Comment être heureuse en famille recomposée ?

Vous qui me lisez, vous vous posez peut-être souvent cette question : comment être heureuse en famille recomposée ? D’ailleurs, avant même de vous poser cette question, vous vous demandez peut-être : est-ce seulement possible ?

Est-ce que, comme beaucoup de belles-mères avec qui j’ai l’occasion d’échanger, vous répondriez tout de go par : “Non, c’est impossible !“

Vous découvrez Caroline ? Vous voulez lire son histoire depuis le début ? Cliquez ici pour découvrir le premier épisode.

C'est tout simplement impossible !

Impossible d'être heureuse en famille recomposée

C'est aussi ce que Caroline répondrait

Et elle irait même plus loin : “Impossible, en tant que belle-mère, d’être heureuse en famille recomposée. Si une belle-mère me disait le contraire, je ne la croirais pas ! Il n’y a pas plus ingrat, comme rôle !


J’ai été humiliée, rejetée, ignorée pendant des années, alors que j’ai tout donné, je me suis sacrifiée pour que tout le monde se sente bien !


Et personne ne s’est demandé comment moi j’allais, personne ne s’est inquiété de mon bonheur, même pas moi du reste !


Aujourd’hui, je suis fatiguée, usée, vidée ! J’ai tellement de colère en moi, je ne supporte plus ma vie, je ne supporte plus mes beaux-enfants, mon couple est une catastrophe ambulante, et je n’arrive plus à être une bonne mère pour mes propres enfants !


Ils m’ont tout pris : mon énergie, ma joie de vivre. Quand je dis “ils”, je parle des enfants de mon mari, son ex-femme, et même mon mari, qui n’a jamais vraiment eu le courage de me soutenir clairement. Je ne me reconnais plus, je ne sais plus qui je suis.” 

Quand le corps parle

Caroline est sous la douche, toute tendue, la tête basse. Elle laisse couler l’eau bouillante sur ses cheveux et son visage, pour noyer ses larmes.


Ses épaules et ses trapèzes lui font mal : elle en a plein le dos !


Tout à l’heure, elle a rendez-vous pour la énième fois avec sa kiné, qui désespère de l’aider à détendre toutes ces contractures qui lui causent d’affreuses migraines, surtout les week-ends.

Tristesse d'une belle-mère
Elle se prend la tête

Quand la tête rumine

Demain, c’est sa psy qu’elle va voir. Et pour cause, elle a besoin de parler, de comprendre. Les séances lui font du bien sur le moment, elle comprend certaines choses. Mais comprendre ne suffit pas, et la situation ne change pas.


Elle continue de patauger, de se dire : “Je ne me sens plus chez moi, je suis seule, je suis un mauvais exemple pour mes propres enfants, et mon mari va me quitter à force !


Non, mais attends, c’est moi qui devrais partir, le planter là avec sa marmaille, son ex et sa mère ! Mais pourquoi je me suis imposé tout ça ? Pourquoi je continue ? N’ai-je donc plus aucun amour propre pour m’infliger tout ça ?


Ça y est, me voilà repartie dans mes complaintes, à jouer les victimes, à me lamenter sur mon sort ! Alors que finalement, j'ai tout pour être heureuse !"


Voilà où en est Caroline aujourd’hui. 

Histoire d'une recomposition pas familiale du tout


Depuis la fin de l’épisode précédent, 10 années se sont écoulées.


Le calme apparent des premières années

Il faut en moyenne 7 ans pour construire sa famille recomposée. Comme expliqué ici.

Caroline a explosé la moyenne !

Certes, elle est mariée avec Guillaume et ils vivent tous ensemble une semaine sur deux. Mais elle ne considère pas du tout avoir construit une famille, loin de là ! 

Quand il est au pied du mur...

Guillaume, l'amour de sa vie, réagit. C'est encore ce qu'il a fait, il y a 10 ans, quand Caroline a fait ses valises et est retournée chez sa mère.


Cette fois, il a sorti le grand jeu : la demande en mariage et l'achat d'une nouvelle maison ! Hop, la totale ! Caro a hésité... à peu près 10 minutes ! Mais elle l'a quand même fait patienter 1 mois avant de lui répondre, histoire de tester la motivation du bonhomme !


Parce qu'un mariage, c'est autre chose que de poser ses valises sous le même toit, niveau engagement ! Mais il a tenu bon, le bougre ! Elle pensait qu'il avait tout compris, et que leurs projets initiaux, imaginés quand ils roucoulaient comme des adolescents, pourraient enfin aboutir.

Quand il obtient ce qu'il veut...

Guillaume se détend. Et il profite ! Il a raison, non ? Pourquoi se prendre la tête ? On n’a qu’une vie, il faut en profiter ! Cela ne sert à rien de gâcher sa vie avec des broutilles ! Et là, Guillaume ne boude pas son plaisir !


Il offre à sa Caroline chérie un mariage magnifique, avec tous leurs amis, la famille, les voisins… Il se sent comme un super héros généreux !


Il a même insisté pour inviter son ex, en bon samaritain qu’il est.


Oups, boulette, Caro l’a mal pris ! Elle l’a menacé de renoncer au mariage s’il allait au bout de cette démarche… Carrément ! Il n’a pas trop compris pourquoi elle était aussi réactive par rapport à Sonia. C’est quand même la mère de ses enfants, elle aura toujours une place dans sa vie. En plus, cela aurait fait plaisir aux garçons !


Que les femmes sont compliquées ! Mais bon, soit, il abandonne cette idée, il la sait capable de le quitter une troisième fois. Et ça, il ne le supporterait pas !

Enfin mariés !

Guillaume et Caroline sont heureux. Les premiers mois se passent bien, malgré quelques grincements de dents de la jeune femme.


Comme quand Guillaume s’est mis en tête d’inviter son ex à leur mariage. Non mais, il est complètement crétin ou quoi ?


Caroline a failli tomber de sa chaise quand il lui a parlé de cette idée saugrenue ; elle s’est demandé s’il ne se payait pas sa tête. C’est quoi, un test ?


Quand elle a compris qu’il était très sérieux, elle a vu rouge aussitôt !


Si bien qu'avec l’énergie et la détermination d’une lionne en train de chasser, elle lui a répondu :


“Ecoute-moi bien ! Je vais essayer de digérer calmement l’affront que tu me fais, pour mon bien-être mental. En revanche, si tu invites ton ex à MON mariage, c’est bien simple : non seulement je ne me marierai pas, mais en plus je disparaitrai de ta vie, et cette fois ce sera la bonne !”.


Guillaume est resté interdit quelques secondes, puis a vite fait une croix sur sa demande.


“Qu’est-ce qu’il peut être maladroit par moments ! Il y a encore du travail ! Mais je l’aime !”.


C’est vrai, ils s’aiment fort ! C’est grâce à cet amour intense qu’ils se sont unis devant le maire, qu’ils ont cherché et trouvé leur nid, et qu’ils ont commencé à construire leur famille.

Enfin mariés

L'effet boomerang

Les premiers mois, Caro est regonflée à bloc niveau confiance ! Elle profite de ce nouvel élan d’amour et de projets pour décorer sa maison à leur image. Ils font même le choix de ne plus aborder les problèmes liés aux enfants ou aux ex pendant la semaine où ils ne sont que tous les deux.

Ils sont heureux !


Résultat, elle retrouve sa joie de vivre et son insouciance. Du coup, elle ne se méfie plus. Idem pour Guillaume, qui baisse la garde et dont la nonchalance habituelle revient au galop. Après tout, les difficultés, c’est dans la tête, quand on veut, on peut !


Au début, elle ne remarque pas les premiers signes. Mais rapidement, les petits pincements au cœur reviennent. Elle les laisse la traverser, consciente qu’ils sont éphémères.


C’est son corps qui s’exprime le premier : les maux de tête se multiplient, elle perd du poids. Et une semaine sur deux, dès le jeudi, elle a du mal à trouver le sommeil et son ventre la fait souffrir. En conséquence de quoi une fatigue constante s’installe. Elle met ça sur le dos de son travail, dans un premier temps. “J’ai tout pour être heureuse, cela ne peut pas être lié au stress, je ne me sens pas stressée !”


Quand elle réalise enfin ce qui lui arrive, c’est déjà trop tard. Le boomerang lui est revenu en pleine figure ! Alors qu’elle était persuadée que l’engagement de Guillaume (le mariage, la maison) renforcerait leurs liens et leur famille, l’effet inverse s’est produit.


Au bout de 10 ans, elle est plus seule que jamais.

On ne naît pas belle-mère

Avez-vous déjà entendu une petite fille déclarer haut et fort : “Quand je serai grande, je serai belle-mère ! J’aurai 3 beaux-enfants, 2 belles-filles et 1 beau-fils. Et on sera tous heureux, ce sera merveilleux !”. 


Non, à priori, ce statut qui n’en est pas un ne fait rêver personne !


Notre chère Caroline ne fait pas exception. Elle a d’ailleurs mis plusieurs mois avant de pouvoir se considérer comme la belle-mère des enfants de Guillaume. Dans son inconscient, la belle-mère est une marâtre, celle qui veut le mal de pauvres petits orphelins sans défense dont elle accapare le père sans vergogne. Et Caroline ne veut pas être cette femme-là !


Mais alors, qui est-elle ? Quel est son rôle dans cette maison ? Où doit-elle se placer ? Quels sont ses droits et ses devoirs vis-à-vis de ses beaux-enfants, qu’elle élève une semaine sur deux ? Est-elle une figure d’autorité ? A-t-elle le droit de faire respecter les règles comme avec ses propres enfants ?

Peut-elle leur inculquer ses valeurs, ses principes, sa façon d’appréhender le monde, quand elle n’a aucun droit légal sur eux ?


Autour d’elle, Caroline entend tout et son contraire :

  • « Non, c’est au père d’éduquer ses enfants ! Toi, tu es là, certes, mais ils n’ont pas choisi. Tu dois rester à ta place !» Ma place ? C’est-à-dire ? Non parce qu’une semaine sur deux, c’est majoritairement moi qui m’occupe d’eux. C’est moi qui lave leur linge, leur fais à manger, les aide pour leurs devoirs, les trimballe de droite à gauche. Et tout ceci dans MA maison. Alors, comment appelles-tu cette place ? La fille au pair ? L’intendante ? Et puis je dois me taire, ne pas répliquer quand ils me manquent de respect, parce que je n’ai aucun droit sur eux. Que des devoirs !
  • « Ils ont déjà une mère, et ce n’est pas toi». Je sais bien que je ne suis pas leur mère ! Et je n’ai pas envie de l’être ! Mais j’ai tous les inconvénients du rôle. Alors qu’est-ce que ça fait de moi ? Une assistante maternelle ? Sans la rémunération !
  • « Chacun ses enfants ! Toi, tu t’occupes des tiens, lui des siens». Mais bien sûr ! Alors, ça, ce n’est pas une famille, c’est une colocation !

Comment devenir une marâtre digne de ce nom ?

Au fil du temps, Caro le sent, elle devient cette marâtre caricaturale ! Petite touche par petite touche, elle s’abîme, emmagasine de la rancœur, se rabougrit.


Mais pourquoi n’arrive-t-elle pas à réagir ? Parce que les événements négatifs se sont accumulés au fur et à mesure, de façon sournoise.


Par peur de l’échec et du conflit, par orgueil mal placé, par culpabilité, Caroline s’est tue, s’est habituée et s’est adaptée. Comme cette grenouille dans sa marmite d’eau chaude (si vous ne connaissez pas la Fable de la grenouille, je vous invite à la lire ici, c’est tellement parlant !!).


Devenir une marâtre digne de ce nom ne s’improvise pas ! C’est un travail de longue haleine, qui comporte plusieurs leviers de progression. Pour un premier aperçu, consultez cet article : Les 5 comportements de la belle-mère sorcière.


Ensuite, voici comment Caroline s’y est prise (à l’insu de son plein gré, cela va de soi).

L'éducation

Dans les premiers temps du mariage, Caroline avait accepté de s’occuper de tous les enfants, dans l’espoir que sa belle-mère ne pointe pas trop souvent le bout de nez. Et aussi pour prouver qu’elle était capable de tout gérer !

Le souci, c’est que Guillaume a une vision très singulière de l’éducation de ses 2 fils, qui ressemble à peu près à ça :


Quand il faut gérer l'éducation des enfants


Il laisse faire les femmes : son épouse, sa mère, son ex.


Tant et si bien que sans le soutien de son mari, Caroline n’a aucune légitimité sur ses beaux-fils, qui préfèrent de loin se laisser influencer par le discours négatif de leur mère et de leur grand-mère la concernant. Après tout, elles sont deux à critiquer Caroline ! C’est bien qu’elles ont un peu raison !


Et puis, Caro, elle est chiante avec toutes ses règles ! C’est elle qui les leur impose, pas papa ! Papa, il est plus cool, mais comme il travaille beaucoup, il est complètement soumis à Caroline, le pauvre ! Il n’a pas le choix ! N’empêche, les week-ends, il la remet à sa place régulièrement, et ils ont le droit de faire plus de trucs !


Oui, parce que Guillaume ne se gêne toujours pas pour contredire Caro devant ses fils quand elle essaye désespérément de se faire respecter.


Alors au bout d’un moment, Caroline est usée ! Elle ne négocie plus avec ces petits morveux qui ne la respectent pas : elle hurle ! Puis elle attend avec impatience la fin de la semaine pour avoir la paix. Et pourtant, ses jumeaux partent en même temps, mais leur présence ne la réconforte même plus. Elle se dit avec horreur qu’ils sont mieux chez leur père qu’avec elle, dans cette ambiance pourrie !


“Pourtant, je suis instit, je m’y connais avec les enfants, j’arrive à tenir une classe de 30 élèves 4 jours par semaine, et là, je n’arrive à rien !”.


Incohérence, flou artistique, manque de cadre… les enfants ne la respectent pas, elle s’en éloigne, n’a plus envie de s’investir.

La communication

À force, Caroline n’a plus de filtre.

En effet, dès qu’elle est avec Guillaume, elle critique ses garçons. “Ils me parlent mal, ne m’écoutent pas, me regardent de travers. Ils se tiennent mal à table ! Surtout le grand, qui mâche la bouche ouverte ! Et puis son frère, tu ne trouves bizarre qu’il n’ait aucun ami à l’école ? Il ne fait pas assez de sport, il a un peu grossi…et patati et patata ! Il faudrait que tu leur parles ! J’en ai marre qu’ils me prennent pour la bonniche de service ! “.

Ça lui fait du bien de déverser son stress et son mal-être sur Guillaume. Avec qui d’autre ? Elle n’a que lui !

Seulement, lorsqu’elle critique ses beaux-enfants, la seule chose que Guillaume entend c’est : “Tes enfants sont insupportables, mal élevés, incapables, et toi, tu es un mauvais père !”. Alors il se braque, se referme et ne trouve pas les mots dont Caroline aurait besoin pour supporter la situation. Il la trouve dure, bornée, peu conciliante. Elle l’agace ! Quand elle s’en prend à eux, c’est lui qu’elle attaque, par extension. Elle est censée l’aimer bon sang !

L'esprit de famille

Dès que ses 2 beaux-enfants franchissent le seuil de la porte d’entrée, Caroline a l’impression de devenir invisible. Guillaume semble l’oublier, tout comme il ignore les jumeaux. Et les week-ends se déroulent bizarrement…


Dans ces moments-là, Caroline se demande ce qu’elle fait là. Son regard change sur tout ce qui l'entoure : sur sa maison, sur Guillaume, sur sa vie.


La blessure de rejet qui s’active l’aveugle et la rend amère. Elle s’isole, remet tout en doute, broie du noir. Elle voudrait avoir des moments avec ses enfants, mais cela va contre sa volonté de construire une seule famille.


Cependant, les semaines passées avec ses enfants sont gâchées par la présence de ses beaux-enfants, avec qui elle n’arrive pas à créer de relation, de connexion. Ils ne s’intéressent à rien, n’aiment rien, l’ignorent et la snobent. 


Dans l’idéal, elle aimerait qu’ils fassent des activités, tous les six. Mais plus elle se sent rejetée, moins elle en a envie. Alors elle fait comme Guillaume : elle ne s’intéresse qu’à ses jumeaux, le cœur lourd, avec cette désagréable impression que tout ça n’embête qu’elle.

Les relations sociales

Quant à Sonia, l’ex de Guillaume, Caro ne peut plus la voir, ni l’entendre !


Sonia se mêle de tout, critique tout, appelle Guillaume plusieurs fois par semaine pour lui demander des comptes sur l’éducation que reçoivent les garçons, comme si Guillaume et elle étaient incapables d’être de bons parents.


Caroline a souvent l’impression que Sonia vit avec eux, qu’elle occupe une place privilégiée située plus haut qu’elle dans la hiérarchie familiale.


Alors elle fuit se cacher dans sa chambre dès que le téléphone de Guillaume sonne ou que Sonia vient récupérer les garçons. C’est au-dessus de ses forces, elle ne peut plus entendre sa voix, et elle ne supporte plus de voir son mari si niais !

Heureuse, pas heureuse ? Le bilan

Alors ce fameux jour, pendant qu’elle pleure sous la douche, Caroline fait le bilan. Sa situation est telle qu’elle y perd plus que ce qu’elle y gagne. L’équilibre n’y est plus et de loin !


Le mariage et la maison sont devenus des détails. Elle est devenue l’ombre d’elle-même, une femme effacée, réactive, limite paranoïaque, seule au monde, avec une image déplorable d’elle-même.


Pour finir, “ses problèmes” ont pris toute la place ! Tellement, que Caroline a l’impression de n’être plus qu’une marâtre, et rien d’autre.

  • La femme ? oubliée ! Elle n’est plus qu’une boule de doutes !
  • L’épouse ? Ah ah la bonne blague ! Plus d’intimité, plus de projets, plus de dialogue. Libido au ras des pâquerettes. Vous voyez le tableau ?
  • La mère ? Elle est mauvaise belle-mère, comment pourrait-elle être une bonne mère ? Puis d’abord, c’est quoi une bonne mère ? Ça existe pour de vrai ? Quels sont les critères ?
  • L’amie ? Elle n’est plus l’amie de personne ! Ses copines ne l’appellent plus ! En même temps, elle les comprend ! Elles n’en peuvent plus de l’entendre se plaindre de sa condition. Ah, si seulement elles pouvaient essayer de comprendre un tout petit peu à quel point c’est difficile !

“Mais pourquoi serait-ce aux autres de me comprendre alors que j’en suis incapable moi-même ?”.


Juste après sa douche, comme poussée par une voie externe, Caroline se dirige vers la bibliothèque et en sort un album photo. Sur l’une d’elles, elle a 12 ans de moins et semble heureuse, au bras de Guillaume. Elle rayonne, elle resplendit, c’est une autre femme.


Elle lève les yeux vers le miroir et aperçoit son reflet. C’est un choc ! Comment a-t-elle toléré de se négliger, de sa trahir, de s’oublier à ce point ?


Les larmes cessent, une nouvelle énergie la submerge. Elle regarde la photo une dernière fois, sourit et ferme l’album photo.


C’est là qu’elle décide que toute cette mascarade doit prendre fin, pour de bon !

Alors, comment être heureuse en famille recomposée ?

La réponse est très simple : il faut le décider !


Non seulement c’est possible d’être heureuse en famille recomposée (j’en suis la preuve, alors pourquoi pas vous ?), mais en plus, cerise sur le gâteau, cela dépend entièrement de vous.


Personne d’autre que vous même ne peut décider à votre place, ne peut dicter vos pensées ou votre façon de voir le monde ! 


N'attendez pas que votre conjoint ou vos enfants vous rendent heureuse !


Créez votre bonheur vous-même ! 

Reprenez le contrôle de votre vie !


Cela vous parait compliqué ? Je peux vous y aider. Le plus difficile, c’est de le décider !


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