres ?

  3. Bonjour
    J ai connu des choses similaires : changement de garde alternée à la demande de la mère des enfants et mon conjoint cédait toujours peut importe que j étais d accord ou pas. Je suis allée vivre chez lui après notre mariage et toute la déco était figée à l image comme l ex l avait laissée. Heureusement il a bien voulu que je mette tout à mon goût mais je retrouvais des photos de l ex avec les enfants par ici ou par là, dans l ancienne chambre conjugale un miroir avec la date de mariage avec l ex et à chaque fois c était des crises pour que mon conjoint puisse entendre mes besoins ça été dur car il pensait que j étais jalouse des enfants de l ex etc… J avais même du courrier qui arrivait chez nous au nom de l ex et pour mon conjoint y avait pas de problème. Le plus jeune des enfants me disait souvent telle et telle nourriture c est meilleur chez maman.
    Bref avec beaucoup de séances de psy je ne connaissais pas la tribu radieuse à l époque et du temps des choses ce sont améliorées.
    Mais je passais toujours après tout le monde. Jusqu'au jour ou je n en pouvais plus et que je lui ai dis que je partais. Là ça été un électro choc pour lui, il a vu que j étais à bout et que c était aller trop loin depuis trop longtemps et que je ne voulais plus passer après les mômes et l ex etc.
    On a pu discuter s entendre et se comprendre et depuis ça va carrément bien.
    Bon courage à toutes, en tant que belle mère ce n est pas simple mais il y a aussi pleins de belles choses

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