Le dĂ©sengagement, dans une famille recomposĂ©e, qu’est-ce-que c’est ?

C'est LA technique pour les beaux-parents !


En clair, c'est quand un beau-parent cesse complĂštement de s’occuper et de gĂ©rer l'enfant de son conjoint.

Parce que ce dernier refuse son autorité et sa légitimité.


Ce beau-parent peut aller jusqu’à complĂštement ignorer l’enfant qui vit pourtant (partiellement) sous son toit, souvent pour crĂ©er une rĂ©action. C'est une technique ultime, quand toutes les autres tentatives de rĂ©solution du conflit ont Ă©chouĂ©.


Autant dire que ce n’est pas une situation facile, ni Ă  mettre en place, ni Ă  tenir, ni Ă  vivre
 Mais elle peut donner des rĂ©sultats.

Pourquoi cet extrĂȘme ?

Parce qu'au début, tout va bien... en apparence

CĂ©dric et MylĂšne sont Ă  la tĂȘte d’une famille recomposĂ©e de 5 enfants.


Mais MylĂšne est Ă  bout !


Son beau-fils, Yohann 8 ans, est devenu, au fil du temps, insupportable ! TantĂŽt il la snobe, tantĂŽt il la provoque, ou bien il lui dĂ©sobĂ©it, la contredit sans cesse, n’aime rien de ce qu’elle fait, la critique allĂšgrement.


Au dĂ©but, c’était imperceptible. Tant et si bien que MylĂšne laissait passer. Elle pensait que cet enfant de divorcĂ©s Ă©tait perdu et qu’il Ă©tait bien normal qu’il rĂ©agisse en s’en prenant un peu Ă  elle, la belle-mĂšre.


Elle se rassurait en se disant que c’était sa fonction de “marĂątre” qu’il rejetait. Pas elle personnellement. Mais au fil du temps, le comportement de l’enfant devenait de plus en plus hostile.


A chaque fois que les week-ends oĂč il venait approchaient, elle sentait son angoisse monter. DĂšs le jeudi, elle commençait Ă  stresser. Elle se sentait envahie dans son espace dĂšs qu’il franchissait la porte.


Comme si un petit cheval de Troyes avait percé les défenses. Et tout le long du week-end, elle se sentait jugée, épiée par cet enfant de 8 ans. Et surtout, la solitude et la honte la tenaillaient !

Parce que pour les beaux-parents, ce n'est pas supportable

Pourtant, MylĂšne Ă©tait une mĂšre et une belle-mĂšre aimante qui prenait soin de toute la fratrie, sans faire de favoritisme.

Alors au bout d’un moment, elle a essayĂ© d’en parler Ă  son conjoint, CĂ©dric, pĂšre de Yohann. Mais celui-ci ne pouvait (voulait ?) pas entendre ce que MylĂšne ressentait. Vous savez, les ƓillĂšres ? Et les boules QuiĂšs aussi


désengagement aussi du pÚre

 â€œJe ne vois pas, je n’entends pas non plus 
 Tu es une adulte MylĂšne, c’est un enfant ! A toi de prendre ta place !”.


Ou quand le pĂšre n’a pas le courage de s’opposer Ă  son enfant, empĂȘtrĂ© dans sa culpabilitĂ© d’avoir provoquĂ© un sĂ©isme en quittant son ex femme



Triste sort de beaucoup de belles-mĂšres !

MylĂšne s’est retrouvĂ©e seule avec ses angoisses, sa honte et son dĂ©sespoir. Yohann la rejette, CĂ©dric ne l’écoute pas. Pourtant, il y a bien un problĂšme ! Les relations se tendent. MylĂšne commence Ă  ressentir du rejet, voire de la haine !


What ??? De la haine pour un enfant de 8 ans, qui n’a rien demandĂ© ? Oui
 Elle est effarĂ©e de ses propres rĂ©actions, elle ne se reconnait plus. Alors elle se tait, pour ne pas envenimer la situation.


Elle s’exclut elle-mĂȘme du reste de la famille, pensant qu’elle est un poids pour tout le monde. Au final, MylĂšne ne fait plus de sorties en famille. Au lieu de ça, elle prĂ©texte une grosse fatigue ou bien du travail pour rester Ă  la maison, pendant que CĂ©dric emmĂšne les enfants en balade. Ce sont les seuls moments de rĂ©pit qu’elle trouve.


Elle aimerait passer plus de temps avec ses enfants, mais l'hostilité de son beau-fils la paralyse.


Et elle doit bien se l’avouer, elle dĂ©prime et elle remet en question sa relation. La famille est en danger !

Parce qu'enfin, la réaction arrive !

MylĂšne a un dĂ©clic ! Il n’est pas question qu’un enfant de 8 ans pulvĂ©rise une famille entiĂšre !


Elle dĂ©cide de convoquer CĂ©dric, de façon posĂ©e mais dĂ©terminĂ©e. Elle lui expose ses sentiments et ressentis, calmement, et lui demande de prĂȘter attention aux attitudes de son fils.


Si CĂ©dric ne fait pas cet effort, leur relation est vouĂ©e Ă  l’échec ! Elle laisse CĂ©dric rĂ©flĂ©chir de son cĂŽtĂ©, mĂ»rir la chose.


Le week-end suivant, CĂ©dric met les pieds dans le plat et dĂ©cide de parler Ă  Yohann. L’enfant lui confirme qu’il dĂ©teste MylĂšne et qu’il prĂ©fĂ©rerait qu’elle ne soit pas lĂ .


CĂ©dric tombe de haut ! Il essaye de savoir ce qui gĂšne son fils Ă  ce point. Mais Yohann ne sait pas rĂ©pondre. Il n’aime pas MylĂšne, point !


Enfin, l’abcĂšs est percĂ© ! Les jours suivants, le couple discute, beaucoup ! Ils laissent passer encore quelques jours, histoire que CĂ©dric comprenne bien la situation et se rende Ă  l’évidence : il va falloir agir ! La peur de perdre MylĂšne serait-elle plus forte que sa culpabilitĂ© ?


Pourtant, ils savent bien pourquoi Yohann rĂ©agit comme cela ! Il est sous l’emprise de sa mĂšre, qui lui interdit d’aimer MylĂšne et lui remplit le cerveau d’idĂ©es nĂ©gatives sur son “pĂšre et l’autre idiote”, Ă  longueur de journĂ©e.


L’enfant est pris au piĂšge, il ne veut pas trahir sa mĂšre. Par consĂ©quent, il choisit de ne pas aimer MylĂšne, pour ĂȘtre sĂ»r que sa mĂšre ne le rejette pas.


Quelle abjecte pratique que de dicter Ă  ses enfants qui ils doivent aimer ou ne pas aimer !

Parce que c'est la solution

Alors CĂ©dric propose une solution Ă  MylĂšne : le dĂ©sengagement ! MylĂšne ne devra plus s’occuper de Yohann.


Plus du tout !


A part le bonjour et le au revoir de rigueur (faudrait quand mĂȘme pas oublier la politesse !).


Elle ne l’emmĂšnera plus au cinĂ©ma, mĂȘme si elle y va avec les autres enfants. Ne lui lira plus d’histoires, ne lui servira plus Ă  manger, ne lavera plus son linge, ne fera plus le mĂ©nage dans sa chambre etc.


S’il lui pose une question ou lui demande quelque chose, elle le renverra vers son pùre.


En gros, elle fera comme s’il n’était pas lĂ . C’est CĂ©dric qui s’en chargera. A sa maniĂšre. C’est injuste pour Yohann ? Pas vraiment, et rappelez-vous : c’est lui qui ne veut pas que MylĂšne s’occupe de lui.

Parce qu'il y a un résultat

L’expĂ©rience du dĂ©sengagement n’a pas durĂ© longtemps !


En l’espace de 2 ou 3 week-ends, Johann a vite compris ce que MylĂšne lui apportait chaque week-end et la moitiĂ© des vacances.


Il est vite revenu vers elle, lui demandant de s’occuper de lui Ă  nouveau. En accord avec CĂ©dric, MylĂšne a recommencĂ©, petit Ă  petit, Ă  s’occuper de son beau-fils. GrĂące au dĂ©sengagement et aux explications des adultes, Yohann a fini par se dĂ©tendre et changer d’avis sur sa belle-mĂšre.


Bien sĂ»r, sa mĂšre continuait de lui faire du chantage affectif, mais au fond de lui, il a compris que ce n’était pas dans son intĂ©rĂȘt Ă  lui de faire la guerre Ă  sa belle-mĂšre.


Bien au contraire. La situation s’est nettement arrangĂ©e, l’ambiance est plus apaisĂ©e. Yohann donne plus de lĂ©gitimitĂ© Ă  MylĂšne et a compris qu’elle n’était pas son ennemie.

Le désengagement : quand, comment ?

Le but du désengagament

  • Sortir tout le monde de l’impasse : le beau-parent, l’enfant, le parent, la fratrie. Mais aussi la famille Ă©tendue, souvent impactĂ©e par la mauvaise entente.
  • Faire comprendre Ă  l’enfant que son comportement n’est pas adaptĂ©.
  • Faire comprendre Ă  l’enfant ce qu’il perd quand sa belle-mĂšre (ou son beau-pĂšre) ne s’occupe pas de lui, aussi bien au niveau pratique qu'affectif.
  • Retrouver des relations saines et cordiales avec l’enfant, comme un nouveau dĂ©part.
  • Lui faire comprendre que vous n’ĂȘtes pas son ennemi(e) et qu’il a le droit de vous aimer sans trahir son autre parent.

Quand y recourir ?

  • Lorsque l'enfant ignore son beau-parent, le rejette et le provoque au point de mettre la famille en danger.
  • DĂšs que le dialogue est rompu et que vos tentatives d'apaisement ont Ă©chouĂ©.

Conditions essentielles

  • Etre d’accord avec le conjoint, puisqu’il devra gĂ©rer pleinement son enfant. Sans s’occuper de lui plus que des autres, pour Ă©viter les jalousies et le dĂ©sĂ©quilibre. Cela peut ĂȘtre un bon moyen d’autonomiser l’enfant.
  • Fixer une durĂ©e limitĂ©e, adaptĂ©e Ă  l’ñge de l’enfant et modifiable selon ses rĂ©actions.
  • Garder la tĂȘte froide : on l’applique quand on est calme, sans esprit de rejet ou de vengeance, sans haine. Rester factuel.
  • En parler Ă  tout le monde, avec les bons mots. En premier Ă  l’enfant concernĂ© : “Puisque tu ne veux pas que je m’occupe de toi, voilĂ  ce qui va se passer...”. Lui rappeler malgrĂ© tout qu'il est aimĂ©.
  • Avoir de l’espoir : c’est un mal pour un bien, une sorte d’expĂ©rience qui Ă©volue dans le temps.
  • RĂ©pĂ©ter Ă  l’enfant, sans cesse, qu’il a le droit d’aimer qui il veut. Que l’amour est infini. Qu’il peut aimer sa mĂšre et sa belle-mĂšre comme il le veut. Que sa mĂšre l’aimera toujours quoi qu’il arrive.

Et si ça ne marche pas ?

Le désengagement ne peut durer éternellement.


Il faut le tester mais cette solution ne peut devenir une habitude.


Imaginez l’ambiance ! Si l’enfant se complaüt dans cette configuration (ce qui me parait difficile, vu qu’il y vit beaucoup de frustrations), papa doit prendre les choses en main et imposer à son fils de respecter sa conjointe.


Il peut, si la situation est vraiment bloquée, lui dire que tant qu'il ne change pas son attitude, il ne reviendra pas. Sans oublier de le rassurer quant à l'amour que vous lui portez.


Si vous en avez la garde, proposez-lui d'aller vivre chez l'autre parent (avant tout, parlez-en avec votre ex). Bluff ou solution temporaire, cette solution encore plus extrĂȘme peut porter ses fruits. Surtout Ă  l'adolescence. Cependant, ne rompez jamais complĂštement le dialogue.


N’oubliez pas que votre couple est une prioritĂ© au sein de la recomposition. Sans lui, votre famille recomposĂ©e n’existerait pas.


Enfin, si rien ne marche, faites-vous aider par un professionnel de la famille (comme moi par exemple ;o))


Si vous souhaitez en discuter, rendez-vous ici.

Qui souffre le plus dans l'histoire ?

Ne nous y trompons pas ! C’est l’enfant qui souffre le plus !


En effet, les parents qui passent leur temps à cracher et à médire sur leur ex et sa famille devant les enfants par pure vengeance et par ego sont le bourreau de leur enfant.


Ni plus, ni moins.

En complĂ©ment de cet article, je vous invite Ă  lire : Que faire quand un enfant de la tribu menace le couple ?


Et vous ? Avez-vous déjà eu recours au désengagement en tant que beau-parent ? Racontez dans les commentaires ?

Vous souhaitez plus de conseils et astuces ? Vous voulez passer Ă  l’action pour vous sentir mieux en famille recomposĂ©e ?  En complĂ©ment de cet article, profitez du mini-coaching gratuit â€œ5 PETITES ACTIONS POUR UNE FAMILLE RECOMPOSEE SEREINE” en remplissant le formulaire ci-dessous.

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  1. Bonjour et merci pour cet article trĂšs intĂ©ressant. Je vis une situation un peu similaire, car depuis que je suis avec mon compagnon qui Ă  2 garçons et moi 1 fille, son plus jeune fils fait tout pour nous sĂ©parer et il s'en vente. Notre couple n'est pas bien car mon conjoint ne lui dit jamais rien, voire il retourne la situation envers moi. Son fils m'insulte auprĂšs d'autres membres de leur famille et quand je l'entend et que j'en parle Ă  mon conjoint, sa rĂ©ponse est "arrĂȘte de focaliser". Leur mĂšre n'a jamais acceptĂ© que je sois auprĂšs de ses enfants et ne fait donc rien pour arranger les choses. au contraire, elle les plaint quand ils rentrent et se plaignent que je leur demande de mettre la table, respecter les autres … Donc entre un papa qui n'ose jamais rien dire Ă  son petit dernier (car avec le grand il n'est pas comme ça) et une maman qui leur laisse tout faire et qui envenime la situation, je ressens une Ă©norme injustice. Ce qui me blesse le plus c'est le comportement de mon conjoint qui laisse son fils m'insulter, mentir etc. J'ai depuis quelque temps appliquĂ© cette mĂ©thode de dĂ©sengagement mais rien n'y fait, bien que j'ai expliquĂ© pourquoi Ă  mon conjoint. Son fils n'est pas la trĂšs souvent et heureusement c'est ça qui sauve notre couple aujourd'hui, malgrĂ© tout je me sens mal quand je sais qu'il va venir Ă  la maison et c'est trĂšs dĂ©sagrĂ©able.

  2. Comment faire quand le désengagement n'est pas possible ?
    Mon beau fils est exĂ©crable avec moi, son pĂšre ne voit rien. J'aimerais tenter cette technique mais dĂšs que j'offre un truc Ă  mon fils, il faut absolument que j'achĂšte la mĂȘme chose pour le sien alors que je suis complĂštement invisible Ă  ses yeux depuis 1 an et demi, il ne m'Ă©coute jamais, ne me parle jamais, ne viens pas dans une piĂšce quand j'y suis, il me manque de respect, il est impoli, tout doit lui ĂȘtre dĂ» sans que lui ne fasse l'effort de mĂ©riter ce qu'il dĂ©sir.
    Mon conjoint n'est pas d'accord avec moi, si je vois son fils faire une bĂȘtise, je passe pour la menteuse… Monsieur reste toujours du cĂŽtĂ© de son fils peut importe le sujet….
    J'ai envie de partir mais j'aime mon homme.
    Il est trop strict avec mon enfant mais traite son fils de 8ans comme un bĂ©bĂ© roi….

    Besoin d'aide

  3. Bonjour 😁
    Merci pour votre tĂ©moignage …..
    J’ai vĂ©cu la mĂȘme expĂ©rience avec mon beau fils de 7ans , au dĂ©but de notre rencontre avec ce petit ĂȘtre vivant j’étais intimidĂ© et contente de le dĂ©couvrir au dĂ©part tout se passer bien du moins les premiers week-end mon conjoint ayant une garde classique non respectĂ©e car il arranger beaucoup son ex qui travailler 7/7 et 24 /24 n’avais pas de temps pour son enfant ….l’enfant voulait constamment rester avec moi car je lui donner du temp que personne lui donner je pense ,mon enthousiasme c’est vite transformĂ© en cauchemar subitement mon BF me poser des questions prĂ©cise devenait mĂ©chant me critiquer ouvertement sur mon physique j’etais sa bĂȘte noir đŸ˜± m’humilee devant ma belle famille ou ma famille sa devenais pesant …..je me suis dessuite dĂ©sengager et pris des distances car pour moi cette enfant Ă©tais malsain j’ai eu peur vraiment (a 7ans il avais un iPhone jouer Ă  fortnite avait des propos et une attitude vraiment Ă©trange pour un enfant au secours) mon conjoint n’avais aucune autoritĂ© sur son enfant c’est maman et mamie qui dĂ©cide pas toi ……j’Ai pris des distances car pour moi un enfant c’est innocent c’est ce qui rend cette Ăąge magique mais lui n’avais plus cette innocence ….J.ai donner mon opinion Ă  mon conjoint qui souhaiter pas mettre un terme Ă  notre relation du coup il a fait un grand pas en avant en respectant son jugement dĂ©jĂ  car il faut savoir qu’il rĂ©cupĂšre son enfant tout les week-ends mais en Ă©change elle lui prenait toute les vacances et lui pensait qu’il arranger car elle lui disait je travail je peu pas etc …. il voyait pas le mal jusqu’à qu’il apprenne par son ex belle sƓur quel a mentis a son enfant et a tout le monde de novembre Ă  fĂ©vrier elle est partis en ThaĂŻlande en prĂ©textant dĂ©placement pour faire le mĂ©nage chez c’est patron Ă  courchevel elle est gouvernante….depuis maintenant 4 ans mon marie car nous nous sommes marier nous avons traverser la tempĂȘte respect son jugement il l’arrange encore parfois car elle accepte pas qu’il es refait sa vie c’est malheureux nous avons eu un enfant cette annĂ©e il a 8 mois et mon beau fils Ă  11ans maintenant il aime son petit frĂšre mĂȘme si il se compare constamment sa reste correct par contre elle le mets jamais Ă  l’école il ment Ă  la perfection et n’hesite pas a remettre son pĂšre Ă  sa place en lui disant c’est pas ton week-end c’est celui de ma mĂšre etc ….. son ex n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  lui dire qu’il Ă©tait trop procĂ©durier car il respect le jugement quel a fait et passe plus de temp avec son enfant elle le vie mal et malheureusement cet enfant trinque
    Si l’enfant et mĂ©chant avec nous belle mĂšre ou beau pĂšre c’est qu’il y a un bourreau derriĂšre c’est tellement lĂąche de paralyser un enfant avec des histoires d’adultes surtout de nourrir les blessures du passer et d’utiliser un enfant de base innocent qui n’as absolument rien demandĂ©
    Courage patience et paix Ă  vous touces qui traverser c’est Ă©preuves vraiment ne perdez jamais espoir
    Merci beaucoup pour vos précieux témoignages

  4. Bonjour Ă  tous,

    Je vais appliquĂ© cette mĂ©thode. Je suis sans enfants et suis en couple avec mon compagnon depuis bientĂŽt 6 ans, pĂšre de 2 enfants de 13 et 16 ans auj. Au dĂ©but tout se passait bien, puis du jour au lendemain (influence de la mĂšre, certainement…) l'aĂźnĂ© a commencĂ© Ă  me mener la vie dure, rien de trĂšs voyant mais j'avais ce mal de ventre quand je le croisais (vieil instinct animal :)) Puis un jour il a dit ouvertement Ă  son pĂšre qu'il ne m'aimait pas ! Son pĂšre lui a demandĂ© pourquoi, il a juste rĂ©pondu parce que… donc bon pas vraiment de raison!
    Leur pĂšre avait les enfants en garde alternĂ©e, chemin faisant (la maman), les enfants ont dĂ©cidĂ© de ne plus venir qu'un week end sur deux, nouveau jugement, les raisons donnĂ©es au juge : parce que je mange bio et des lĂ©gumes !!!!!!!! Oui oui, on croit rĂȘver…
    Bon cela c'était un peu calmé, j'ai fait le coaching avec Anne-Laure et ça m'a fait du bien
    Mais maintenant le deuxiÚme s'y met, et l'ainé en remet une louche !
    J'ai le droit Ă  bonjour du bout des lĂšvres mais vraiment parce que c'est une obligation.
    Je ne prends plus mes vacances avec eux parce que c'est franchement trop pesant, je rentre tard du boulot pour les voir le moins possible.
    Nous discutons beaucoup avec mon compagnon, il me comprend (bon on se dispute aussi mais nous arrivons Ă  discuter) mais ne sait plus du tout quoi faire.
    Bon lĂ  ils font la gueule parce que hier c'Ă©tait mon anniversaire, je sais pas pourquoi ça leur fait faire la gueule mais en tout cas ils la font. Bon entre nous j'aurais eu plus de raison de la faire, j'ai eu le droit Ă  un texto de l'ainĂ© le matin, pour Ă©viter de me le dire de vive voix, et le deuxiĂšme a dit "au fait bon anniv'" le nez sur son tĂ©lĂ©phone…
    J'avoue moi aussi je compte les jours avant leur départ
    Je ne supporte plus leur mĂ©pris, donc je vais prononcer plus cette attitude que tu as Ă©crite Anne-Laure mĂȘme si je le fais dĂ©jĂ  un peu… On verra…

  5. Quand on pratique le dĂ©sengagement jusqu’à finir par s’en aller
 parfois les enfants y trouvent leur compte dans le dĂ©sengagement
 car au final, quoi de mieux que moche -maman ne soit plus Ă  aucune sortie, ne dise plus rien, ne reprenne plus rien pendant que ses enfants Ă  elle sont systĂ©matiquement rabrouĂ©s

    Car oui, si mes enfants ne mangeaient pas quelque chose, c’est parce qu’ils sont difficiles, si c’était les siens, c’est parce qu’ils ont du goĂ»t.
    Et ainsi de suite, tout Ă©tait Ă  cette image.
    Alors au bout de quelques années , ben on se retire en essayant de se dire que notre couple va survivre en étant chacun chez soi. Mais rien de moins sûr.
    Et pourtant ils en auront fait des efforts mes enfants, pour ĂȘtre acceptĂ©s

    Je suis tellement d’accord quand vous dites que c’est le pĂšre qui dĂ©tient la clé  personnellement mon conjoint n’a jamais rĂ©agi, c’est mĂȘme devenu de pire en pire au fil du temps, jusqu’à ĂȘtre intolĂ©rable avec ses deux fils qui s’étaient eux aussi mis aux commentaires sur mes enfants.
    Le bilan est amer, pour moi, ça aura Ă©tĂ© des annĂ©es de bataille et de chagrin au bout du bout
.
    La famille recomposĂ©e, perso je me dis que c’est la grosse fumisterie de notre siĂšcle

    Tant pis pour nous.

  6. Bonjour,
    Merci pour votre article qui me donne de l'espoir également. De mon cÎté je vis avec mon conjoint à 300km de distance. Il a divorcé de la maman de son fils lorsque celui-ci avait 2 ans et il l'a eu en garde alternée de ses 2 ans à ses 14 ans sans qu'aucune femme ne fasse vraiment partie de leur vie. Il formait ainsi un binÎme trÚs fusionnel.
    Lorsque nous nous sommes mis en couple, son fils avait 14 ans Ă  peine. Au dĂ©but il Ă©tait heureux pour nous et heureux de voir que son pĂšre Ă©tait heureux et avait trouvĂ© une femme avec des enfants qu'il aimait et qui partageait les loisirs de son pĂšre. J'Ă©tais Ă  distance donc nous ne nous voyions que le we, et j'ai acceptĂ©, mĂȘme si je suis trĂšs tactile et que cela Ă©tait difficile pour moi, de leur accorder un we par mois Ă  deux. Je restais alors avec mes enfants chez moi et ils pouvaient ĂȘtre ensemb le. J'ai tenu ainsi durant un an et demi, comprenant son fils et leur besoin de fusion, Ă©tant bienveillante et attentive au besoin de son fils et faisant en sorte de ne pas brusquer les choses. Puis il y a eu le confinement oĂč nous avons Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s gĂ©ographiquement, et Ă  la sortie du confinement nous avons commencĂ© seulement Ă  parler d'avenir, de vivre un jour ensemble mĂȘme si nous savions que ça ne serait pas Ă  court terme car j'ai des enfants encore jeunes en garde alternĂ©e Ă©galement sur mon lieu de vie.
    L'annĂ©e derniĂšre nous avons finalement achetĂ© une maison ensemble lĂ  oĂč il vit, son fils nous a menĂ© la vie dure durant toutes les recherches, vivant dĂ©jĂ  manifestement trĂšs mal le fait que nous ayons un lieu de vie commun mĂȘme s'il savait que je resterait en grande partie dans ma ville d'origine et continuerait Ă  ne venir que les we.
    Par ailleurs sa maman s'est séparé de son conjoint avec qui il vivait en alternance depuis 11 ans. Ca a été aussi trÚs difficile à vivre pour lui.
    J'ai toujours Ă©tĂ© soucieuse de son bien ĂȘtre, de faire des choses pour lui, d'organiser son anniversaire avec ma belle-famille, de lui choisir de beaux cadeaux Ă  ses anniversaires et noĂ«l, j'ai toujours voulu tisser un lien avec lui… mais il s'avĂšre qu'aujourd'hui Ă  17 ans, et depuis au moins un an et demi, je suis confrontĂ©e Ă  de l'ignorance perpĂ©tuelle, des mots trĂšs durs lorsque son pĂšre n'est pas lĂ  et Ă  une ingratitude Ă©norme face Ă  tous les efforts que j'ai pu et peux encore faire.
    DerniĂšrement il m'a dit que j'Ă©tais omniprĂ©sente, trop envahissante, que je "bloque tout" et quand je lui ai enfin dit qu'il m'importait beaucoup qu'il me considĂšre comme faisant partie de sa famille il m'a rĂ©pondu que je n'Ă©tais "que la femme de son pĂšre"…
    Ca m'a énormément blessée, et j'ai bien du mal à digérer cela. Je suis en colÚre et infiniment triste. Je lui ai écrit une longue lettre il y a quelques jours pour lui dire que je tenais à lui, pour lui décrire tout ce que j'avais pu mettre en place pour lui, ce que me faisait son rejet permanent, et surtout que je n'accepterais plus ce comportement que je n'aurais jamais accepté de mes propres enfants et que son papa n'aurait non plus jamais accepté de mes enfants. Je comprends que c'est l'adolescence, un période trÚs égoßste et egocentrique, ingrate de la vie d'un enfant mais j'estime que je n'ai pas pour autant à courber l'échine plus longtemps et qu'il doit comprendre.
    J'ai confiĂ© cette longue lettre Ă  mon conjoint en repartant de chez lui pour qu'il la lise et la remettre Ă  son fils qui Ă©tait encore alors chez sa mĂšre. Mon conjoint connait parfaitement mes Ă©motions et a conscience du comportement de son fils et il s'est engagĂ© Ă  la lui donner. Je n'y suis pas encore retournĂ©e et j'ignore si il a eu la lettre et ce qui a pu ĂȘtre Ă©changĂ© entre le pĂšre et le fils et j'avoue que j'apprĂ©hende beaucoup mon retour la bas.
    Dans ce courrier je demandais des excuses pour son comportement depuis des mois mais je disais aussi que je ne fermais pas la porte et que c'était désormais à lui de venir vers moi pour que nous puissions parler ouvertement et discuter à deux afin de trouver des solutions.
    Si jamais ce courrier n'a aucun effet, alors je serai contrainte de me dĂ©sengager en effet, le coeur gros, mais je pense que je n'aurai pas d'autre alternative. Et je pense sincĂšrement que cela ne lui ferait rien, cela le soulagerait plutĂŽt de ne plus avoir de contact avec moi mĂȘme lorsque nous sommes dans la mĂȘme maison et cela m'afflige sincĂšrement…

  7. Bonjour,
    Je vous remercie pour votre article.
    Pour ma part, lorsque je suis venue vivre chez mon conjoint, mon beau fils avait 19 ans.
    Il n'a jamais Ă©tĂ© trĂšs loquace mais je mettais ça sur le compte de la timiditĂ©. Ses parents se sĂ©parent 4 ans auparavant et cela n'a pas dĂ» ĂȘtre facile.
    Cependant, les mois s'ecoulent et la situation ne s'amĂ©liore pas . C'est mĂȘme de pire en pire.
    Mon conjoint travaille de nuit et bien des fois j'ai passé la soirée seule avec ma fille et mon beau fils. Il ne sortait jamais de sa chambre.
    Ne m'adresser jamais la parole, si nous nous croisions dans le couloir, c'Ă©tait Ă  moi de lui laisser le passage, Ă  peine bonjour et aurevoir quand son pĂšre Ă©tait lĂ , mais il ne prenait pas cette peine en l'absence de son pĂšre.
    Il m'a dit une fois lorsque je lui ai demandé pourquoi cette situation, que nous n'avions rien à nous dire.
    C'est ce jour là je crois que j'ai employé sans le savoir, la technique du désengagement.
    A peine bonjour, Ă  peine aurevoir et c'est tout.
    Le problÚme c'est que ça dur depuis des mois maintenant.
    Il a arrĂȘtĂ© ses Ă©tudes, et s'est mariĂ© sans en parler Ă  son pĂšre. Sa compagne est sans emploi, lui a trouvĂ© un poste de brancardier, mais ils n'ont toujours pas de logement.
    Je pense que c'est une bonne chose ce mariage, si cela peut le pousser Ă  se responsabiliser et construire quelque chose ce sera tant mieux pour tout le monde.
    Ce n'est pas encore fait Mais je garde bon espoir.
    En attendant et pour aller jusqu'au bout de ce fameux dĂ©sengagement, j'ai tout de mĂȘme posĂ© quelques rĂšgles : le mariage trĂšs bien, mais non au couple Ă  la maison. S'il veut voir sa compagne, c'est en dehors de la maison.
    En espĂ©rant que cela accĂ©lĂ©rera leur installation…

    1. Bonjour Elodie, merci pour votre partage. Situation trĂšs singuliĂšre que la vĂŽtre ! Le dĂ©sengagement ici a tout son sens, si en effet l’enfant qui n’en est plus vraiment un vous signifie que vous n’avez rien Ă  vous dire. Cependant, il vit sous votre toit et doit quand mĂȘme respecter les rĂšgles que les 2 adultes ont mises en place ensemble, et ce mĂȘme s’il est majeur. AprĂšs, tout dĂ©pend de vos limites et de votre tolĂ©rance. Et comme toujours, du soutient et de l’engagement du pĂšre dans la mise en place des rĂšgles et des exigences que l’on peut attendre d’un jeune adulte vivant encore sous notre toit… Si votre beau-fils n’a aucune limite posĂ©e par son pĂšre, les vĂŽtres pourront lui paraĂźtre illĂ©gitimes. Quoi qu’il en soit, prenez soin de vous ! Bonne continuation Ă  vous !

  8. Mon ami 70 ans est veuf avec une fille 41 ans et un garçon 30 ans. Je suis divorcĂ©e 68 ans avec un fils de 43 ans. Les enfants vivaient en couple il y a 7 ans lorsque nous nous sommes rencontrĂ©s. Nous avons dĂ©cidĂ© de vivre sĂ©parĂ©ment car nous trouvons difficile de vivre au quotidien ensemble.et lui vit bien la solitude. Nous sommes tous les deux propriĂ©taires. Chez lui, je ne me sens pas chez moi et les enfants respectifs trouvent que c'est bien ainsi. ils veillent au patrimoine de leurs parents. Aucun soucis avec son fils que je vois 3 fois dans l'annĂ©e. Mon fils ne veut pas voir mon ami car ceux sont deux dominants et peut-ĂȘtre jalousie?
    Tout allait bien pendant 6 ans jusqu'au moment oĂč sa fille a divorcĂ© et elle est venue habiter dans la maison jumelĂ©e de son pĂšre avec ses deux enfants.
    Depuis je n'ai plus ma place.
    A NoĂ«l elle ne m'a pas invitĂ©e au repas de famille oĂč il y avait aussi son couple d'ami(e)s et le pĂšre ne dit rien. Quand je lui ai dit suis-je l'indĂ©sirable?
    . Elle m'a rĂ©pondu : que tu sois lĂ  oĂč pas je m’en tape mais tu peux venir c'est de bon cƓur. Je suis venue. L'an dernier il voulait qu'on parte ensemble en vacances
    sa fille lui a dit non mais part avec Isabelle. IL n'a pas voulu partir en vacances avec moi sous prétexte qu'il a une piscine. Au restaurant il ne m'invite pas SEULE mais dit qu'on ira avec sa fille.
    Depuis sa fille nous invite tous les quinze jours avec son couple d'ami(e)s et je n'ai pas envie de faire que ça tous les quinze jours d"'autant quelle se met à certains moments à l'écart avec son amie pour leurs petits secrets. En fait c'est pour que mon ami tienne compagnie au mari de son amie et pour qu'il accepte qu'elle se voit le vendredi et le samedi soir. Mon ami me dit j'aime bien boire des biÚres. Je n'en bois pas mais il y en a toujours chez moi pour lui.
    le couple d'ami(e)s invite le pĂšre et la fille.Je suis Ă©vincĂ©e.. Le pĂšre est content et il dit je ne veux pas ĂȘtre privĂ© de ces moments de plaisir. Je n'ai pas de plaisir avec toi. DerniĂšrement elle voulait un staff contre l'avis de son pĂšre qu'elle a rĂ©ussi Ă  convaincre. J'ai dit si il y a un staff ici race de chien d'attaque susceptible d'ĂȘtre
    dangereux, je ne viendrai plus. Elle a répondu : j'en ai rien à faire et le pÚre n'a rien dit. Maintenant je suis stressée dés que le chien me pose les pattes dessus et j'ai peur de ce chien qui a 4 mois mais aprÚs??????
    Maintenant mon ami trouve inintéressantes nos soirées intimes et les sorties que je peux lui proposer. Il me laisse seule plus souvent.
    Je lui ai dit : tu ne sais pas gérer ta relation avec moi et ta fille.
    Depuis quinze jours je ne le vois plus et je ne l’appelle plus. Il m'appelle pas. Je tiens Ă  lui mais comment faire? Je vis trĂšs mal la solitude dans une ville oĂč je ne connais personne Ă  part mon fils et oĂč je suis venue habiter pour me rapprocher d'eux. Mon fils a sa vie de couple que je ne veux pas dĂ©ranger.
    Merci de vos conseils.

    1. Madame, partez ! Quittez cet homme, cette famille ! Ce ne sont plus des enfants, ce sont des adultes ! Si votre ami tenait rĂ©ellement Ă  vous, il serait ravi de partager des moments seul Ă  seul avec vous hors cela n'a pas l'air d'ĂȘtre le cas. Je vous demande pardon d'ĂȘtre aussi brutale mais faites vous une faveur, fuyez cet environnement et vivez pour vous. Aimez vous. Ne restez pas dans une dĂ©pendance affective qui vous affecte si durement. Oui les premiers temps seront durs mais vous survivrez, ce n'est pas votre premiĂšre rupture j'imagine, vous vous ĂȘtes remises des prĂ©cĂ©dentes, vous vous remettrez Ă©galement de celle lĂ . Courage! La vie est belle et continue.

  9. Bonsoir. Merci pour cet article oĂč je me suis revue dans bon nombre de situation ! Ca fait du bien de voir que nous sommes pas seul(e)s dans ces situations.
    Mon conjoint et moi-mĂȘme sommes ensemble depuis 6 ans, et je subie depuis 4 ans les humeurs de mes beaux enfants (3 en tout). Le pire, c'est le plus jeune (Ă  l'Ă©poque il avait 5 ans, aujourd'hui 12 ans). Au dĂ©but, il Ă©tait adorable, cĂąlin. Ce n'Ă©tait pas Ă©vident pour moi car j'Ă©tais en Burn out, je venais d'apprendre que je ne pouvais pas avoir d'enfant et du jour au lendemain je suis passĂ©e de cĂ©libataire Ă  une famille de 5 ^^
    Mon conjoint m'a beaucoup fait de reproches : trop sĂ©vĂšres, trop demandeuse vis Ă  vis des enfants, bref …. j'ai toujours voulu et je croyais "bien faire"
    Et un jour, plus rien…. plus de cĂąlins, plus de sourire, plus de "bonjour", "merci", "au revoir". L'extrĂȘme a Ă©tĂ© atteint lorsque nous sommes partis en vacances en 2018 , avec le plus jeune, dans ma famille et avec mes parents …. il m'ignorait complĂštement ! pas un mot, pas un cĂąlins, il ne me touchait plus …. et cela dans MA famille, face Ă  mes proches. En revanche, ma famille avait toute son attention ! il leur parlait, les embrassait …. j'Ă©tais en colĂšre contre lui, je l'ai haĂŻ !
    Il critiquait mon travail, me disait que j'Ă©tais une ratĂ© car j'Ă©tais vendeuse alors que j'avais un BAC +4 en poche …. je suis persuadĂ©e que sa mĂšre Ă©tait derriĂšre (une enfant de 7 ans ne tient ce genre de propos).
    Mon conjoint, malgré mes alertes, ne tenait pas compte de ce que je lui disait et ne cessait de me dire "c'est un enfant, tu es adulte, il ne se rend pas compte, c'est à toi de faire ce qu'il faut pour que ça s'arrange. Son attitude est normal, à toi de changer".
    Cet enfant passait la plupart de son temps Ă  me provoquer, mal me parler, m'ignorer ou mĂȘme remettre en cause mon autoritĂ© et cela devant tĂ©moin ….. et bien sĂ»r devant son pĂšre. Je le soupçonne mĂȘme d'en avoir fait son jeu pendant un moment lol
    J'avais oubliĂ© combien les enfants pouvaient ĂȘtre cruel.
    J'en ai pleuré et j'en ai beaucoup souffert au point de vouloir partir.
    Je le hais, je le dĂ©testes…. oui , comme vous le dites si bien dans votre blog, on ne devrait pas, mais oui et j'assumes !
    Suite au COVID, j'ai commencé à voir un thérapeute et j'ai vidé mon sac. Un bien fou, une écoute qui ma permis de prendre de la distance et de me désengager.
    Aujourd'hui il a 12 ans et la situation s'améliore petit à petit, mais il y a des résurgences et de la défiance.
    C'est difficile , car tout est prĂ©texte Ă  vous enfoncer un peu plus…. et les tablettes et tĂ©lĂ©phone n'arrangent pas la situation :/
    J'ai l'impression de mener un combat : un combat contre lui, mais aussi un combat contre moi, ce que je suis, mon Ă©ducation.
    Avec mon conjoint, en revanche ça s'est nettement amĂ©liorĂ©. J'ai alertĂ© mon conjoint, mais je n'ai plus rien dit et je l'ai laissĂ© constater par lui-mĂȘme (Ă  table, pendant les devoirs, etc) .
    Aujourd'hui lorsque mon conjoint et moi nous nous retrouvons seuls, nous revivons et vivons pour nous.
    Quand les enfants sont là , ils gùchent tout! Il m'arrive encore de "déraper", mais je m'en rends compte et me reprends. Et ça marche !
    ouf ! 2 sont dĂ©jĂ  autonome et mĂšnent leur petit bonhomme de chemin 🙂

    Par contre, je le dis clairement : Je n'ai qu'un souhait , qu'ils s'en aillent !

  10. Bonjour,

    Merci, merci et merci de votre blog car en vous trouvant je me sens moins seule, soutenue et je peux enfin me dĂ©culpabiliser et cesser de m’engager.
    Grñce à votre blog, me sentant soutenue, j’ai pu prendre mon courage à deux mains et dialoguer avec mon conjoint.
    Et nous venons en mettre en place le désengagement total.
    En vous remerciant de tout cƓur.

    1. Bonjour Anne, merci beaucoup pour votre commentaire trĂšs touchant ! N’oubliez pas que le dĂ©sengagement doit se faire dans la bienveillance malgrĂ© tout, et que ce n’est pas une punition. N’hĂ©sitez pas Ă  me faire un retour par mail ou ici sur le blog pour nous raconter l’Ă©volution de votre situation! Bon courage pour la suite, et prenez soin de vous ! Anne-Laure

  11. Bonjour,

    Merci pour cet article qui je crois va pouvoir m’aider.
    Je suis en couple avec un homme qui a deux garçons de 12 et 10 ans que nous avons Ă  plein temps car la maman ne s’occupe pas d’eux depuis longtemps dĂ©jĂ . Nous vivons tous ensemble avec mes enfants Ă©galement. J’aime ma famille, je me suis investie avec beaucoup de cƓur et d’espoir. Je suis Ă  la base trĂšs calme et bienveillante et je cherche toujours Ă  communiquer et Ă  comprendre les soucis avant de m’emporter. Je sais que ce n’est pas facile pour les enfants mais voilĂ  le grand me rejette totalement. DĂ©s le dĂ©but il refusait ce que je lui servais Ă  manger, trĂšs jaloux, il a trĂšs vite rejetĂ© ma prĂ©sence. J’ai eu le tord au dĂ©but de le prendre pour moi personnellement, ça n’a pas arrangĂ© les choses. J’ai compris maintenant que c’est la place que j’ai qu’il rejette. Mais voilĂ  avec le temps et l’adolescence qui arrive c’est de pire en pire. Il me contredit tout le temps, rejette chaque phrase que je peux dire, chaque conseil, et puis il me l’a trĂšs clairement dit “il ne m’aime pas et ne m’a jamais aimĂ©”. J’ai essayĂ©, tout essayĂ© mais ça part vite en dispute alors que d’habitude je suis plutĂŽt zen. Il me fait me mettre hors de moi et je ne me reconnais plus. Je suis triste et culpabilise beaucoup car je me dis que c’est forcement moi l’adulte le soucis. Le papa me soutient mais il ne voit pas tout car son fils agit trĂšs diffĂ©remment quand il est prĂ©sent.
    Et puis cet enfant aime quand on se dispute, il adore ça. Il est tout joyeux sur son visage quand ça arrive. C’est d’ailleurs le seul sujet de nos disputes, lui, car tout le reste est gĂ©nial.

    Mr m’apporte tellement aprĂšs une partie de vie difficile et je les aime, j’ai vraiment ouvert mon cƓur pour eux trois mais je suis triste que ça se passe comme ça avec cet enfant. Et ça a un impacte sur tout le reste de la famille car chaque moment passĂ© en famille (quand son papa n’est pas lĂ ) se finit mal, mes enfants voient que je suis mal, mon autre beau fils avec qui ça se passe super bien est coincĂ© aussi entre son frĂšre et moi mĂȘme.

    Alors je crois que je vais essayer le dĂ©sengagement on verra bien. C’est riste

  12. Bonjour, est-ce que cela peut fonctionner avec un ado de 16 ans ?
    Belle mĂšre depuis 10 ans, alors que nos rapports Ă©taient excellents, c’est Ă  prĂ©sent l’horreur

    Depuis c’est vrai que petit frĂšre est arrivĂ©. Mais avec la grande de 12 ans ça va.
    J’ai l’impression d’avoir investit toutes ces annĂ©es dans le vide. She tout est dĂ©truit et irrĂ©versible

    Merci

    1. Bonjour Nell,
      Cela peut fonctionner oui. Tout dĂ©pend de comment cette technique est appliquĂ©e. Il faudrait essayer de savoir pourquoi votre beau-fils a autant changĂ© ? Une chose est sĂ»re, tout ce que vous avez investi dans cette relation n’est pas perdu ! C’est sĂ»rement une mauvaise passe. Tenez bon !

  13. Bonjour,

    Anne-Lise, 40 ans et belle mĂšre d un enfant de 6 ans. Je ne suis pas maman moi mĂȘme.

    Avec JĂ©rĂŽme depuis 1 ans et demi et j ai rencontrĂ© son enfant il y a 6 mois. Le petit me repousse mais de façon passive agressive la plupart du temps jusqu’à ce week end ou parce que je lui demandais de la politesse. Juste un s il te plaĂźt. Il m a rĂ©pondu « si tu me le donne pas, je te tue »

    Je ne sais plus quoi faire et plus ça va et plus j ai du mal avec lui. Ils ont une éducation différente de le mienne et je sens bien que je suis pas la bienvenue du cÎté du gosse. J ai essayer de lui proposer des activités tout les deux. C est toujours non et quand au pourquoi « parce que j ai pas envie »

    Enfin voilà. Est ce que la technique du désengagement peut fonctionner ou pas ?

    Merci de votre réponse
    Cordialement
    Anne-Lise

    1. Bonjour Anne-Lise et merci pour votre tĂ©moignage. Votre compagnon a-t-il parlĂ© Ă  son fils pour lui dire que vous ĂȘtes la femme qu’il aime, qu’il doit vous respecter, que vous n’ĂȘtes pas lĂ  pour remplacer sa maman, mais que vous souhaitez prendre soin de lui ? Le petit a sans doute encore besoin de temps pour vous faire confiance. Mais son pĂšre doit le reprendre quand il dit des choses comme « je te tue ». Dans un premier temps, sans vous dĂ©sengager complĂštement, vous pouvez arrĂȘter de lui proposer des activitĂ©s et laisser son pĂšre gĂ©rer. Quand vous dites « Ils ont une Ă©ducation diffĂ©rente de la mienne », vous parlez de votre compagnon et de son ex ? Avant d’utiliser la technique du dĂ©sengagement, avez-vous essayĂ© avec votre compagnon, de discuter ensemble des rĂšgles communes, de ce qui est nĂ©gociable, de ce qui ne l’est pas, des principes de base (comme la politesse) et des dĂ©tails (comme le temps d’Ă©cran) ? Prenez soin de vous, ne vous oubliez pas ;o) Anne-Laure

  14. Bonjour. Moi il y a un an, aprĂšs de multiples rĂ©unions de familles,s sorties, on a dĂ©cidĂ© mon compagnon divorcĂ© avec 4 enfants et moi veuve avec un enfant d’habiter ensemble. J’ai tout quittĂ© pour vivre avec lui dans une nouvelle maison pour nous 7. J’avais dĂ©jĂ  des soucis avec l’ado de 14 ans. Il a fini par me dire qu’il ne m’aimait pas donc je lui ai dit ok, je ne m’occuperai plus de toi si cela te derange. La fille de 15 ans elle Ă©tait toute mignonne. On rigolait, discutait, elle me disait que sa mĂšre lui manque, que son pĂšre ne voulait pas qu’elle l’a voit
 Moi en bonne couillonne lol j’ai fait la mĂ©diatrice. J’allais Ă  ces matchs etc
 Avec celui de 21 ans et celle de 7 ans. Tt allait bien. Mon fils ça allait aussi.
    Arrive le dĂ©mĂ©nagement avec le confinement 1 semaine aprĂšs. Descente aux enfers. Mon fils est mis de cĂŽtĂ©, ma belle fille parle 1 jour sur 4, des piques, des crises toujours sournoises
papa ne voit rien. Ce n’est qu’une enfant voyons. De mars Ă  octobre ça n’a Ă©tĂ© que ça. Des pĂ©riodes oĂč elle parle puis elle ne parle qu’aux siens. J’essaie de discuter, comprendre, mais non, selon elle il n’y a rien. Le grand frĂšre voit. Le pĂšre rien. C’est sa princesse.
    Elle commence Ă  faire des clans avec ses frĂšres et soeurs, mon fils se retrouve seul. En octobre, aprĂšs la Ă©niĂšme crasse, j’explose. Je leur dis que je ne m’occupe plus d’eux, des deux ados, qu’ils n’existent plus pour moi. Mon fils n’a que moi, et eux ils le jettent Comme un vulgaire mouchoir. Mon fils a dĂ©veloppĂ© une Tca et gonflait Ă  vue d’oeil. Mon compagnon m’a Ă©paulĂ©e mais pas de la meilleure des maniĂšres. DĂ©jĂ  son divorce avait Ă©tĂ© une horreur en conflit. Bref.
    Je mets mon fils chez ma sƓur le temps de chercher un logement pour nous. Les enfants sont contents. Mon fils n’est plus lĂ , et moi aussi je vais partir. Depuis dec 2020 j’ai quittĂ© le domicile. Mais cet Ă©chec m’a coĂ»tĂ© cher niveau financier mais psychologique aussi. Je suis dĂ©primĂ©e. J’avais tout tentĂ©. Pourquoi? La fille est redevenue proche de sa mĂšre, elle y va souvent. Sa mĂšre qui a dĂ©jĂ  refait un enfant et s’est mariĂ©e. Mon compagnon qui pour lui a tout perdu, dĂ©prime. On avait tout pour ĂȘtre heureux. Cette question pourquoi tant de mĂ©chancetĂ© me tue. Je n’ai plus aucune confiance en elle et son frĂšre qui tournent leur pĂšre en bourrique. Pris de culpabilitĂ©, il est Ă  leur merci. Et je ne sais plus comment faire pour m’en sortir. Cela m’affecte bcp. Aujourd’hui on ne se dit plus ni bonjour ni rien. Je suis toujours avec mon compagnon mais notre relation dĂ©pend des enfants. Comment accepter l’échec et poursuivre ?

  15. Bonjour Ă  toutes,
    J’ai pratiquĂ© le dĂ©sengagement face Ă  mes deux beaux-fils venus habiter chez nous suite au suicide de leur mĂšre. Ce fut une pĂ©riode compliquĂ©e pour plusieurs raisons. Nous venions de signer la promesse de vente pour une maison juste avant le dĂ©cĂšs de la maman, et donc ces deux ados de 12 et 14 ans sont arrivĂ©s avec le sentiment qu’il n’y avait pas de place pour eux au sens propre comme au figurĂ©. J’ai tout de suite voulu assumer mon rĂŽle en prenant le relais sans, bien sĂ»r, remplacer la maman. VĂ©rification des vaccinations, prises de rv chez les mĂ©decins
 StoppĂ©e net dans mon Ă©lan par ma belle-mĂšre, la mĂšre de mon Ă©poux, qui s’était toujours occupĂ©e de ses petits-fils, niant ce faisant les capacitĂ©s de sa premiĂšre belle-fille, de nationalitĂ© Ă©trangĂšre.
    Dans mon couple, j’ai dĂ» me battre contre l’ingĂ©rence de mes beaux-parents, la passivitĂ© de mon conjoint (culpabilitĂ©) et l’hostilitĂ© grandissante de mes beaux-fils jusqu’à leur dĂ©part pour leurs Ă©tudes.
    J’étais tellement dĂ©couragĂ©e et dĂ©primĂ©e face aux propos blessants tenus hors prĂ©sence de leur pĂšre par mes beaux-fils, que j’ai pris rv avec une avocate, et que j’ai obtenu une convocation devant une juge, qui a rappelĂ© Ă  mon conjoint les rĂŽles et les places de chacun dans la famille recomposĂ©e. PiqĂ»re de rappel, donc.
    Cela ne m’aura pas empĂȘchĂ© de divorcer. Aujourd’hui, je vis seule avec mes deux filles issues de ce mariage. Mes filles s’entendent trĂšs bien avec leurs deux demi-frĂšres aĂźnĂ©s, car je ne me suis jamais opposĂ©e Ă  leurs bonnes relations, ni Ă  celles avec leurs grands-parents paternels, que j’avais en revanche dĂ©finitivement interrompues puisqu’ils ne m’ont jamais apprĂ©ciĂ©e.
    Se faire respecter par les enfants n’est possible que si le respect existe Ă©galement entre les deux conjoints. Un conjoint qui vous aime et vous respecte saura ce qu’il doit faire pour ramener le calme et l’harmonie dans la maisonnĂ©e, sans qu’une tierce personne intervienne.

    1. Merci Claude pour ce tĂ©moignage ! Je suis entiĂšrement d’accord avec le message que vous passez Ă  toutes les lectrices du blog : le soutient et le respect du conjoint est essentiel ! Un conjoint qui se laisse manger par ses enfants, son ex, ses parents, par sa culpabilitĂ©, n’est pas en mesure d' »introniser » correctement sa compagne, de la « protĂ©ger », et encore moins de construire avec elle. Le couple est le pilier de la famille recomposĂ©e. Votre expĂ©rience n’a pas Ă©tĂ© facile et j’espĂšre qu’aujourd’hui vous ĂȘtes en paix. Anne-Laure

  16. Bonjour Anne-Laure,

    Merci pour cet article trĂšs intĂ©ressant, je suis dans une situation similaire, mais qui est mĂȘme allĂ© plus loin. Ma fille n’acceptait pas mon conjoint (en grande partie Ă  cause de son pĂšre), elle lui manquait de respect, le rejetait,
 Aujourd’hui Ă  force de discussions et de limites posĂ©es, mĂȘme si ce n’est pas le grand amour elle l’accepte et le respecte. Sauf qu’entre-temps mon conjoint ne la supporte plus, il la mĂ©prise et passe son temps Ă  la provoquer et ĂȘtre agressif avec elle. C’est devenu pour moi un vrai crĂšve-coeur au quotidien, car il la rĂ©primande et la critique sans arrĂȘt, j’évite de le contredire devant elle, mais que lui en parle seule, il refuse de changer de comportement,car « c’est elle qui l’a poussĂ© Ă  bout ».
    Je ne sais plus comment débloquer cette situation dont tout le monde souffre.

  17. Bravo Anne-Laure pour avoir dĂ©crit cette situation tellement rĂ©aliste…. que j’ai vĂ©cu mot par mot avec ma belle-fille.
    Des annĂ©es de dĂ©ni, d’indiffĂ©rence, de critiques, de mĂ©pris.
    LĂ  oĂč j’aimerais bien que tu me donnes des clĂ©s, c’est: et qu’est-ce qu’on fait quand le mari, comme le singe rose, se met des oeillĂšres sur les yeux et les oreilles ?
    Ma belle-fille me fait la gueule depuis ses 13 ans. Elle en a 21 aujourd’hui. Elle ne vit plus chez nous depuis 3 ans. Je lui ai proposĂ© Ă  plusieurs reprises de discuter ensemble pour avancer, qu’elle me fasse part de sa rĂ©alitĂ© et moi de la mienne. Elle m’a violemment envoyĂ©e sur les roses derniĂšrement (par sms) quand je lui ai gentiment proposĂ© de parler. LĂ  c’est trop, ce n’est pas comme si c’Ă©tait une petite fille. Je pense que je vais dĂ©finitivement faire (dans la mesure du possible) une croix sur elle, dĂšs que je vois une affaire Ă  elle, j’ai la nausĂ©e. Je planque tout ce que je peux pour qu’aucune image ne me la rappelle Ă  mon esprit. J’ai des sentiments hyper violent de dĂ©goĂ»t et de colĂšre. CompliquĂ© de ne pas en parler Ă  mon mari aussi… mais dĂšs que je lui parle de ça, ça le dĂ©prime… et il ne dit rien en fin de compte, juste qu’il comprend.

    1. Je suis persuadĂ©e que c’est le pĂšre qui a le pouvoir de faire en sorte que tout se passe bien. S’il te tombe dessus dĂšs que tu fais la moindre rĂ©flexion Ă  ses enfants, comment veux-tu qu’ils te respectent et te considĂšrent comme lĂ©gitime ? Et pourtant, tu as le droit d’ĂȘtre respectĂ©e dans ta maison, que ta belle-fille y vive ou non, qu’elle soit adulte ou pas. Je l’ai Ă©crit dans un article : on n’est pas obligĂ©s de s’aimer, mais le respect est essentiel, dans les 2 sens. Tu as essayĂ© d’aller vers elle, elle t’a rejetĂ©e. Tu as fait votre part, tu ne peux rien faire de plus pour provoquer le dialogue.
      Tu peux tenter la technique du dĂ©sengagement, dont je parle dans un article, en l’adaptant Ă  ta situation. Elle est hostile ? Ignore-lĂ . AprĂšs tout, c’est une grande fille. Quand elle vient, le strict minimum : bonjour, au revoir et tu sors avec des ami(e)s, tu vas au cinĂ©, tu prends du temps pour toi ! Tu as le droit et tu n’as pas Ă  culpabiliser. Tu lui as tendu la main, elle ne l’a pas saisie.
      Si tu culpabilises Ă  cause de ton mari, et bien qu’il se bouge un peu 😉 MĂȘme chose, tu lui en as parlĂ© et il ne fait rien ! Quand sa fille vient, qu’il gĂšre tout ! (DĂ©solĂ©e si mes mots sont un peu forts). Il y a un moment oĂč il faut penser Ă  soi, Ă  ses propres envies, se faire du bien et laisser de cĂŽtĂ© les mauvaises ondes. ArrĂȘte de penser Ă  elle et prends soin de toi. Si tu arrives Ă  relativiser au point d’en avoir plus rien Ă  faire, voire d’en sourire, tu auras gagnĂ© ! Ce n’est pas forcĂ©ment facile, mais je pense que ça vaut le coup d’essayer !

  18. Hello 🙂
    je n’ai pas une famille recomposĂ©e mais je connait bien ce phĂ©nomĂšne : le conflit de loyautĂ©. L’enfant qui s’interdit d’ĂȘtre heureux avec « l’ennemi » par loyautĂ© pour l’autre parent. Une situation que les familles d’accueil vivent Ă©galement, c’est trĂšs courant comme problĂ©matique et difficile Ă  vivre. Le temps est notre ami dans ces cas lĂ .
    A bientît 🙂

    1. Bonjour Patricia ! Ah super intĂ©ressant ! Je n’imaginais pas que les enfants en famille d’accueil pouvaient ressentir ce conflit de loyautĂ© ! Mais effectivement, les mĂ©canismes sont similaires ! Oui, le temps est notre ami ! Et les actes aussi, car Ă  force de montrer Ă  l’enfant qu’on est lĂ  pour lui et non pas contre lui, il baisse sa garde. Mais faut ĂȘtre vraiment persĂ©vĂ©rant ! Chapeau bas Ă  tous ces gens qui luttent contre ce conflit de loyautĂ© ! En tout cas, cela pourrait ĂȘtre largement Ă©vitĂ© dans beaucoup de familles recomposĂ©es, si les adultes prenaient un peu de recul… Encore une fois, c’est l’enfant qui en pĂątit 🙁

      1. Bonjour,

        Merci pour votre tĂ©moignage qui me rappelle que nous ne sommes pas seules dans ces situations qui parfois nous dĂ©passent et nous hantent…
        Pour ma part, ma belle-fille de 11 ans ment tout le temps quand elle rentre chez sa mÚre. Tout ce qui se passe chez nous, est négatif.
        Elle ne fait rien, je fais toujours la tĂȘte, elle ne peut pas s’occuper du chien, je la force Ă  manger des lĂ©gumes, je la force Ă  faire ses devoirs… et bien d’autres choses encore !
        Tout ce qui est négatif vient de moi!
        Alors qu’à la maison, elle est plutĂŽt respectueuse, vient se coller Ă  moi si on regarde la tv, on joue, on fait des activitĂ©s manuelles, des sĂ©ances shopping ensemble… pour les devoirs, il est vrai que c’est difficile car j’essaie de lui expliquer mais quelques fois, c’est trĂšs compliquĂ© !! Et bien Ă©videmment, nous avons des rĂšgles de bon sens : on aide Ă  mettre et dĂ©barrasser la table, on amĂšne son linge jusqu’à la paniĂšre, on range ses affaires quand ça traĂźne et au repas, on mange des lĂ©gumes, des fĂ©culents et de la viande, on ne boit pas de boissons sucrĂ©es Ă  longueur de temps…
        Ses parents ne se parlent pratiquement pas. Les échanges le dimanche soir sont rapides, pas de dialogue sur ce qui a été fait du week-end ou de la semaine (quand elle est en vacances). De ce fait, il est trÚs simple pour elle de mentir car elle sait que rarement elle sera prise la main dans le sac.
        Il y a un an, nous avons dĂ©couvert qu’elle mentait car ses parents avaient rĂ©ussi Ă  Ă©changer un peu sur leur fille. LĂ , sa mĂšre a dit Ă  mon conjoint tout le nĂ©gatif Que je faisais vivre Ă  sa fille, en lui demandant des comptes… pourquoi j’avais cette attitude etc!
        Il faut savoir que chez sa mĂšre, je n’ai pas de prĂ©nom, je suis surnommĂ©e « la poufiasse » ou « la petasse » et ce devant sa fille. Elle dit tout le temps Ă  sa fille que je veux prendre sa place de mĂšre, que j’ai brisĂ© leur vie car j’ai piquĂ© son pĂšre Ă  sa mĂšre (ce qui n’est pas vrai puisqu’ils ont essayĂ© de se remettre ensemble bon nombre de fois et que quand je suis arrivĂ©e, il n’était d’ailleurs plus ensemble) et que si elle prĂ©fĂ©rait vivre chez nous et bien sa mĂšre ne voudrait plus la voir…
        Alors avec ce genre de discours, comment voulez vous que ma belle-fille sache oĂč se placer et raconte la vĂ©ritĂ© ?! De plus, sa mĂšre aime en rajouter aussi en inventant des choses et en mettant sa fille en porte-Ă -faux devant son pĂšre en disant qu’elle lui a dit cela et quand ma belle-fille dit que ce n’est pas vrai, sa mĂšre insiste et la pousse Ă  mentir.
        Nous en parlons avec ma belle-fille (tous les 3) pour lui faire comprendre qu’elle n’a pas Ă  mentir sur ce qui se passe chez nous, que si elle ne veut pas raconter et bien, elle ne raconte pas mais qu’il ne faut pas mentir car cela peut avoir de lourdes consĂ©quences… Elle va voir une pedopsy. Nous espĂ©rons qu’elle lui raconte bien toute la vĂ©ritĂ©, et que ça lui permette d’avancer dans sa vie.
        J’aimerais avoir votre aide Sur le comportement que je dois avoir envers elle car les mensonges n’arrĂȘtent pas, les critiques sur moi ne cessent pas et je ne sais plus comment rĂ©agir face Ă  cela lorsqu’elle est chez nous!
        J’aimerais lui faire comprendre que le mensonge est blessant et absurde et qu’il n’a jamais fait de bien !! Et surtout qu’elle comprenne que je ne peut pas faire comme si de rien n’était… que si elle prĂ©fĂšre que je ne fasse plus rien avec elle pour que ces mensonges deviennent rĂ©alitĂ© et bien, qu’elle continue car je vais jouer la carte de l’ignorance et ainsi, on ne fera plus rien ensemble…

        Je vous remercie pour votre aide

        1. Bonjour Jessica,
          Merci pour votre commentaire et votre partage sur le blog. Je pense que beaucoup de belles-mĂšres vont se retrouver dans votre tĂ©moignage (c’est aussi mon cas). De ce que je lis, il semble que votre belle-fille se trouve en plein conflit de loyautĂ© vis-Ă -vis de sa mĂšre. Sa mĂšre, qui vraisemblablement n’accepte pas la situation, vous insulte et dĂ©nigre ce qui se passe chez vous (mĂȘme si elle ne sait pas ce qui s’y passe). Cette femme montre Ă  sa fille qu’elle est malheureuse. Donc sa fille lui dit ce qu’elle veut entendre : des choses nĂ©gatives (et fausses) sur vous. Elle le fait pour protĂ©ger sa mĂšre et pour se protĂ©ger elle-mĂȘme (mĂȘme si c’est un cercle vicieux et nĂ©gatif). Elle est comme prise au piĂšge par sa mĂšre. Elle ne veut pas lui faire de peine.
          Dites-vous que ce n’est pas contre vous, restez droite, continuez Ă  partager de bons moments avec votre belle-fille. Je vois que vous avez dĂ©jĂ  discutĂ© avec elle. Arrivera un Ăąge oĂč, espĂ©rons-le, elle sera assez grande pour ne plus avoir Ă  mentir et donc Ă  entretenir ce conflit de loyautĂ©. Je sais que c’est difficile et long, mais franchement, essayez de ne pas prendre personnellement ce qui se dit chez la mĂšre. Vous ĂȘtes le punching-ball idĂ©al pour votre belle-fille. Je dirais mĂȘme que vous ĂȘtes, en quelque sorte, sa complice involontaire, voire sa bouĂ©e salvatrice.
          Laissez le dialogue ouvert, dites-lui que vous comprenez pourquoi elle fait ça, sans valider bien entendu. Une attitude compréhensive et sereine sera forcément payante pour vous.
          AprĂšs, en ce qui concerne la mĂšre, dĂšs l’instant oĂč elle vous appelle « la pouffiasse », je ne vois pas bien comment un dialogue constructif peut avoir lieu… Si elle refuse le dialogue, alors peu importe ce que la mĂšre vous reproche. Vous ne pouvez pas y faire grand-chose. Elle doit faire le chemin toute seule, se rendre compte toute seule que sa fille ment Ă  cause d’elle. Cela n’arrivera peut-ĂȘtre jamais : tant pis pour elle!! Au moins, de votre cĂŽtĂ©, vous serez restĂ©e droite et bienveillante envers votre belle-fille. Et ça, votre belle-fille ne l’oubliera pas !
          Bon courage !

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