Par « fantasmes », j’entends « idée, représentation imaginaire suggérée par l’inconscient ». Et des fantasmes sur la famille recomposée, il y en a !

Quand quelqu’un en est à se poser des questions sur la famille recomposée, c’est qu’il/elle vit une relation amoureuse avec quelqu’un qui a des enfants. Avant de le vivre de l’intérieur, on peut fantasmer sur le déroulement futur des événements.

Souvent, à ce moment là, l’amour nous donne des ailes. Alors on s’imagine plein de belles choses, on a le cerveau qui bouillonne d’idées positives. On se projette dans un monde où chacun est heureux et s’aime naturellement. On se sent d’attaque pour ce qui va suivre : la mise en ménage tous ensemble et la vie qui va avec. Les fantasmes vont bon train !

Les fantasmes d'une vie idéale en famille recomposée
Le fantasme d’une vie idéale en famille recomposée – Photo de Rawpixel.com

C’est grâce à mes quelques années d’expérience en tant que belle-mère, et donc avec du recul que j’écris cet article aujourd’hui.

J’ai identifié les 3 plus gros fantasmes qui montrent la naïveté extrême avec laquelle je suis entrée dans l’aventure de la famille recomposée. 

L’évidence des sentiments

Fantasmes

J’aime mon conjoint(e), qui m’aime en retour. Donc forcément, tout va bien se passer avec ses enfants. Ils sont petits en plus, ils ne sont pas encore « pervertis » par les difficultés de la vie. Je vais m’en occuper comme si j’étais leur maman/papa, je vais les aimer, ils m’adoreront et seront dociles. Je saurai les faire rire et les guider sur le chemin de la vie. Et ils vont adorer mes enfants. Ils joueront tous ensemble gaiement. Nous formerons une famille formidable, heureuse et unie (youpi !).

Famille recomposée merveilleusement unie
Fantasme d’une famille recomposée merveilleusement unie – © Can Stock Photo / nahhan

La réalité

Quoi ?

Comment ça je vais avoir du mal à les supporter, ces jolis petits bouts de chou ? Comment ça ils vont me pourrir la vie ? Et pourquoi restent-ils collés à leur père comme si je n’existais pas ?

Si vous croyez que parce que vous aimez leur père ou leur mère, vous allez aimer les enfants en un claquement de doigts, vous vous méprenez ! C’est même loin d’être évident et systématique ! Et d’ailleurs, ces derniers ne vont sûrement pas vous faciliter la tâche ! Le premier défaut de votre nouvelle moitié, c’est bien d’avoir des enfants ! Mais c’est le package entier ou rien !

Mais alors, que faire ?

J’ai enfin compris que non, nous les beaux-parents ne sommes pas obligés d’aimer nos beaux-enfants. Le minimum, c’est de les respecter, d’en prendre soin, d’assurer leur sécurité, de bien les traiter. Et c’est déjà pas mal !

Ça peut paraître « borderline »… Mais le fait est que si vous vous surprenez à ne pas ressentir de sentiments d’amour pour eux, ne culpabilisez pas, c’est tout à fait normal ! Ce sont les enfants d’un(e) autre ! On ne va pas se mentir, ce n’est pas pareil que l’amour que l’on porte à ses propres enfants ! Alors déculpabilisez. Arrêtez de vous mentir à vous même, revenez à plus de naturel. Ne forcez pas vos sentiments !

Le respect mutuel, la confiance et le temps feront leur travail. Il est tout à fait possible que l’amour finisse par pointer le bout de son nez !

La place des enfants

Fantasmes

Je n’avais pas une idée très précise de la place que prendraient ses enfants dans notre vie. J’imaginais que ce serait un peu comme ce que je vivais dans la famille recomposée de mon enfance : les parents d’un côté, les enfants de l’autre. Les enfants joueraient ensemble et ne viendraient pas trop nous enquiquiner…

La réalité

Quoi ?

Mon homme ne va pas oublier ses enfants quand ils sont chez leur mère ? Il les fera passer tout le temps avant moi ? Mais non, vous déconnez !

Et pourtant si ! Même absents, les petits monstres sont partout ! Dans la tête du papa, qui culpabilise et qui pense à eux sans arrêt ! Au téléphone, plusieurs fois par semaine, quitte à vous bousiller vos soirées. Dans tous vos projets de vacances, parce qu’on ne va tout de même pas partir sans eux ! En fait, toute votre vie va tourner autour des gentils bambins de votre chéri(e)… Et vous, vous vous sentez puérile parce que cette situation vous agace !

Mais alors, que faire ?

Il va falloir l’accepter ! Parce que vous ne pouvez pas demander à votre conjoint(e) de faire comme s’il n’avait pas d’enfants ! C’est tout naturellement que vous devez considérer ses enfants comme membres à part entière de votre nouvelle tribu ! Sinon, votre famille recomposée est vouée à l’échec. D’ailleurs, si vous avez des enfants vous-même, est-ce que vous trouveriez normal que votre conjoint(e) essaye de les mettre à l’écart ?

Avec le temps, l’équilibre se fait et ce sentiment que les enfants « envahissent » votre espace vital s’estompe. Tout comme la culpabilité du parent éloigné de ses enfants… A ce sujet, lisez mon article Pourquoi neutraliser la culpabilité qui vous empêche de sortir quand la tribu n’est pas au complet ?

La place des ex

Fantasmes

En tout état de cause, l’ex de votre conjoint(e) n’a pas trop son mot à dire quand c’est votre conjoint(e) qui a la garde des enfants et puis vu qu’ils sont séparés, vous n’en entendrez pas trop parler, tout ça c’est du passé… De plus, l’ex sera content(e) qu’il y ait du renfort pour s’occuper de ses petits en plus de son ex. Elle/il vous fera entièrement confiance et vous pourrez peut être même discuter tranquillement ensemble des enfants lors des changements de garde. Voire même devenir ami(e)s, avec le temps.

La réalité

Quoi ?

Comment ça son ex sera omniprésent(e) ? Comment ça il/elle va envahir notre vie, à tel point que nous allons devoir prendre en compte son avis et ses envies (à contre-cœur évidemment) pour faire le moindre projet de vacances, de voyage, de week-end ou autre ?

Il y a bien sûr plusieurs profils d’ex ! Il y a celles/ceux qui font confiance et qui arrivent à se séparer de leurs enfants pour profiter un peu.

Et puis il y a celles/ceux qui ne digèrent ni la rupture, ni l’absence subie de leurs enfants. Celles-là/ceux-là seront bien décidé(e)s à vous pourrir la vie pendant des années. Elles/ils vont influencer votre vie, vos envies. Vous aurez l’impression qu’elles/ils sont toujours derrière vous, prêt(e)s à gâcher vos moindres projets. Vous en arriverez peut-être même à faire passer l’ex de votre conjoint(e) avant vos propres envies pour vous et vos enfants : attendez-vous alors à ce que votre ex à vous râle de son côté…

Culpabilité, ex - Loin des fantasmes d'une vie idéale en famille recomposée
Conjoint qui culpabilise, ex envahissante – © Can Stock Photo / Sangoiri

Si votre conjoint(e) est paralysé(e) par la culpabilité, c’est malheureusement comme si elle/il déroulait le tapis rouge à son ex pour venir faire sa loi dans votre famille recomposée. L’ex pourra alors imposer au couple recomposé des changements de planning, des horaires qui l’arrangeront au détriment de votre famille. Elle/il pourra également vous faire des reproches sur vos capacités à bien vous occuper de ses enfants : l’état des vêtements, les devoirs mal corrigés, les menus peu équilibrés, les valeurs que vous essayez de leur inculquer… Sans parler des conflits liés à l’argent, que l’ex finira fatalement par réclamer sous prétexte de telle ou telle activité… Sans parler de l’aliénation parentale exercée sur ses enfants en votre défaveur.

Tout cela peut finir en harcèlement moral et détruire votre famille.

Mais alors, que faire ?

On ne va pas se mentir, l’omniprésence et l’omnipotence de l’ex sont souvent une cause de rupture des couples recomposés. C’est pourquoi il faut réagir vite et fort ! Mais le souci, c’est que c’est à votre conjoint(e) de le faire ! C’est elle/lui qui doit mettre des limites à son ex. En effet, elle/il doit mettre les choses au clair avec son ex, être ferme et distant, tout en communiquant avec respect si cela est possible. Ici, votre conjoint(e) a une mission délicate mais nécessaire : protéger sa nouvelle famille recomposée des assauts de son ex tout en gardant un minimum de communication dans l’intérêt des enfants. Cela peut prendre des années avant que la situation ne s’équilibre. Parfois, cela n’aboutit pas : l’ex n’est décidé(e) ni à pardonner, ni a discuter. Quand le dialogue est rompu, il faut s’en tenir au jugement et cesser les vaines discussions.

Bon courage !!!

Non, ce n’est pas évident de se lancer dans le projet de recomposer une famille ! On cherche à construire sur des bases délicates et fragiles, chacun des protagonistes ayant vécu des événements négatifs dans un passé plus ou moins proche. Munissez vous de patience et de courage ! Pour des conseils supplémentaires, lisez mon article Beaux-parents : aborder les sujets qui fâchent

Et vous, avez-vous connu ces désenchantements quand la réalité a balayé les fantasmes ? Comment avez-vous fait face ? Partagez dans les commentaires !

Vous souhaitez plus de conseils et astuces ? Vous voulez passer à l’action pour vous sentir mieux en famille recomposée ?  En complément de cet article, profitez du mini-coaching gratuit “5 PETITES ACTIONS POUR UNE FAMILLE RECOMPOSEE SEREINE” en remplissant le formulaire ci-dessous.

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  1. Je cherche de l’aide et en lisant j’ai l’impression qu’il est urgent pour moi de consulter. Divorcée depuis juin 2018 j’ai deux garçons adolescents , je me suis remis en couple deux mois après et le confinement pris en commun avec ma nouvelle femme ne s’est pas bien passé. Néanmoins nous avons acheté une maison et depuis j’ai l’impression de ne plus avoir de temps avec mes enfants. J’ignore si elle prend toute la place ou si je ne lui en donne pas assez. Dès que je suis avec mes enfants elle trouve le moyen très habile de nous séparer alors que je ne les ai que tous les 15 jours.
    Aujourd’hui je suis perdu et je commence à regretter mon nouveau choix de vie 🙁

    1. Bonjour Franck, avez-vous exprimé le besoin de passer plus de temps avec vos enfants à votre compagne ? Prenez le temps de discuter calmement avec elle. Vous interprétez peut-être ses intentions ? Elle aussi doit avoir des besoins, et elle ne les a peut-être pas exprimés. Echangez sur vos besoins respectifs, sans juger l’autre. Exprimez ce que vous ressentez, sans accuser l’autre. Faire le point sur les besoins et aspirations de chacun est déjà un bon début 🙂 Vous pouvez ensuite faire la même chose avec les enfants. Bonne continuation !

  2. Bonjour,
    Il est réconfortant de savoir que l’on est pas seule à en chier, pardonner l’expression.
    moi je lutte littéralement depuis presque deux ans, moment ou je suis venue vivre chez mon conjoint.
    Il a 3 filles, une cata, entre l’oedipe, la loyauté d’avec leur mère, et le père qui n’assume pas…
    c’est une horreur souvent, j’en viens à me demander pourquoi je m’inflige cela, par amour… quand les larmes remplacent les joies, quand les aigreurs remplacent la grâce, quand le recul n’est plus là car prendre du recul c’est partir, et partir signifie laisser la place.. bref le tout soupoudré de peu de projets communs, aucun même, une existante vide de sens, nous allons consultés un psy tout à l’heure pour nous aider, m’aider à y voir clair

    1. Bonjour Sophie ! Votre commentaire résume en quelques lignes les difficultés de la belle-mère, si insupportables à vivre ! Qu’a donné votre visite chez le psychologue ? Bien sûr, ce n’est pas en une visite que tout se dénoue, mais vous a-t-il aidés ? Anne-Laure

    2. Bonjour,
      J’ai vraiment de la peine à vous lire. Vous n’avez pas l’air d’avoir d’enfant vous-même.
      Les questions que vous vous posez, je me les suis posées aussi : pourquoi m’infliger « ça » ?
      Mais oui, POURQUOI ? Pourquoi l’ai-je subi si longtemps avant de décider à foutre le camp ? Ah oui, parce qu’à chaque fois, monsieur venait me chercher en pleurant… j’ai cru alors que je comptais pour lui, j’ai voulu être compréhensive, à l’écoute de ses besoins. Mais la vérité est que mes besoins, il n’en avait rien à cirer. J’ai eu envie de mourir, je suis allée consulter, j’ai pris des médoc… il n’en avait rien à cirer. Mes envies de mourir l’ennuyaient ferme.
      Alors je suis partie, parce que je vaux bien mieux que « çà »… « ça »… c’est-à-dire cette merde. Cette pure… grosse… merde… de vie merde.
      Comme vous, aucun projet de vie, aucun projet de couple. A la longue, nous ne partagions plus que ses emmerdements.
      Son projet, c’était d’élever ses gosses et d’avoir une femme dans son lit quand il allait se coucher à 21h le soir, trop fatigué pour passer du temps avec moi, tirer son coup quand IL en avait envie et me repousser quand moi j’avais envie… aucun projet, pas de vacances, pas de week-ends, pas de projets de famille, de couple… les sorties « consenties » de longue lutte, mais annulées au dernier moment et jamais reproposée en retour, et lui, soumis comme un vieux clebs galeux à son ex, trop heureux de se prendre un coup de pied au cul de sa part.
      Je n’ai jamais été aussi heureuse de ma vie depuis que je me suis barrée.
      J’ai l’impression d’avoir vécu une nouvelle naissance.
      Je suis en couple depuis 3 ans avec le plus merveilleux homme de la Terre (sans enfant! 🙂 je suis comblée et nous avons des projets sur tous les plans.
      Je n’ai qu’un regret : être restée près de 7 ans dans cette merde, ne pas être partie plus tôt, ne pas avoir trouvé ce grand Amour beaucoup plus tôt.
      Bon courage à vous. Prenez les bonnes décisions ! 😉

      1. Bonjour Justine, merci pour ce témoignage très fort de ce que vous avez vécu. N’ayez pas de regret, car vous avez fait ce que vous pouviez, et vous avez eu la force partir. Même si 7 ans c’est long, cette expérience douloureuse vous sert pour l’avenir : aujourd’hui vous semblez plus déterminée que jamais, vous savez ce que vous voulez (et ce que vous ne voulez pas !), et surtout, vous semblez avoir repris confiance en vous et en la vie de couple ! Belle vie à vous 🙂 Anne-Laure

  3. Bonjour

    Et bien moi, après toutes les guerres vécues, j’ai parié sur la liberté !
    Respecter l’autre, c’est respecter sa liberté d’éduquer ses propres enfants, communiquer avec son ex quand bon nous semble, partir en vacances ensemble ou pas.. enfin bref, tout sauf instaurer la pression à mon conjoint ou à moi même ..
    Je suis une grande tolérante.
    et bien vous savez quoi? Malgré la liberté offerte à chacun, on ne peut pas bâtir du neuf sur du vieux… les fondations sont fragiles, il y’a des fissures partout, je n’ai pas assez de plâtre pour colmater toute la culpabilité que porte mon ex conjoint.
    Aujourd’hui, inévitablement séparée, je m’estime chanceuse d’avoir vécu cette expérience. J’ai appris beaucoup sur moi.
    Merci à mon ex, à son ex, à ses enfants et à moi même ! Vive la liberté !

    1. Bonjour ! Merci pour votre commentaire ! Oui, c’est difficile de recomposer une famille 🙂 Il faut sans cesse faire des compromis, des ajustements, des concessions. Parfois la culpabilité d’un des 2 adultes est tellement forte qu’il lui est impossible de faire le deuil de l’ancienne relation (même s’il n’y a plus d’amour). Ce qui laisse peu de place à la nouvelle personne qui partage sa vie. Je vous souhaite bonne continuation dans le chemin que vous avez choisi 😉 A bientôt peut-être 😉 Anne-Laure

      1. Après 4 ans et demi de vie commune, je pensais voir les choses aller en s’améliorant mais c’est tout le contraire, et la lecture de vos articles me soulage et me désespère à la fois. Soulagement de lire ce que je vis et de constater que je ne suis pas folle ni seule, que de nombreuses femmes dans ma situation traversent les mêmes épreuves, et désespoir car finalement est-ce simplement la réalité de la vie en famille recomposée ? Un concept que l’on nous vend emballé de joli papier à fleurs et qui contient juste de la m****? Alors oui on sourit en disant qu’on a 4 enfants à la maison, mais la réalité est un cauchemar qui se répète chaque semaine quand ses enfants reviennent de chez leur mère. Nous avons un bébé de 22 mois pour lequel je souhaite autre chose qu’une vie déchirée en deux, mais je sens que je m’enfonce dans un état dépressif et négatif qui me fait peur. Je ne supporte même plus de les voir ni les entendre. J’ai l’impression de devenir folle. Alors je m’organise pour fuir ma propre maison lorsqu’ils sont là, voir leur père le moins possible quand il est avec eux, on ne se dispute pas quand ils sont chez leur mère, leur arrivée transforme tout… Leur mère veut les prendre à temps plein, je n’ose pas le dire pour leur père qui veut continuer de les voir mais je rêve de cela. Avec son travail cela fait 4 ans que je m’en occupe vacances, week ends, seule, et je suis épuisée. Le point de non retour est atteint et je fais une overdose… Sauf que je ne vois pas d’issue. Partir quand ils sont là ? Leur abandonner ma maison, leur père, abdiquer…? Tout quitter et imposer à mon bébé une vie pourrie ? Si j’avais eu une boule de cristal au début de tout ça j’aurais pris mes jambes à mon cou. Je me sens piégée dans une situation où toutes les solutions me semblent perdantes…

        1. Bonjour Cathy. Votre témoignage m’a beaucoup touchée, merci de nous l’avoir partagé. J’imagine qu’il y a beaucoup de choses qui font que vous en êtes arrivée là aujourd’hui. Mais vous le dites vous-même, vous êtes épuisée de devoir vous occuper des enfants de votre compagnon toute seule, vacances et week-ends. Avec un bébé… Pas étonnant que la dépression vous guète. Trouvez une solution pour que cela change. Vous n’êtes pas leur nounou. Surtout que vous le faites à contrecœur. Vous allez vous perdre. Il en va de votre santé, psychologique et physique. Dégagez-vous du temps libre pour vous, pour votre bébé, quand ses enfants sont là. Vous en avez parfaitement le droit !
          Bon courage Cathy ! A très bientôt, Anne-Laure

          Et n’hésitez pas à profiter de la séance diagnostic gratuite avec moi ( renseignements ici : https://tribu-radieuse.com/programme-accompagnement-sur-mesure/ ).

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