Beaucoup de disputes au sein des couples recomposés sont causées par une vision et des habitudes divergentes concernant l’éducation des enfants au quotidien. Malgré l’amour que les adultes se portent, les différences de point de vue peuvent provoquer la rupture. Comment éviter un tel fiasco ?

Marie et Rodolphe forment un merveilleux couple. Ils s’aiment sincèrement et veulent construire une famille ensemble.

famille recomposée éducation des enfants

Petite particularité : Marie et Rodolphe avaient chacun un enfant avant de s’installer ensemble. Ils sont arrivés dans cette nouvelle relation avec des habitudes éducatives liées à leur expérience :

  1. en tant qu’enfant (comme tout le monde),
  2. en tant que parent (pas comme tout le monde).

Ils avaient donc déjà développé des méthodes d’éducation, avec leurs ex respectifs, avant de se rencontrer et de décider de fonder une nouvelle famille. Ils n’ont pas pris la peine de discuter des valeurs importantes à transmettre à leurs enfants dans cette nouvelle configuration.

Au fur et à mesure, même les plus insignifiants détails du quotidien sont venus perturber leur relation :

problèmes d'éducation

Marie ne comprend pas pourquoi Rodolphe s’agace lorsque sa fille à elle ouvre le frigo et se sert sans demander. Rodolphe pense que Marie dramatise lorsque son fils à lui entre dans leur chambre sans frapper…

Chacun considère que l’enfant de l’autre est mal-élevé. Et tente de mieux éduquer l’enfant de l’autre, qui cristallise toutes les rancœurs. Au final, les enfants ne comprennent plus rien, et les disputes entre Marie et Rodolphe se multiplient et s’amplifient. Entre mauvaise foi, attaques injustifiées et tristesse, le couple finit par se séparer. Marie et Rodolphe considèrent que cet échec est de la faute de l’autre et de son enfant.

quand éducation rime avec séparation

Qui vivra verra ?

Lors d’une soirée entre amis au restaurant le mois dernier, un sujet de discussion qui peut sembler anodin a retenu mon attention de blogueuse. Un ami disait à son épouse que dans la vie, il ne sert à rien d’anticiper en listant les problèmes qui pourraient survenir. Son crédo ? Vivre les choses comme elles viennent, pour qu’elles se mettent en place d’elles-mêmes…et on assume après (ou pas) ! C’est ce qui fait « l’expérience ».

Sans aucun doute, l’expérience est utile : elle aide à avancer et à se mettre dans de meilleures conditions pour affronter les futures difficultés. Mais à quel prix ? Car les expériences peuvent être douloureuses et polluer notre mémoire, réveillant de désagréables souvenirs. Non, on n’apprend pas QUE de la douleur. On peut aussi prendre conseil et mettre en place des actions préventives pour éviter les écueils. En somme, se servir de l’expérience des autres.

Cette réflexion m’a ramenée à la famille recomposée et à ma propre expérience, que j’aime partager dans ce blog. Je l’ai déjà décrit dans plusieurs articles : mes premières années en famille recomposée ont été laborieuses. Parce que je n’étais pas préparée et que je fonçais tête baissée.

tête baissée dans l'éducation

Est-ce que, si j’avais pris conseil, d’une manière ou d’une autre, j’aurais évité certaines déconvenues ? Je pense que oui.

Comme je le dis dans l’article : Beaux-parents : aborder les sujets qui fâchent, discuter de certains sujets AVANT de recomposer une famille est capital. Sujets tels que les valeurs, les finances, la place de la famille élargie (etc.).

C’est pourquoi les jeunes couples recomposés ont tout intérêt à communiquer au plus tôt ! Non seulement sur les grands principes d’éducation qu’ils souhaitent appliquer au sein de leur tribu, mais aussi sur les « broutilles » du quotidien. Celles qui font grincer des dents… et qui pourrissent la vie. Car dans une famille recomposée plus qu’ailleurs, les désaccords liés à l’éducation peuvent prendre de très grandes proportions et causer l’éclatement du couple, et donc de la famille. 

Que faire ?

Votre projet

projet d'éducation

Pourquoi ne pas considérer l’éducation des enfants de votre tribu comme un défi et un projet commun à façonner ? Vous êtes les 2 créateurs de ce projet : ensemble, vous pouvez définir vos méthodes éducatives, propres à votre couple.  

Autorité partagée ?

autorité pour l'éducation

Définissez ensemble qui exerce l’autorité, sur quel enfant… Indépendamment des règles du foyer, chaque adulte doit savoir s’il peut intervenir auprès de ses beaux-enfants. Dans les premières semaines, lorsque tout se met en place, le beau-parent peut se tenir en retrait concernant la discipline et laisser son/sa conjoint.e faire le « sale » boulot.

Cette situation va forcément évoluer avec le temps. Vous pouvez ensuite décider que les deux adultes exercent leur autorité sur tous les enfants de la tribu en ce qui concerne les règles du foyer. Dans ce cas là, n’oubliez pas de vous effacer quand votre moitié est à l’oeuvre avec vos enfants 😉

Le tout, c’est que la situation soit bien claire pour le couple, et pour les enfants. Evidemment, vos enfants vont aussi vivre un autre style d’éducation chez vos ex respectifs… C’est le jeu ma pauvre Lucette !

Dans la pratique

Il insiste pour que les enfants finissent leur assiette alors que vous ne les forcez jamais ? Vous ne les laissez pas quitter la maison sans qu’ils aient fait leur lit alors que votre conjoint s’en moque ? Vous êtes plutôt du genre à expliquer plutôt qu’à sévir ? Il n’est pas très patient et punit rapidement ? Il demande leur avis aux enfants pour tout et rien, alors que vous préférez décider ? Selon votre passé et l’éducation que vous avez reçue, vous ne placerez pas la priorité dans les mêmes domaines que votre conjoint.e. Profitez-en pour vous répartir les domaines d’intervention selon vos préférences respectives ! Mais pour que cela fonctionne, ne fliquez pas votre conjoint.e pour voir si tout se passe comme VOUS le voulez. Lâchez du lest, laissez votre moitié faire à sa manière. La confiance est de mise !

faire front pour l'éducation

En cas de conflit, restez unis et faites front face aux enfants. Ne vous disputez pas devant eux. Ils pourraient se sentir en insécurité ou profiter de vos divergences pour obtenir des choses… Maintenez le cap !

Les points non négociables ?

Si vous savez que vous ne ferez aucune concession à votre conjoint.e sur certains points bien précis, dites-le clairement dès le début ! éducation points non négociablesEn effet, des sujets hélas récurrents causent des désaccords profonds dans beaucoup de familles. Comme par exemple :

  • Le manque de respect ou l’impolitesse de la part des enfants (en particulier envers le beau-parent),
  • L’usage de ce qu’on appelle la « violence éducative ordinaire » (fessée, gifles, etc.). D’ailleurs, la proposition de loi contre les violences éducatives ordinaires a été votée par l’Assemblée Nationale le 30 novembre 2018. Le texte doit encore être présenté au Sénat.

  Parlez-en ! S’accorder sur les grands et petits principes d’éducation au sein d’une famille recomposée est loin d’être facile ! Cependant, comme souvent, communiquer est un début de solution. Vous n’allez pas atteindre l’harmonie complète du jour au lendemain, mais si vous commencez dès maintenant à travailler votre projet éducatif en couple, vous verrez rapidement des résultats !

Passez à l’action : prenez papier, stylo et listez les points divergents, bloquants ainsi que les bons points quant à l’éducation des enfants dans votre foyer. Analysez, discutez, argumentez, concédez 🙂 … harmonisez ! Y a-t-il, chez votre conjoint.e, des attitudes qui vous agacent ou que vous ne supportez carrément pas dans sa façon d’éduquer les enfants ? Partagez votre expérience dans les commentaires !  

 

Vous souhaitez plus de conseils et astuces ? Vous voulez passer à l’action pour vous sentir mieux en famille recomposée ?  En complément de cet article, profitez du mini-coaching gratuit “5 PETITES ACTIONS POUR UNE FAMILLE RECOMPOSEE SEREINE” en remplissant le formulaire ci-dessous.

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  1. Bonjour. Cet article est très intéressant. Ce qui coince aujourd’hui dans mon couple c’est exactement la divergence au niveau de l’éducation. J’ai 2 beaux enfants de 8 et 14 ans et je n’ai pas d’enfants. Personnellement je le trouve trop laxiste, car il n’arrête pas de tout le temps répéter les choses à ses enfants et il se plaint parfois en disant que c’est fatiguant. Cela m’énerve car à sa place j’aurais agis plus fermement pour que les enfants obéissent et ne laissent pas aller les choses comme c’est le cas, car ils savent très bien que leur père va encore répéter et répéter la même chose. J’essaie de lui faire comprendre qu’il faudrait changer sa façon de faire pour arrêter justement la répétition permanente, mais à chaque fois il le prend mal. Je commence à fatiguer de cette situation et je ne sais plus comment m’y prendre, s’il vaut mieux le laisser continuer à gérer comme il l’entend et ne plus intervenir.

  2. Bonjour,
    Je découvre ce blog, cet article et vos témoignages et je les trouve très intéressants. Pour ma part je suis maman d’une petite fille de 4 ans et séparée de son papa depuis un an et demi. Notre couple était arrivé au bout depuis déjà bien longtemps mais j’ai mis du temps à l’accepter et faire le deuil de notre famille et à le quitter.
    L’un des nombreux problèmes c’est qu’il ne s’occupait de rien. Je portais tout toute seule : s’occuper de bébé du matin au soir et la nuit, et ramener des sous pour nous 3 en travaillant à temps plein. Lui étant artisan en début d’activité ne gagnait visiblement pas du tout sa vie (mais j’ai des doutes depuis que je l’ai quitté). Bref depuis notre séparation en tout cas il ne s’est pas plus occupé de sa fille. Il ne l’a jamais prise chez lui pour la nuit mais l’a systématiquement emmené chez ses parents. Et à un rythme plus qu’incertain et rarement.
    Depuis quelques mois je fréquente un homme dont je suis vraiment tombé amoureuse. Lui aussi d’ailleurs. Mais je n’ai pas de temps à nous accorder à tous les deux uniquement. J’ai tout le temps ma fille et c’est très bien comme ça mais pas pour mon nouveau couple. Je désespère un peu. nous nous voyons souvent tous les 3 du coup et les conflits éclatent souvent aussi. Les tensions se révèlent rapidement. Lui n’a pas d’enfant mais une vision plutôt très stricte de l’education, pas vraiment la mienne. Je pense qu’il est trop tôt pour mener cette vie ensemble mais comment nous voir et nous aimer sans ça, franchement je sèche. On fait un pas en avant et trois en arrière. Il ne passe que des soirées avec nous, aucune journée. Il doit craindre de le faire.
    C’est ma première relation depuis le papa de ma fille et si elle s’arrête je ne vois pas comment, même avec quelqu’un d’autre, je pourrai construire quoique ce soit dans ces conditions la.
    Je me sens par moments si seule, j’ai envie de partager ma vie et oublier ce sentiment de solitude et j’ai envie d’être positive mais je crois que c’est loin d’être gagné. Et ce n’est pas facile à accepter.
    Merci de m’avoir lue.

  3. Bonjour

    Je n’ai pas d’enfants et mon conjoint a deux garçons de 15 et 17 ans. Nous vivons ensemble depuis un an et sommes au bord de la rupture. Question éducation, leur père les laisse faire strictement tout: ne pas dormir de la nuit puis dormir jusque 19h, ne jamais faire rien pour aider a la maison, fumer la chicha a la maison ce qui me rend malade, amener les petites copines a dormir alors que avant meme notre emmenagement j’avais prévenu que je ne voudrais pas de petite amie la nuit chez nous a leur age. Mon co joint me dit constamment que leur éducation ne me regarde pas et que je nai rien a dire. Quel est mon role ? Juste nourrir, faire me ménage, nettoyer après eux ?? De plus mon conjoint refuse catégoriquement que nous ayons un enfant. Serais je condamnée a vivre ainsi toute ma vie ? Je souffre quotidiennement mais n’arrive pas a m’en aller.

    1. Bonjour Ana,
      Merci pour votre partage. Vous n’êtes pas condamnée à vivre cela toute votre vie parce que vous avez le choix de partir. A vous de voir quelles sont vos limites. Si vous sentez que vous ne pouvez supporter cette vie et que votre conjoint n’est pas prêt à faire d’efforts, il faut vous poser cette question. En tant qu’adulte dans ce foyer, vous avez le droit de faire respecter des règles aux enfants, qu’ils soient ou non les vôtres. Heureusement d’ailleurs, sinon les belles-mères et les beaux-pères ne seraient que des pièces rapportées, avec un statut d’invité dans leur propre maison. Si vous devez faire 100% des concessions, être malade à cause de la chicha (je vous comprends, le tabac me déclenche des migraines sévères) et en plus remplir les tâches domestiques, où sont les bénéfices pour vous ? Ne vous oubliez pas, prenez soin de vous.

      1. Je vous remercie de m’avoir répondu. Je pense en effet à m’en aller mais plus facile à dire qu’à faire. J’ai déjà été jetée dehors en plein confinement car je ne voulais pas que la petite amie de l’aîné vienne chez nous tout le confinement au lieu de rester chez ses parents. J’ai pu reintegrer le domicile car je n’avais nullepart ou aller. Lors de notre emmenagement, nous avons signé un bail a deux puis au bout de trois mois, il a exigé que je me retire du bail ou alors il s’en allait. J’ai bien compris aujourd’hui que ce stratagème était un piège pour s’assurer la jouissance du logement avec ses fils en cas de rupture. J’attends donc la fin du confinement pour chercher un logement car je suis sommée de partir sous un mois et alors même que j’ai payé tous les frais d’installation dans cet appartement, les travaux mais également tous les meubles. Puisqu’il avait insisté pour que les factures soient a son nom, je perds tout. J’ai bien compris aujourd’hui que cette relation n’en était pas une et que j’ai ete arnaquee pour avoir un logement plus grand car seul il ne pouvait y prétendre et que la demande a ete faite via mo’ travail. J’ai servi puis suis congédiée. La morale est que dans la vie, a moins d’avoir déjà aussi des enfants il faut s’abstenir de se mettre avec quelqu’un qui en a. Vous bosserez pour eux sans rie’ avoir a vous.

  4. Bonjour,

    Lorsque je l’ai épousée, ma femme avait élevé seule son garçon pendant 13 ans.
    Durant les années de fréquentation, nous avions discuté d’un projet éducatif commun: je m’occupais du scolaire, des divertissements, et elle de veiller au respect des règles de la maison par son enfant.

    Au bout de quelques mois de mariage, la dégringolade:
    ** son enfant ne respectait aucune règle: chambre sale en permanence, toilettes souillées, assiettes de nourriture sur le lit, etc.
    ** elle ne le réprimandait jamais, et me disputais devant lui lorsque j’émettais la moindre remarque sur le beoin d’hygiène;
    ** son enfant a commencé à me manquer de respect en paroles et en actes ;
    ** j’ai perdu patience et l’ai frappé ;
    ** je me suis retrouvé en garde en vue.

    Aujourd’hui, je vis toujours avec eux. J’ai compris beaucoup de choses:
    *** les mères seules élèvent des enfants-rois;
    *** 1 parent biologique défendra toujours son enfant face à son conjoint.

    Pour sauver mon couple, j’ai donc décider de me désengager totalement vis-à-vis de mon beau-fils. Je respecte sa relation avec sa mère, et je m’occupe de mon couple. Je ne souhaite plus nouer de relations avec lui.

    Si je m’étais mieux renseigné, j’aurais évité la famille recomposée même dans son expression la plus simple (homme sans enfant, femme avec 1 enfant). C’est un nid à problèmes. Je respecte le choix de ceux qui ont opté ou opteront pour ce modèle. Mais je me demande: faut-il vraiment débuter sa vie familiale avec autant de risques ?

    1. Bonjour ! Merci pour votre témoignage très intéressant ! Avoir la vision d’un beau-père apporte beaucoup de richesse à ce blog et je vous en remercie. Je vois que vous êtes dans le désengagement total avec votre beau-fils. J’ai écrit un article sur le désengagement, que je présente comme une solution quand le mur au bout de l’impasse est inévitable. Le soutien du conjoint est primordial pour un beau-parent. Sans ce soutien (dont la confiance fait partie), le beau-parent n’a aucune chance. L’enfant « profite » des désaccords entre son parent et son beau-parent pour prendre une place qui ne lui appartient pas. C’est au parent de réagir et de mettre un cadre… Et ce n’est pas forcément évident pour les parents de s’en rendre compte, car il faut passer par une remise en question souvent douloureuse, sortir de la culpabilité, faire front devant l’enfant qui a pris des habitudes depuis des années qu’il faut changer… Oui, tout ça est horriblement difficile pour un beau-parent qui cherche à prendre sa place. Merci encore pour votre partage et bon courage pour la suite !

  5. Bonjour, je suis Canadienne française, d’origine antillaise. Je suis en couple depuis 5 ans, mariée depuis 2ans avec un homme canadien anglais, d’origine britannique, ayant 2 garçons de 18 ans et 12 ans dont la mère est moitié égyptienne et moitié canadienne. J’ai 2 jeunes adultes, une fille de 21 ans et un garçons de 23 ans. Ils sont en appartement et autonomes. Dans ma nouvelle famille, il n’y a pas de structure, discipline ou de règles au foyer d’établie. Mon mari est pour le vivre et laisser vivre mais il fait tout pour ses enfants, leurs lits, ménage, nourriture. Bref, ils sont des enfants rois… Nous avons été en thérapie de couple, mon mari a reconnu ses lacunes et moi je dois travailler ma patience pour les changements à venir. Il y a eu de l’amélioration dans les 2 sens, l’harmonie est revenue entre nous. Depuis que nous nous sommes mariés et que j’habite avec ma nouvelle famille, TOUT est revenue comme avant… ou presque… Je suis dépassée et je n’arrive pas a m’adapter 😫

    Kat

    1. Bonjour kat ! Merci beaucoup pour votre témoignage. Vous avez identifié les raisons de vos difficultés, vous avez travaillé dessus en thérapie de couple, c’est déjà énorme ! Est-ce depuis votre mariage que les choses se sont à nouveau dégradées ? Votre mari considère-t-il, puisque vous êtes désormais mariés, qu’il n’a plus autant d’efforts à faire qu’avant ? De plus, avez-vous emménagé dans la maison familiale de votre mari ? Si c’est le cas, pas étonnant que vous rencontriez des difficultés pour vous adapter ou pour trouver votre place. Vous arrivez dans un endroit où votre mari a vécu avec ses enfants avant vous. Ils y ont leurs règles, leurs habitudes. L’idéal est de se regrouper dans un nouvel endroit pour y construire votre nouvelle histoire commune. On ne s’en rend pas forcément compte, mais cela a une importance capitale. Bon courage Kat !

      Lectrices et lecteurs de Tribu Radieuse, n’hésitez pas à partager vos histoires pour aider Kat ! Chaque témoignage peut apporter réconfort et pourquoi pas déclencher un déclic salvateur !

    2. Tout pareil.
      Dans ma nouvelle famille qui n’en est pas une, chacun son clan. Même le mot famille il ne le prononce pas c’est dire ….
      Aucune règle (hormis la politesse). Tout le reste est accessoire. Fille unique. Reine . Ado. Jamais de Non. Tout est cédé. Garde exclusive au père, qui aggrave du coup la situation. Personne pour contrecarrer.
      Moi 2 enfants.
      Je suis triste chaque jour de leur relation fusionnelle et malsaine… ( aucun cadre’ aucun conflit c’est oui a tout
      Je vais devoir le quitter alors que notre couple est génial …..
      Ou en êtes vous aujourd’hui ???

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