Ma famille recomposée sur le papier
Le parcours de notre famille recomposée est jonché de changements de cap parfois difficiles à endurer, autant pour les enfants que pour les adultes. Vous vous reconnaissez sûrement dans cette phrase, c’est le lot de toutes les familles recomposées ! Il y a 13 ans, je m’embarquais dans cette aventure de la famille recomposée. Tête baissée, sans réfléchir ! D’ailleurs, je décris mes espoirs et désillusions dans la page Qui suis-je ? Alors maman d’un petit garçon, belle mère d’un garçon et d’une fille, mon homme et moi avons accueilli le 4ème enfant de la tribu en 2011. Nous vivions en Île de France et accueillions mes beaux-enfants un week-end sur deux et la moitié des vacances. Classique.Ma famille recomposée dans la vraie vie
Il y a encore quelques années, j’étais une belle mère complètement débordée, à bout, et les relations avec mon beau-fils n’étaient pas au beau fixe. Pour dire la vérité, les relations étaient tendues au sein de notre famille, de manière générale. Chacun de nous essayait de trouver sa place et de s’adapter. J’en parle dans cet article : Belle-mère au bord de la crise de nerfs, comment retrouver le bonheur en famille ?Les bouleversements de ma famille recomposée
Premier acte : l’éloignement
Nous avons déménagé en Gironde en 2014, entre autres pour raisons professionnelles. Ce faisant, nous nous sommes éloignés de mes beaux-enfants, mais c’était une décision salvatrice à bien des égards, pour nous et pour eux. L’éloignement géographique, contre toute attente, a renforcé les liens affectifs.Deuxième acte : le départ
En 2017, mon fils alors âgé de 12 ans à choisi de partir vivre chez son papa… dans le sud de l’Espagne. Evidemment, cet épisode nous a beaucoup marqués mais ce n’est pas le sujet premier de cet article (ça vient, ça vient 😉 )(c) Can Stock Photo / AlexLMX
Troisième acte : l’arrivée
(c) Can Stock Photo / mikdam
Récemment, en août 2019, notre vie à de nouveau changé : mon beau-fils aujourd’hui âgé de 15 ans a choisi de venir vivre chez nous. Oui, celui-là même qui ne pouvait pas m’encadrer il y a 10 ans, et avec qui j’avais toutes les peines du monde à établir un lien de confiance et d’affection. Les raisons ? J’ai ma petite idée là-dessus, mais je les tairai ici. Quoi qu’il en soit, lui et moi savons qu’il n’était pas responsable. Alors comme vous pouvez l’imaginer, on m’aurait dit ça il y a 10 ans ou même il y a 5 ans, j’aurais sombré ! Nos relations étaient pesantes, pénibles. A l’époque, j’étais persuadée que si un jour il demandait à venir vivre chez nous, je ne le supporterais pas. Que notre famille volerait en éclats.
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