• Accueil
  • Blog
  • Devenir un beau-parent compétent : les 4 conditions indispensables !

Devenir un beau-parent compétent : les 4 conditions indispensables !

Devenir un beau-parent compétent

2 commentaires

Avec le nombre grandissant de familles recomposées, de plus en plus d’adultes endossent le rôle de beau-parent sans vraiment y réfléchir. Or, des conditions de base sont primordiales pour réussir sa carrière de beau-parent.

J’en ai dénombré 4, grâce à mon expérience et au regard que je porte sur ma propre carrière de belle-mère. Mais également grâce à mon expérience de petite fille puis d’adolescente au sein d’une famille recomposée. Ce ne sont pas les seules, mais entre la patience, la communication avec le conjoint, les questions à se poser, les rapports avec l’ex femme, les beaux-enfants… Les 4 que je vous présente juste après me paraissent incontournables !

Au départ, je pensais écrire cet article uniquement à destination des belles-mères (par réflexe d’identification). Puis je me suis ravisée : le message que je souhaite passer s’adresse à tous les beaux-parents, hommes et femmes.

1. Se sentir investi.e et motivé.e

être motivé, condition indispensable

Le beau-père qui rentre chez lui après le boulot et qui embrasse son fils qui lui saute dans les bras, mais ignore superbement sa belle-fille qui elle est restée dans sa chambre pour faire ses devoirs, a peu de chance de conquérir le cœur de cette dernière. En tant qu’adulte, il estime que c’est uniquement aux enfants de faire des efforts. Il se trompe ! 

Les beaux-enfants ont besoin de sentir que leur beau-père ou leur belle-mère s’intéresse à eux et fait tout pour le lui montrer. Toute relation humaine est basée sur un équilibre, du donnant-donnant, du win-win. 

De même, une belle-mère qui passe son temps à scruter les faits et gestes de ses beaux-enfants, en espérant l’erreur qui surviendra fatalement, ne favorise pas une ambiance apaisée pour la famille recomposée.

Un seul mot d’ordre : évitez les comportements de la belle-mère sorcière !

Alors si vous cherchez, comme certain.e.s, à vous accaparer votre conjoint.e et à la/le séparer de ses enfants, ne vous étonnez pas d’échouer dans votre projet de famille recomposée !

Il vous faudra inclure vos beaux-enfants dans tous vos projets de vie ! Ils sont compris dans le package, ils font partie de votre famille, ils y ont leur place. Ils ont le droit d’être là. 

Tout ça pour dire que le beau-parent doit être motivé dès le départ ! C’est la condition de base ! Il doit avoir envie de développer une relation affective avec ses beaux-enfants. Pas seulement avec le parent. Les liens ne vont pas couler de source. C’est un travail qui parfois est épuisant, un marathon qui peut prendre des allures de parcours du combattant. En effet, cela peut prendre des années avant d’avoir un semblant de lien affectif avec des beaux-enfants qui n’ont pas demandé à vous avoir dans leur quotidien. Tout comme élever des enfants qui ne sont pas les siens (ou contribuer à leur éducation !).

2. Avoir le soutien infaillible du parent

à condition que le parent soutienne

Une autre condition, vitale (et qui d’ailleurs fait défaut à beaucoup de femmes qui ont la gentillesse de me raconter leurs difficultés de belles-mères) : le soutien actif et quotidien du parent des enfants.

 Ce soutien passe par plusieurs aspects. Le parent doit :

  • Informer ses enfants dès le début de la cohabitation qu’ils doivent respecter le beau-parent, qui est la personne aimée. Selon l’âge des enfants, il doit bien entendu adapter son discours. Mais le message doit passer, pour clarifier la situation auprès des enfants qui bien souvent rêvent que leurs parents se réunissent à nouveau.
  • Faire respecter les règles de la maison établies en amont, en couple et en collaboration avec les enfants. Tout en prêtant attention aux différences et aux conflits sur l’éducation des enfants en famille recomposée, l’un des sujets pouvant fâcher les beaux-parents !
  • Ne jamais contredire le beau-parent devant les enfants.
  • Soutenir le beau-parent dans les tâches du quotidien.  Et ce afin d’éviter qu’un seul des 2 adultes ne s’occupe des contraintes et de la discipline et n’endosse le mauvais rôle, pendant que l’autre devient le parent génial !
  • Tout faire pour que son ex reste en dehors des affaires de la famille recomposée. L’ombre et l’influence de l’ex ne doit pas peser sur le nouveau couple.
  • Éviter à tout prix le favoritisme envers ses enfants par rapport à ceux du beau-parent. Sinon, c’est la mauvaise ambiance assurée de toutes parts. Vous pourrez lire quelques conseils à ce sujet dans cet article : Familles recomposées : comment éviter les disputes entre enfants.

Sans le soutien inconditionnel du parent, le beau-parent va rencontrer de grandes difficultés qui vont peut-être finir par le lasser, voire l’épuiser. Pour réussir ce projet de famille recomposée, les 2 adultes doivent se faire confiance et rester unis. Comme je le clame haut et fort dans cet article :  le couple en famille recomposée est la priorité numéro 1 !

3. Ne pas vouloir être le beau-parent parfait

réussir en tant que beau-parent à condition de ne pas vouloir être parfait

Tous les jours, vous vous décarcassez pour que tout le monde soit content. Et plus particulièrement pour que vos beaux-enfants soient satisfaits et heureux. Vous voulez bien faire, être un beau-parent aimant et aimé. C’est compréhensible ! Sauf que ce n’est pas si simple ! Au final, vous ne recevez pas de reconnaissance à la hauteur de vos efforts.

Alors vous redoublez d’efforts pour atteindre la perfection ! De plus, comme vous êtes exigeant.e avec vous-même, vous l’êtes aussi avec les autres… Mauvaise ambiance garantie ! Et ainsi de suite, jusqu’à l’épuisement et la déprime  !

Ce n’est pas un scoop, la perfection n’existe pas 🙂

Troisième condition pour réussir : n’essayez pas d’être le beau-parent parfait ! C’est illusoire, éreintant et inutile. Soyez simplement vous-même ! Restez naturel.le. Quand vous avez un coup de mou, faites-vous relayer par votre conjoint.e, vos parents, des amis. Vous avez le droit de vous reposer et de prendre soin de vous.

Je vous donne ici plus de conseils sur la notion d’auto-bienveillance pour les belles-mères.

4. Ne pas forcer les sentiments

réussir en tant que beau-parent à condition de ne pas forcer les sentiments

Quatrième condition pour réussir sa carrière de beau-parent, et peut-être la plus délicate, la plus taboue. Pourtant, j’insiste bien : aucun beau-parent n’est obligé d’aimer ses beaux-enfants (et vice-versa d’ailleurs, mais ce n’est pas le sujet). 

Le respect de l’enfant, de sa sécurité, de ses libertés et de ses besoins est une obligation ! Mais pas l’amour. De toute façon, l’amour ne se force pas, et on ne peut pas s’entendre avec tout le monde !

Ne pas aimer ne veut pas dire détester ! Mais si vous vous mettez cette pression de devoir absolument les aimer, et que ça ne marche pas, vous allez culpabiliser pour rien ! Donc, ôtez cette idée de votre tête, laissez faire le temps, et l’amour viendra de lui-même, avec la confiance et le partage.

Un article très intéressant de Psychologies Magazine permet de compléter le sujet : Devenir beau-père ou belle-mère

Dans mon travail de coach familial, j’ai remarqué une chose : devenir beau-parent n’est pas forcément une vocation, mais cela ne s’improvise pas non plus. Le chemin est semé d’embûches. Mais qui a dit que la vie familiale était un long fleuve tranquille ?

Remplissez-vous ces 4 conditions de base pour devenir un beau-parent compétent ?🙂

Pour connaitre les 7 étapes nécessaires pour recomposer une famille, lisez cet article : Les 7 étapes pour recomposer une famille.

Vous souhaitez plus de conseils et astuces ? Vous voulez passer à l’action pour vous sentir mieux en famille recomposée ?  En complément de cet article, profitez du mini-coaching gratuit “5 PETITES ACTIONS POUR UNE FAMILLE RECOMPOSEE SEREINE” en remplissant le formulaire ci-dessous.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec

  1. Merci beaucoup pour cet article très intéressant! Je trouve qu’il colle parfaitement à la réalité.

    J’aimerais ajouter quelque chose qui vient de ma propre expérience dans la rubrique « Avoir le soutien infaillible du parent ». Je trouve qu’il n’y a pas que dans les aspects « négatifs » (le respect des règles, les tâches du quotidien, ne pas contredire) ou l’on peut se soutenir mutuellement. De mon côté, j’essaie de valoriser ce que fait mon conjoint aux yeux de mon fils « Pierre est parti fait les courses, et tu sais quoi? je suis sûr qu’il va acheter de la mangue ;)! ». Et mon fils est enchanté que son beau-père ait pensé à un de ses desserts préférés. Alors que si je n’avais rien dit, tout le monde aurait mangé la mangue le soir même sans se poser de questions… De la même facon, le weekend dernier nous avons fait une sortie. Les enfants étaient enchantés! Mon conjoint en a profité pour dire à ses deux filles que c’était moi qui avait eu l’idée. J’ai trouvé ca vraiment agréable :). Les filles m’ont affiché leur plus beau sourire.
    Bien évidemment tout cela s’applique également à une famille non recomposée. Mais je trouve que ce genre d’attitude est un vrai coup de pouce pour l’intégration des beaux parents!

    1. Bonjour Marion ! Un grand merci pour votre commentaire et vos encouragements, cela me fait chaud au cœur ! Ce que vous dites est tellement vrai et pertinent ! Vous avez raison de penser au côté positif ! C’est dans les petites choses du quotidien que l’attachement se fait aussi 🙂 Ça compte tellement aux yeux des enfants ! Merci pour votre contribution !!!!

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}